Interfrançais : textes

De Ideopedia
Révision de 20 juillet 2013 à 17:43 par Ajai (discussion | contributions) (Nouvelle page : PLURALITA DESO MONDI Da si forma primu, la ida de existensa de oter mondi natoe meme tempa je siensa oksidentu da Greka antiku. So fata ete soyumen romarkabelu, suretute s’il ete ...)

(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)

PLURALITA DESO MONDI

Da si forma primu, la ida de existensa de oter mondi natoe meme tempa je siensa oksidentu da Greka antiku. So fata ete soyumen romarkabelu, suretute s’il ete konsidereo je setu ipoteza nepatute konserne korpi selestu vorabelu, sole planeti je Grekori enerekistro sistemente movemeni, ne mem les etolli fixu, may le oter universi, siteo enedeyor de porteya sensoryelu de homa. De apreso termi de le filozofora greku Epikur (341-270 av. J.-C.) : « Ete apeleo monda (kosmos) unu porseyon sirkonsokreo de soyel (ouranos) ji konutene korpi selestu, unu tera, e tute fenomeni selestu, je disolva fari tomber konfuziemen tute so konutene sue. So ete unu morseo rotrenkeo inefinimen (apeiron) e borneo par unu limita, ete raru o ete densu, o ete revolente, o ete staseyonu : si kontori ete tento sferiku, tento trianagalu, tento ene tute oter forma. » Par setu defina, tute fenomeni vorabelu depay la Tera, ji Tera ene propera, Soleya, Luna, planeti e etolli fixu, eto konsidereo kom etente parta do monda uniku, sensoryelumen aksesibelu ala homa. Le kesteyon sureprenu je pozo Grekori eto : ete so le monda vorebelu ropresente Tuta, Universa, o ete posibelu de oter parta je koexiste inumberabelu mondi veka so tipa, jakunu porveo planetemen e etollemen ? Je Siensa, enekor si balabuti da, avo tenteo embraser oter mondi veka unu vizeyon yolistiku, alore meme je nose monda properu demoro telemen inekomparendu, pove sembeler presomptoso. Voso precizemen so je, ayu 18e sekolar, le filozofora de Natura Walter Charleton reproko ala setu kroyensa greku deso tempi arakayaju, soy demendete veka rayeson porejo setu promeyer pensori « […] etendo loy sopekuli ayudelu limiti e konufini de so monda vorabelu, juska le multituda de oter mondi ayudehor, ayusi vastu, ayusi gloreyoso, ayusi rikosu ene vareyeti de formi, alore je loy komparenda nepa mem arivo yu buta deo difisoli iso-basa, e je mem la herba ji lei folo, e leso inusekti, si minusu leo etoe, kom evora, meto koreyesa loy rodu eprovomen. »


Traduction mot à mot

LA PLURALITE DES MONDES

Dans (sous) sa forme primaire, l’idée de (l’) existence d’autre (s) mondes naquit (en) même temps que la science occidentale dans (la) Grèce antique. Ce fait est en soi remarquable, surtout s’il est considéré (si on considère) que cette hypothèse pas du tout concerne (les) corps célestes visibles, ces planètes que (dont) les Grecs enregistraient systématiquement (les) mouvements, ni même (les) étoiles fixes, mais les autres univers, situés en dehors de la portée sensorielle de l’homme. D’après les termes du philosophe grec Epicure (341-270 av JC) : «  Est appelé monde (kosmos) une portion circonscrite du ciel (ouranos) qui contient (des) corps célestes, une terre, et tous (les) phénomènes célestes, que (dont) la dissolution fera tomber confusément tout ce contient elle (ce qu’elle contient). C’est un morceau retranché infiniment et borné par une limite, étant (soit) rare ou étant (soit) dense, ou étant (soit) en révolution, ou étant (soit) stationnaire : ses contours sont tantôt sphériques, tantôt triangulaires, tantôt dans toute autre forme. » Par cette définition, tous (les) phénomènes visibles depuis la Terre, qui (dont) la Terre en propre (elle-même), le Soleil, la Lune et les étoiles fixes, étaient considérées comme étant (faisant) partie d’un monde unique, sensoriellement accessible à l’homme. La question surprenante que (se) posaient les Grecs était : est cela (est-ce-que) le monde visible représente le Tout, l’Univers, ou est (est-il) possible d’autre part que coexistent d’innombrables mondes avec ce type ( de ce type), chacun pourvu planétairement et étoilément (de planètes et d’étoiles) ? Que (la) Science, encore ses balbutiements dans (dans ses) avait (ait) tenté d’embrasser (les) autres mondes avec (dans) une vision holistique, alors même que notre monde propre (propre monde) demeurait tellement (si) incompréhensible peut sembler présomptueux. Voici précisemment ce que, au 18ème siècle, le philosophe de (la) nature Walter Charleton reprochait à cette croyance grecque des temps archaïques, se demandant avec raison (à juste titre) pourquoi ces premier (s) penseurs « […] étendaient leurs spéculations au-delà (des) limites et (des) confins de ce monde visible, jusqu’à la multitude des autre (s) mondes au-dehors, aussi vastes, aussi glorieux, aussi riches en variétés de formes, alors que leur compréhension ne pas même arrivait (n’arrivait même pas) au bout des difficultés ici-bas, et que même l’herbe qu’ils foulaient, et les insectes, si minuscules sont eux (qu’ils fussent), comme le ver, mettaient leur curiosité rude-épreuvément (à rude épreuve). »

Steven J. Dick


Mots particuliers :

- L’article masculin « le » peut s’écrire également « le » devant un nom au pluriel (le oter universi, les autres univers).

- Emploi de « ji » et « je » pour « dont » : ces planètes que (dont) les grecs enregistraient systématiquement (les) mouvements) », qui (dont) la terre en propre (elle-même), le Soleil, la Lune et les étoiles fixes …

- « Est-ce-que » se traduit par « est cela ».

- « Si » adverbe se traduit par « telemen » (telemen inekomparendu, si incompréhensible).