Chilloïen

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  Chilloïen
Cillô (ba)
 
Année de création Création 20 février 2013
Auteur Kotavusik2 (Kotave)
Régulé par
Nombre de locuteurs
Parlé en
Idéomonde associé Chillo
Catégorie Persolangue
Typologie Langue mixte, VOS
Alphabet Latin (+ Æ et Ü)
Lexique
Version
Codes de langue
ISO 639-1
ISO 639-2
ISO 639-3
Préfixe Idéopédia IDEO_CLO

Le chilloïen est une langue créée en 2013 à partir d'autres projets idéolinguistiques abandonnés, ainsi que d'autres (idéo)langues, en particulier l'elko et le kotava, ainsi que de l'allemand, de l'anglais, etc. Étymologiquement, il se rattache aux langues priomiques, et a aussi été influencé au cours des siècles par les langues germaniques et romanes.

Histoire

Je renvoie mon bien-aimé lecteur à la page sur le Chillo pour une comparaison entre les deux.

L'histoire du chilloïen commence avec les premières langues priomiques, parlés dans la ville de Priom et ses alentours dès le Xe siècle avant Jésus-Christ. Son ancêtre le plus direct est le celluïen, dont il est considéré comme l'aboutissement.

La langue de la Prioscie, l'entité politique la plus influente de l'époque, était le priosque, dont l'histoire fut jalonnée de période d'unité (en simultané avec les unités de l'empire) et d'éclatement en de multiples dialectes (lors des relâchements de l'unité).

Ce fut lorsque la Prioscie fut définitivement évincée que, paradoxalement, le priosque fut unifié le plus durablement. La langue de l'ennemi, le leuman, possédait plus de traits priomiques archaïques, mais avait aussi été plus réceptives aux apports indo-européens, qui avaient émigré en Priomie dès le IVe millénaire. Ce fut après l'éclatement des deux empires que l'ilkide fut le plus reçu comme langue de prestige.

Cet idiome n'avait déjà plus grand chose du priosque initial : seulement quatre cas (nominatif, accusatif, génitif et circonstanciel), des postpositions remplacées par des prépositions, beaucoup de diphtongues qui perdureront en celluïen, etc. La conjugaison, complexe et synthétique, se simplifie et entreprend un processus d'analytisme qui se poursuit encore en chilloïen. La langue devient raffinée, en partie épurée de ses emprunts à l'indo-européen, et ses formes s'enrichissent.

Après la révolution d'Emeins au VIe siècle, ce fut le celluïen, jusqu'alors dialecte ilkide et langue maternelle du nouveau monarque, qui devint la langue du pays. Avec la montée en puissance du Cellu, ce fut cette langue qui prit la place de l'ilkide, bien qu'avec difficulté lors des premiers temps. Ce ne fut qu'au IXe siècle, lors de l'émigration en Priomie de nombreux Germains - dont beaucoup étaient des Vikings - que le celluïen gagna petit à petit ses lettres de noblesse. Au XIe siècle, Larral Limmel écrit l'épopée Irnsk, dont le héros éponyme doit vaincre le terrifiant Grüfs, emprunté au grec et aujourd'hui utilisé par antonomase pour « griffon », faisant ainsi du celluïen le seul support de la littérature pour les siècles à venir.

Lors de la guerre miano-orientale, de 1266 à 1363, le celluïen s'enrichit de beaucoup de termes mians, dont certains venaient tout droit d'Acrigie, comme fayik ("maître", venant d'un terme méan désignant les fils (ik) de la mer () et qui désignait les Acrigiens). À cette époque, le celluïen était déjà devenu ce que les linguistes appellent l'ancien chilloïen. Le nom Keillowo (Cellu) était devenu Killow, et la forme Cillô actuelle allait bientôt apparaître, avant de se généraliser au XVIe siècle. C'est à cette époque qu'on parle de moyen chilloïen. Enfin, on parle de chilloïen moderne, tout du moins naissant, à partir du milieu du XVIIe siècle.

Grammaire du Chilloïen

Phonétique

Accentuation

Digrammes

Alphabet

Substantifs

Déterminatifs

Pronoms

Prépositions

Adverbes

Conjonctions

Ordre des mots

La typlogie syntaxique suit globalement l'ordre V – COS – COD – S.

  • une préposition précède le mot qu’elle introduit ;
  • les particules verbales précèdent le verbe ;
  • l’adjectif épithète ou nom au génitif précède le nom qu’il qualifie ;
  • l'adjectif attribut suit le verbe ;
  • un adverbe précède le mot auquel il se rapporte ;
  • le complément circonstanciel se place à la périphérie de la proposition, à son début ou à sa fin, de manière à ne pas gêner son sens global.

Conjugaison

Textes et phrases

Brubst