IDEO ANV Remarques Ba

De Ideopedia

Baba

E cys resta oblœ. = J'en suis resté baba.
Ùt ilakaag ere ùspysev. = Il y avait un baba au dessert.
de ilal = mou
kaag = gâteau.
Ar babadur çem ere lege àt pardav in = Les babas étaient couchés dans l'herbe.

Bac

Bók, c'est le baquet.
Kyboot, c'est le bateau.
Bàk, c'est l'épreuve.

Baie

Taal c'est le nom du fruit comme la framboise la groseille, la mûre...
kolfin, c'est le nom du littoral creux ;
erblàj, c'est le nom de la grande fenêtre ; si celle-ci descend jusqu'au sol, on peu même préciser (mais ce n'est pas obligatoire) : erblajtœr.

Bâiller

Particularité de ce verbe : la présence d'une diphtongue longue : aau.

Conjugaison du verbe aau :

Infinitif

& indicatif (pluriel)

Subjonctif Impératif Participe
Présent Passé Présent Passé Présent Passé
aaur ahwar au aúa aaute aun auna

La présence du -H- dans le radical du passé (indicatif & infinitif) est motivée par la nécessité de prononcer le -W- [w]. Ce -W- évitant une forme qui contiendrait quatre voyelles à la suite, dont les trois premières seraient dans la diphtongue : aaua.

On fera la distinction entre

le présent de l'indicatif : /ˈɐːʊ/ et du subjonctif : /ˈɐʊ/
le passé de l'indicatif : /ˈɐwɐ/ et du subjonctif : /ɐˈuɐ/.
l'impératif de aau : aaut, et celui de aud : aut = ose.

Le participe se forme sur le radical du présent du subjonctif : aun(a) et non celui du passé de l'indicatif : ahwun(a).


Baiser

La présence de la lettre L enclavée dans ce substantif (smàk) ou ce verbe (smàg), dépend si on y met... la langue (lànj) !

E smàg ors àt hhirs = je vous baise la main.
Àt lungert smlàk àt kynon = Le plus long baiser du cinéma.

Le verbe goçhek a une tournure franchement vulgaire :

E goçhek nep: e golàjfak. = Je ne baise pas : je fais l'amour (Les inconnus : les pétasses).

Baisser

Adlòven au sens ergatif :
À celsys adlòvun = la température baisse.
Adlòves au sens actif :
Adlòvest àt robláψ ùt olygev. = Baisse un peu le store.

Baladeur

Aṅcănsent<ref>Le C ([ts]) est le condensé du D de aṅd et du Ç de çăn.</ref>est l'appareil (sent) diffusant du son (çăn) pendant qu'on marche (aṅd), version aneuvienne du mot walkman®, non aneuvisé, indéclinable mais qui se prononce cependant [va(l)kman].


Balai

Hwàp dans un placard ; koṅdet dans un moteur.

Balancer

Pour toute idée de mesure, d'équilibre, ou de mouvement oscillant, que ce soit au sens propre ou au sens figuré, on utilisera le verbe (dem) bilad, pour exprimer, au sens propre ou figuré, l'action de jeter, se débarrasser plus ou moins violemment : oψlat ; obgéven correspond à la dénonciation, la délation, voire la trahison.

Tern lefaṅte qua dem ere bilade en ùt tælev aràkhen... Trois éléphants qui se balançaient, sur une toile d'araigné-é-ée...
Da oψlata sed von bumraṅges ea... = Il a balancé son vieux boomrang et...
Da kjas obgéven rikyp ed madhes pœr dineren! = Il balancerait jusqu'à sa mère pour de l'argent !

Baleine

Bhaal, qui évoque le cétacé, est un mélange de plusieurs morceaux de mots ; on y retrouve le B de "baleine" ainsi que le monosyllabisme de l'anglais whale. Au B initial est adjoint un H afin d'approcher, autant que faire se peut, une prononciation fricative, plus proche d'un W (de whale), certes, mais d'un W aneuvien.
Bhagel est formé du précédent, ainsi que de rengel (tringle).

Balle

Bàl, c'est un petit ballon.
Bùlet, c'est le projectile d'une arme à feu.

Ballerine

Paṅtokad, c'est la danseuse ; paṅtofrat, c'est ce qu'elle met aux pieds pour danser, de<ref>... et non de "pantoufle", comme on ourrait le supposer, en tant que francophone.</ref>

paṅtom = ballet
funtvèrat = chaussure.

Ballet

Se traduit par l'à-postériori paṅtom (de pantomime)<ref>Cependant, toujours par souci d'explicite, les "ballets roses" (& bleus) se traduisent directement par praskèntyn zhùndune (-kadene, -dakene).et également praskèntyn nexàvdune, infàntdune, baabdune.</ref>.

Ballon

Ball, pour jouer sur un terrain, ou ailleurs.
Balvás, pour boire après le match... ou en d'autres occasions.
Gaṁbet, c'est l'aérostat (cf Gambetta).


Bande

Le bandeau (étroit) de papier, tissu, polymère etc... se dit baṅd.
La bande de copains se dit raṅg.
Gaṅg, c'est dans un but beaucoup moins honnête (trafic, racket, braquages..., cf gaṅgdu = bandit).


Bander

Baṅde (-a, -éa), c'est entourer de bande(s)
Adsàk (-a, -ía), utilisé transitivement... ou non, c'est "tendre".
Aṅtiψ midun àt gochekfílmes in àt lexentes, da ere adsàkun lóm! = Avant même de mettre le film porno dans le lecteur, il bandait déjà !

Baptême

Batisdat a un caractère exclusivement religieux, quelque soit le culte.
Pirefdat, c'est la première fois :

pirefdat flógen = baptême de l'air.
pirefdat igen, _ armene = baptême du feu<ref>Igen pour les pompiers, armene pour l'armée.</ref>.
gopírefdat = baptême du sexe (premier orgasme). Da haba ed gopírefdac... kœm ed fadpàrkax.


Barbillon

Sylpíl, de
sylm = bouche
piyl = poil

concerne les poils de la bouche, quel que soit l'animal considéré.

Zatòshe, ce sont les petites dents d'une pointe de flèche ; concerne également les hameçons.
Verdùryl, sinon.

Barbu

Pour le substantif, on dira plutôt çhoṅkàpydak que çhoṅkàpydu, car ce sont plutôt des hommes (dake) qui sont barbus ; toutefois, les rarissimes femmes à barbe (çhoṅkàpykade) ne sont pas laissées pour compte.

Barde

Olmusát, c'est LA barde Lykádak, c'est LE barde.


Barder

Oldròq = encercler, en serrant (sens propre), muni (sens figuré : oldròqan),
Æt auk obdròq! = Ça va barder !


Barrage

Bardat, c'est l'action de barrer, ou un dispositif empêchant tout passage... sauf l'eau, qui elle est retenue par un aqàln, composé de
àq = eau
kàln = porte.

Base

Ce mot a de nombreuses définitions qu'il serait fastidieux de toutes rappeler ici. Ainsi, nous avons comme différentes traductions aneuviennes :

1 à 7 Beas
8 & 9 Hav
10 Sop
11 Kaṅl
12 Hars

Par extention, hav & kaṅl peuvent avoir d'autres utilisations :

— Æt trygdak pùza rechòṅktun ed havs.
— Quat havs?
— Hàj! ed livlàn æstams.
— Ce poivrot est parti rejoindre sa base.
— Quelle base ?
— Té ! son bistrot habituel.
ùt kogplaṅ kaṅlev tomokúlaten = une recette à base de sauce-tomate.

S'en déduisent, les différents dérivés

  • Baser (et son adjectif correspondant)
Da hares al ed orgaukec àt ecev àr alidune en = Il base toute sa stratégie sur l'ignorance des autres.
Æt ùtul çem havren Orange-v. = Cette unité est basée à Orange.
  • Basique
Ed kógente • harsige ùt olygen, nep? = Ses connaissances sont un peu basiques, non ?
Æt inpỳgtyn • verydas sopig! ùt veryd lonpròkt! = Cette solution est vraiment basique ! une vraie lessive !

Basilic

Paslik, c'est la plante, pasliz, c'est le saurien, mythique (2) ou réel (3).

Basilique

Bynlig renvoie à la première signification du mot, remontant à l'antiquité romaine, à savoir, grosso modo, un palais (bin-, de bynòψak = immeuble) de justice (lignet).

Remarque pour ce mot : le spécificateur est situé à la fin.

Bâtard

Olnàt, et par extension, olnàdu [ɔlˈnady] est la signification originelle :

ol = autour
nàtyv = naissance.

Naissance autour<ref>Olnadu a un sens plus "enveloppant" qu'aurait usnàdu dans la mesure où il englobe aussi bien l'enfant (neràpdu) d'une mère célibataire qu'adultérin.</ref>, hors (du mariage).

Ka habă tern olnàte neràpduse.

Olnérat étant le droit de succession des enfants nés hors-mariage.

Bostar est l'à-postériori de ce mot mais son utilisation est très mal venue pour le sens précédent. Il est plutôt utilisé dans le sens de "indéterminé", boîteux (fig.). Le substantif corresponsant est bostaret.

Battre

Taṁpe, c'est battre la mesure ; ou le cœur qui bat.
Karqes, c'est battre au jeu, aux élections, à une compétition...
Gruk, c'est battre le blé, le fer etc...
Obgrúk, c'est battre, avec une idée de violence.

Batterie

Celle de la musique se dit taṁpetul ;
celle de la cuisine kugtul ;
celle du courant et de l'élevage intensif : bàtri.

Baume

Palm. On ne confondra donc pas avec les paronymes suivants.

bàlm = cuisse ;
pàlem = palme.


Bavure

Usrénys, c'est (par exemple) le mastic, la colle ou la peinture qui dépasse...
Usléxet, c'est (par exemple) la police qui outrepasse...


Beau

Ryln signifie beau, tout comme rylnet signifie beauté. Rym a également une notion d'ampleur, de taille :

Ùt rym skàlop. = un beau steak.

Résultat de l'imbrication de ryln et loot, "bel et bien" se dit rylnoot. le L sert deux fois.


Beaucoup

Muls appelle le génitif singulier (partitif) ; mult, le pluriel ; le cas peut varier :

Eg inzha mult paastane = J'ai mangé beaucoup de pâtes.
La vedjar mult avese = On a vu beaucoup d'oiseaux (en nombre total).
La vedjar mult avene = On a vu beaucoup (de sortes) d'oiseaux.

En cas de problème de prononciation, le T devient muet.

Si le mot est utilisé seul, on préférera muls :

A nỳven muls = Il neige beaucoup.
Mais mult spone nỳvne = il neige beaucoup de flocons.

Bébé

UN bébé humain se traduira toujours par baabdu. Toutefois, dans le langage familier, et sans article cette fois, on pourra se limiter à baab.

Baab loot sliyfa ep? = Bébé a bien dormi ?

Sinon : Ær nexavhíppor reen ùr baabe. = Ces poulains sont encore des bébés.

Bedeau

Sjamàdak est formé des éléments suivants :

sjæl = église
hamànet = intendance, lui-même formé de :
habert = bien
manàzh = gérer
dak = homme.<ref>La tâche est le plus souvent confiée à un homme. Dans le cas contraire, on dira sjamànkad</ref>


Bellâtre

Par souci d'équité, neçhrýlndu est un nom neutre et s'applique aussi bien au féminin (neçhrýlnkad) qu'au masculin (neçhrýlndak). Pas d'jaloux !

Bénédicité

Formation du mot aṅspísorat :

aṅt = avant
spiyset = repas
orat = prière.


Beurre

S P
N Masel Masle
A Masels Maselse
G Maslen Maslene
C Maslev Masleve

Biberon

Brevœt : ce mot est formé de
brev = téter.
bœtej = bouteille.

Le B initial sert deux fois.

S'en déduisent les verbes brevœten (boire au biberon) & brevœtes (faire boire au biberon)<ref>Ici, -es a un rôle factitif.</ref>.
S'en déduit également le verbe trygœten<ref>On notera quand même, que dans la formation de ce mot, le radical brev- n'apparaît plus du tout, on a, en tout ety pour tout :
tryg = boisson alcoolisée
bœtej = bouteille
-en = suffixe verbal.</ref>, encore que le liquide contenu se titre davantage en degrés d'alcool qu'en degré Celsius.
Da ere trygœtes ep ed pent litreve per deaw.= Il bibreonnait bien ses cinq litres par jour.


Bibliothèque

Knigek, c'est le meuble<ref>Formé d'une imbrication de kneg et de kigek. Malgré sa finale en -ek, c'est un mot neutre.</ref>;
knesál, c'est la pièce ;
knegoos, c'est l'établissement.

Bidet

Dans les deux cas, on s'assied dessus ;

kobòk se trouve plutôt dans une salle de bain (de kop + bok)
hip dans une écurie (hippo).

Bien

Loot, c'est l'adverbe, mais, en tant que substantif, c'est celui qu'on fait.
Habert, c'est celui dont on dispose.

Bière

Æl & çervooz sont synonymes et évoquent les brasseries.
Góntym évoque davantage un aspect "bien mort" que "bon vivant".

Bijouterie

Zhoalyskop, c'est le magasin :

Da nep gœnsa àt tempes dem mikáṅvsun: da pùza elitèmpav fràn àt zhoolev dyn àt zhoalyskoψ! = Il n'a même pas pris le temps de se changer : il est allé directement de la prison à la bijouterie !

zhoalri, ce sont les bijoux eux-mêmes :

O çem dora hab! æt, àt zhoalrin? noger àt jànemrin! = Tu t'es fait avoir ! ça, d'la bijouterie ? plutôt d'la quincaillerie !


Billet

Quelque soit ce qu'il évoque, se traduira par not.

Toutefois, on pourra toujours préciser :

dinòt = billet de banque
mwynòt = billet doux...

Bise

Le vent fort et glacial se dit Thyn.
La aṁb fakte ep à smax? (sans accent sur le A)= On s'fait la bise ?

Blague

Le petit sac se dit blust, la plaisanterie se dit zhok.

Blaireau

Les trois termes viennent de borz (Magyarzl.jpg):

Borzo, c'est l'animal ;
Borzat, c'est l'ustensile de barbier ;
Borzdu, c'est le personnage.

Blanc

Wỳt évoquera surtout soit la lumière la plus claire de toutes, un animal, une fleur ou quelque chose de blanc :

Rub + hræn + blu = wỳt : Rouge + vert + bleu = blanc.
Wỳpa(-du) évoquera plutôt la quasi absence de pigmentation de la peau.

Blé

Zĕm dans les champs,
zmĕ dans le coffre-fort.

Blesser

Impératif irrégulier : stænk

Nep matet das! Nor stænk das! = ne le tue pas ! Blesse-le simplement !

Autre verbe, plàmes utilisable tout comme stænges, mais l'impact est quelque peu différent.

Nep kagels æt skalev, o dem auk plàmes = Ne monte pas à cette échelle, tu vas te blesser.
Da nepjó ùt plàpmsun lokatev cyv! = il n'en est plus à une parole blessante près !
Omne plàmse, àt ultim mat! = Toutes blessent, la dernière tue.

De même, pour les substantifs, plàmys serait plus à rapprocher de "plaie".

Æt dysfreṅdan klim liyma ni das ùt reenem plàmys àt kàredev. = Cet amour déçu lui a laissé une grande plaie au cœur.
Ka haba ùt opan stængys àt tibjav. = Elle a eu une blessure ouverte au tibia.
Çektep da vedjă àt plamys sed bjoçhev, da dem paamă. = Dès qu'il vit la plaie à son ventre, il s'évanouit.

Bleu

Blu, c'est la couleur ;
bluk, c'est le fromage ;
blumat, c'est l'hématome<ref>Pas mortel, qu'on se rassure : -mat, de hemat, pas de mat!</ref>.

Blindage

Kyrekat, c'est le dispositif ;
kyredat, c'est le fait de le disposer.

Blister

Formation du mot kaṅpàkat :

kaṅg = carcan
olpàkat = emballage.


Bœuf

Si c'est spécifiquement l'animal opéré qu'on évoque, on dira çkuboov :

Ar habe ternek-hep bovse: quàt boovedse, dektin boovexe ea tinek-ùt çkuboovs = Ils ont 37 bovins : 4 taureaux, 12 vaches et 21 bœufs.

Si c'est plutôt la viande, on utilisera plus simplement boov<ref>"Chez le boucher, toutes les vaches sont bœufs, chez le maroquinier, tous les bœufs sont vaches". Citation à peu près intraduisible en aneuvien, dans la mesure où boov évoque aussi bien la vache du maroquinier que le bœuf du boucher.</ref>

Ed rextad pœr ùt kóstes booven! = Mon royaume pour une côte de bœuf !

Boire

Employé transitivement, se traduira toujours par bev ; on fera attention au cas du complément qui suit :
bev ùt kàhwas = boire un café
bev (àt) kàhwan = boire du café
bev ùt vasev = boire un verre (c'est le contenant).
Employé intransitivement, on utilisera l'un ou l'autre de ces deux verbes :
bev/tryg bœtejev = boire à la bouteille.
Æt kamel bev nep reç. = Ce chameau ne boit pas assez.
Tet or tryge ber olvindun, or kjas pagente aṅt troçhun. = Si vous buvez pour oublier, veuillez payer avant de consommer.


Bois

La matière extraite de l'arbre se traduit xyl. L'ensemble d'arbres, assimilable à une forêt (sylev) se traduit tæntul.


Boissons alcoolisées... on non ?

Pour la traduction en aneuvien, la différence est essentielle ! de même que pour le verbe "boire" (intransitiement). Une boisson alcoolisée se dit trygáṅt (y compris les vins, bières<ref>Une bière sans alcool se dira malgré tout "trygáṅt". Il y a quand même de l'alcool... en quantité minime, soit...</ref> & cidres). "Alkoolendan trygáṅt" est un pléonasme, tandis que "alkoolendan beváṅt" est un non-sens.


Boîte

Boîte de nuit = geṅçhoos
Boîte de vitesses = ratiosent
Boîte noire = notbòk.

On tâchera de ne pas confondre avec un bac : bók.

Bon

L'adjectif se dit lood, le nom se dit lódnot.

Eg hab tiyn lódnoce mintrĕfynen pœr ær prodœnkteve. = J'ai deux bons de réduction pour ces produits.

Toutefois : Eg hab ep loods? = j'ai bon ?.


Bord

Lidùl, de

lit = limite
lt = ligne

représente tout ce qui constitue, au propre ou au figuré, une limite :

Ere faarar àt lidùls àr maaren = nous sommes allés au bord de la mer.
Àr ere àt lidùlev àr làkrymeve = ils étaient au bord des larmes.

Bord ne se dit que pour un véhicule.

Ar erer tœsaṅd-ternèrent bordev tev à xhip liymă àt bànkes = Ils étaient 1300 à bord quand le navire quitta le quai.

Bordel

Représentées en français par un seul nom, ces deux réalités sont chacunes représentées par un nom aneuvien bien différent.

Dysòrdnestat ~ désordre
Praskenoos = maison de prostitution.

L'interjection a plusieurs traductions dont le sens est souvent assez éloigné des deux sens originaux : kartàj! rechæk! etc.


Border

Lidùlen correspond au bord (d'un pays, d'une mer, d'une falaise etc).
Àt Alzàs çem lidùlen per àt Rhiynev àt æstev = l'Alsace est bordée par le Rhin à l'est.
suvrètes ùt kàms, ùt kolventes, suvrètes ni okèndus = Border un lit, une couverture, border quelqu'un.
sercíles ùt recils = border un filet
zhorbhun ù vlims = border une voile.


Botter

Adbœt, c'est chausser :

Àt adbœtan gat = Le chat botté (Ch. Perrault)

Obbœt,

employé transitivement : Da çem dora obbœt àt koψ. = Y s'est fait botter le c...
ou intransitivement : Da obbœta ùsars. = Il a botté en touche.

C'est "frapper avec le pied".

Tuplàc, c'est botter, dans le sens de "plaire beaucoup".

Ùt abnet kœm ors? Teràd tep æt kjas enplàc ni es! ankh àt nox! = Une soirée avec vous ? sûr que ça m'botterait ! même la nuit !

Bouche

Se dit (pour l'être humain et beaucoup d'animaux, à l'exclusion des carnivores exclusifs) sylm, notamment si on parle de la bouche dans son entier, incluant donc toute la mâchoire, la langue, le palais, le larynx...
Si on ne veut parler que de la partie visible (les lèvres surtout) on peut éventuellement dire sylma. Toutefois sylma est à utiliser avec précaution : certaines versions réservant à ce mot une application ni gastrique ni linguistique pour l'organe considéré.

Toute autre bouche (égout, aération...) se dit opnys.

Bouchée

Qu'il s'agisse de la friandise ou bien de l'utilisation dans les expressions "n'en faire qu'une bouchée, mettre les bouchées doubles...", on utilisera le mot silmàk, mot-valise formé à partir de sylm (cf ci-dessus) et de làkis (plein) : le L sert deux fois. On pourrait même faire un rapprochement avec smlàk = embrasser à pleine bouche :

Æt tol Ubæren, æt kœgarkad Myrjam mir habéa nor ùt silmàx cyn! = Ce pauvre Hubert, cette cougar de Myriam n'en aura fait qu'une bouchée !

Boucherie

Bofteskop, c'est la boutique où on détaille et où on vend la viande ;
hematri, c'est un carnage.

L'artisan et vendeur de ladite viande et l'auteur dudit carnage sont respectivement boftedu & hemàtordu.

Bougie

Kaṅdlin pour s'éclairer, à défaut d'une lampe électrique ;
lehínsat à l'usage d'un véhicule à moteur thermique :
àt lehínsat aṅwármdat, pœr àr diesel motorse = la bougie de préchauffage, pour les moteurs diésel.

Bouquiner

Bœke : activité culturelle qui peut tout-à-fait avoir lieu dans une bibliothèque.
gokáper : activité physiologique, propre à certains animaux, qu'il serait étrange de voir pratiquer dans une bibliothèque !

Bourreau

Traduit en aneuvien par trois termes dont les contenus sémantiques sont assez différents :

Matperdu : celui () dont le métier (perov) est de tuer (mat).
Soçhrídu : celui () qui tord (Çhrjes) les corps (som). Synonyme possible : tràvydu = tortionnaire.
Kareçhrídu = bourreau des cœurs.

Bout

Kun, c'est la fin, au sens propre, comme au sens figuré :

Eg vedj àt kuns àt vegtùpen. = je vois le bout du tunnel.

Băt, c'est un morceau :

Gevent æt băc brœṅden nis es, kjas plàcit os. = Donne-moi, ce bout d'pain, s'il te plaît.

Bouton

Miklósat, en nacre, métal ou plastique, il sert à fermer un vêtement.
tuk, c'est l'extrêmité d'une branche annonçant la poussée d'une feuille, ou d'une fleur.Par extens. (argot) : clitoris.
pỳçh < pĕçhyt (cf pustule)
dixát, qu'on tire (avec deux doigts) ou qu'on appuie (avec un seul).
puto : autres définitions (insigne, fleuret, par exemple) ou bien terme général, synonyme des précédents.

Bracelet

Les mots "bracelet" et "menottes" se traduisent un aneuvien par 2*2 version dumême mot :

bracelet paire de menottes bracelets paires de menottes
N pœngring pœngringge pœngringe pœngringger
A pœngringes pœngringges pœngringese pœngringgese
G pœngringen pœngringgen pœngringene pœngringgene
C pœngringev pœngringgev pœngringeve pœngringgeve

Braie

Les définitions numérotées sont

1 legverat
2 & 3 pràj
8 muvál
10 pislat

Branchement

Çhĕdat, c'est l'action de brancher, çhĕsat, c'est le dispositif une fois obtenu.

On remarquera les deux traductions de "faire un branchement" :

Dorun ùt çhedac
Fàktun ùt çhesac.


Branler

  • Zùqe est utilisé comme verbe intransitif :
Æt sedjo zùqe: tet eg dem sedj en, a dem kjas kòlapes. = Cette chaise branle : si je m'asseyais dessus, elle s'écroulerait.
  • Zùges est plutôt utilisé comme verbe transitif :
Da zùgsă àt Pœnxac omne tàvegeve do nepùt lorèdă. = Il branla la poignée dans tous les sens, mais rien ne se passa.
Da bytàlen nep àr kàbinse àr goskòpene: à erlàj nolenzhun ùr vidéose ea dem zùgsun qiydas dav ad. = Il ne fréquente pas les cabines des sex-shops : il préfère louer des vidéos et se branler tranquillement chez lui.
  • Nexhát a une connotation complètement différente et l'acception diffère selon qu'il est actif ou pronominal ; le terme est aussi vulgaire en aneuvien qu'en français.
Quas ep o nexhátun? = Qu'est-c'tu branles ?<ref>De par le fait, le dialogue :
— Qu'est-c'tu branles ?
— Moi.

n'est pas traduisible en aneuvien.</ref>

Ed kervœntese, eg dem nexhàt cyn! = Tes problèmes, j'm'en branle !

Braquage

Bràgdat est du ressort de la mécanique ;
hràkdat est du ressort du crime.

Brasserie

Dans une brasserie (ælfaktur) on y brasse de la bière ; dans l'autre (ælklem), on la boit... et on y mange.

Brevet

Ces deux mots sont synonymes, toutefois, le second ne s'applique qu'aux inventions alors que le premier peut également s'appliquer aux diplômes scolaires et univerrsitaires, d'ailleurs... Adkógnet = reconnaissance fljo = feuille.
Brovet est un à-postériori sur lequel est construit la traduction de "breveter" : broveten.

Bricoleur

Le terme principal, geqydu, est formé de
gektordat = montage
qyt = petit
Les deuix mots suivants expriment davantage le manque de professionalisme dans la description d'une réalisation ;
vorepdu utilise comme radical, l'anacyclique de perov (métier)
neçhekdu est, lui, carrément péjoratif.

On retrouve des nuances similaires dans geqydat & neçhekdat.

Da dor geqydaten omen sœndaw in sed starkœbev = Il fait du bricolage tous les dimanches dans son garage.
Or çhœlen ep æc adfíkentyn? Eg ep æc neçhekdaten! = Vousz appelez ça une réparation ? J'appelle ça du bricolage !</font>

Brochette

Spisting, de

spiys = manger
ting = tige<ref>au sens propre. Sinon, on dira :
Da inga ù spisdul nexoven = il mangea une brochette d'agneau (in n'a tout de même pas mangé la tige !</ref>.

Dùltul, de

dùlt = ligne
tœl = ensemble.


Brouter

Àt boovek parínzh ea't agervik tomút. = La vache et le tracteur broutent.

Brûler

Ignes (actif) ; igen (ergatif).

Ar ere ignesun ùr vone papiyrse = Ils brûlaient de vieux papiers.
Æt xiyl igen laakas = Ce bois brûle difficilement.

Buffet

Jàleskig, c'est le meuble, plus particulièrement assez bas (hauteur de taille), où on y pose des parts que les convives saisissent eux-mêmes :
Àr àspyse ea'r ùspyse • àt jàleskigev = les hors d'œuvre et les desserts sont au buffet.
Jàlespis, c'est le repas.
Àr spiysate erer ùr jàlespise; cenev la çem ere særve. = Les déjeuners étaient des buffets ; au dîner, on était servis.
Jàlesklem, c'est là où on le sert (Parasynonyme : dem-klem)
Tet o vel spiys loot, pùze à stàtyns; àt jàlesklem • fàman! = Si tu veux bien manger, va à la gare ; le buffet est renommé !

Bulletin

Se dit en général Tyflío (flio = feuille de papier)

pagflío _ de paye
skolflío _ scolaire
salunflío _ de santé
skrflío _ de vote

Bûche

Formation du mot xiyrys :

xiyl = bois
ziyrys = tranche.

Cette tranche étant, en fait, plutôt épaisse. Mais le mot peut indiquer, implicitement, un certain volume.Pour la bûche de Noël (inconnue en Aneuf), on dira plutôt lunkaag.

Bûcheron

On notera bien que :

le U de xiyrydu ne se prononce pas comme celui de xiyrytul.
xiyrykad n'est pas l'épouse du xiyrydak mais une femme dont le métier est de couper du bois.

Bureau

Entre les deux extrêmes :

Bùro signifie le sous-main disposé sur la table de travail
Bùrmes signifie la table sur laquelle est placé ledit sous-main.
Bùrsal signifie la pièce dans laquelle se trouve cette table.
Et pour désigner un groupe de responsables d'une collectivité (entreprise, commune, association...) on dit... bùro.
Quant à "employé de burau"<ref>Ou bien "bureaulier" (Le Père-Noël)</ref>, il se traduit par bùrodu<ref>Mais "un membre du bureau" se traduira : ùt inesdu àt bùron.</ref>.

Bureaucrate se dira... burokrádu [byʁoˈkʁɐdy].

Le terme koṅtœr (À-post, Norge.jpg bokmål kontor) est utilisé dans des mots comme

postkóṅtœr [pɔɬkɔ̃nˈtuːʁ] = bureau de poste
elamykóṅtœr [ɛlɐmiˈkɔ̃nˈtuːʁ] = bureau de tourisme
zhimkóṅtœr [ʒimkɔ̃nˈtuːʁ] = bureau des pleurs.

Bus

La forme contractée d'"autobus" (omnibus autonome → solpabus) est l'ultra-à-postériori bus. Un trolleybus se dira pærsbus (de pærsh + bus).

But

Au sens propre, se traduit par l'apostériori gool, sinon, on utilisera berat<ref>On fera attention à la séparation des syllabes pour ce mot : ber•at</ref>.


Buter

Eskemt se rapproche de "trébucher".
Esrat se rapporte au substantif esrasat (butoir)
Dem oporles se rapproche de "s'obstiner".
Ogmat, c'est tuer.

Butoir

Une date-butoir se dira esradàt.


Butor

L'oiseau se dira bùtorav, l'individu mal dégrossi se dira bùtordu.


Retour : B


<references/>