Miava
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Année de création | 2012 | |||
Auteur | Kotave | |||
Régulé par | ||||
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Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique Langue expérimentale Langue auxiliaire | |||
Typologie | Langue a priori langue a posteriori Langue mixte | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_MIA |
Sommaire
Historique
"Miava" vient de mia no ba, la "langue du peuple" (peuple-par langue), le "peuple" étant les mians, dont les ancêtres étaient les méans (meya*). Ce peuple à l'histoire méconnue fut envahi par la mer par les acrigiens, dont la langue, l'acrig, agit comme un superstrat sur le miava ancien. L'acrig, qui s'écrivait avec l'alphabet grec, a légué beaucoup de vocabulaire et son écriture à l'idiome mian. Longtemps le miava acrigien était privilégié à l'écrit, voire à l'oral, et autrefois certains textes n'étaient écrit qu'avec une majorité de mots acrigo-miavans, et avec l'alphabet grec.
Alphabet & prononciation
Contrairement à celle du borcilien, la prononciation du miava ne porte pas de problèmes majeurs. Les associations de consonnes sont assez rares, le tout est très vocalique.
Quelques lettres qui ne sont prononcent pas comme en français : C [S], G [g], H [h], Ŋ [ŋ], R [r], U [u ], X [x] Une lettre un peu spéciale est le Ŭ. Sa prononciation est un peu fluctuante selon les régions, et il se trouve surtout à la fin des mots. Il sert juste à ce qu'un mot ne se termine par un son consonantique, aussi il est parfois presque inaudible.
Il n'y a pas vraiment d'accent tonique, juste une séparation soignée entre les mots. On trouve aussi quelques voyelles longues, signalisées par un macron, devenant assez rares de nos jours. Exemple : ō (grand) est de plus en plus remplacé par daha.
Morphologie
Grammaire
Les verbes
Les verbes sont à la base des participes actifs en miava, précédés d'e par défaut. L'infinitif est en fait un nom, comme en kotava, d'ailleurs formé avec le même suffixe -ra.
Par exemple (e) di signifie "(être) possédant" → "avoir"
Quand e se trouve après le verbe, on obtient le passif → di-e "appartenir à"
A la place d'e, on peut avoir ga (rendre) → ga di "doter", ga di-e "donner" ; ou encore ya → ya di "obtenir"
Le présent de l'indicatif
Il faut savoir que les mots ne peuvent se terminer que de trois façons différentes en miava :
- Par une voyelle ;
- Par un -ŭ, omis quand il est suivi d'une voyelle. Cela revient à dire que le mot se termine par une consonne ;
- Par un -n, qui devient -m ou -ŋ selon la lettre qui suit (mais reste ν avec l'alphabet grec).
Il existe donc trois groupes pour les verbes, qui correspondent à ces terminaisons de mot.
Tout d'abord, le premier groupe :
- 1re p s 2e p s 3e p s 1re p pl 2e p pl 3e p pl
- -mŭ -yŭ -× -mo -yo -n
Exemple avec di (avoir) : dimŭ (j'ai), diyŭ (tu as), di (il a), dimo (nous avons), diyo (vous avez), din (ils ont)
Le deuxième groupe est très simple à construire : il suffit d'ajouter un -a- entre le radical et la terminaison (ce qui fait qu'il ne peut pas y avoir à la fois un mot en -ŭ et un autre en -a, sauf rares exceptions). Seule la 3e personne du pluriel fait exception : elle n'est pas en -a mais en -o.
Exemple avec kabŭ (mordre, mâcher, presser, écraser) : kabamŭ, kabayŭ, kaba, kabamo, kabayo, kabo
Enfin, le troisième groupe est un peu plus complexe. Il donne :
- 1re p s 2e p s 3e p s 1re p pl 2e p pl 3e p pl
- m + n y + n n mo + n yo + n
- -nnŭ -nyŭ -n -mon -yon -ntŭ
Exemple avec ren (mourir) : rennŭ, renyŭ, ren, remon, reyon, rentŭ On remarque par exemple que man signifiera à la fois "c'est un homme" et "ils voient" (bien que satan soit plus courant dans ce sens), à partir des racines man (homme) et ma (euil).
On peut aussi remarquer quelques modifications liées au registre de langue : Le Y de -yŭ, -ayŭ, -yo, -ayo et -yon a tendance à être omis : diŭ, kabaŭ, dio, kabao, reon. Le N de la troisième personne du pluriel pour les verbes du premier groupe est souvent complété d'un -ŭ à l'écrit : dinŭ.
- E
E est l'équivalent du verbe "être". On préfère souvent l'omettre (c'est donc l'un des rares cas où l'on utilisera couramment les pronoms personnels).
- 1re p s 2e p s 3e p s 1re p pl 2e p pl 3e p pl
- emŭ eyŭ e samŭ/samo sayŭ/sayo san/so
Comme on peut le voir, e a trois radicaux au présent : e au singulier et deux au pluriel, correspondant au registre utilisé. Dans un registre soutenu, on utilisera le radical en s, et dans un registre familier le radical irrégulier sa.
=Les autres temps
Je n'ai pas encore planché à leur propos, mais je pense que j'utiliserai pour la plupart des auxiliaires.
Le pluriel
Le pluriel se forme de deux façons différentes selon le groupe du mot :
Si le mot se termine par -ŭ, on retire cette terminaison, double la dernière consonne et fait terminer le mot par un -i. Exemple : berŭ (ours) → berri
Si le mot se termine par une voyelle ou par -n, on ajoute le déterminatif vu. Exemple : cima (soleil) → vu cima
Autrefois le pluriel était très utilisé (influence acrigienne). Aujourd'hui beaucoup moins.
LES NOMBRES
Contrairement à ceux du sprante que j'avoue avoir un peu bâclé par manque d'expérience (et je le regrette amèrement aujourd'hui), j'ai fait en sorte que les nombres miavans me plaisent le plus possible. J'espère que ce sera aussi le cas pour vous.
Syntaxe
Lexicologie
Chiffres et nombres
Les chiffres sont :
- 0 nedŭ
- 1 ki
- 2 pekŭ
- 3 lekŭ
- 4 payŭ
- 5 intŭ
- 6 tewazŭ
- 7 unaccitahŭ
- 8 ayusŭ
- 9 kammŭ
Les dizaines correspondantes se font en remplaçant le -ŭ final par un -a, sauf :
- ki → sa
- payŭ → pārŭ
On forme ainsi intalekŭ (cinquante-trois), kammatewazŭ (quatre-vingt-seize), etc.
Remarquez qu'unaccitahŭ a une forme plus courante naccŭ.
Par ailleurs la conjugaison des verbes correspondants ("être" + nb) se fait au singulier.
Enfin on peut relever quelques irrégularités : peka + ki → pegaki et leka + ki → legaki
J'ai déjà les nombres pour cent, mille et dix mille mais je les garde encore un peu au cas où je les changerai.
Échantillon
Exemple de texte
Idéomonde associé : Le XXX
Liens
Notes
<references/>