IDEO GTA Déclinaison
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Il existe une déclinaison en gelota, qui comporte quatre cas, chacun existant au singulier et au pluriel. Dans les noms (communs, c’est-à-dire marqués par une première voyelle en « -e- », ou assez rarement propres, ceux qui ne sont pas marqués par le préfixe « ta- »), les adjectifs (première voyelle en « -i- »), les adverbes (première voyelle en « -o- »), et les mots composés avec l’un d’eux (première voyelle en « -ā- ») c’est la troisième voyelle qui la marque. Le gelota est une langue accusative (et non ergative), les cas sont donc nominatif, accusatif, génitif, et datif.
Sommaire
Tableau
Nom du cas | Lettre utilisée | Usage principal Voir détails plus bas | |
Singulier | Pluriel | ||
Nominatif | a | u | Sujet |
Accusatif | e | ō | Complément d’objet direct |
Génitif | i | ā | Complément du nom |
Datif | o | ē | Complément d’objet indirect |
Étude des cas
Nominatif
Le nominatif est le cas du sujet (actant dans les phrases actives, ou patient dans les phrases passives) et de l’attribut du sujet.
Le nominatif est le « lemme », c’est-à-dire la forme que l’on trouvera dans le dictionnaire, le plus souvent au singulier (sauf pour les mots qui n’existent qu’au pluriel).
Accusatif
L’accusatif est le cas du complément d’objet direct.
Certains verbes ont un double accusatif. Il s’agit alors nécessairement d’un nom de personne ou d’animal et d’un nom d’objet. Très peut de verbes cependant utilisent une telle tournure, le gelota préférant l’utilisation de préfixes adpositionnels (qui eux-mêmes sont gouvernés par le génitif), cependant, utiliser un tel préfixe avec un verbe utilisant le double accusatif est une faute, courante à l’oral (où son utilisation peut être considérée comme pédante) mais pas à l’écrit.
- Ex: Dakara<ref>Dakōra signifie normalement « dresser » lorsque l’objet est un animal.</ref> gelote kehate mi.
- J’enseigne le gelota à mon chat.
Génitif
Génitif absolu
Datif
Un cas particulier : le vocatif
Il n’y a pas à proprement parler de vocatif (cas de l’apostrophe) en gelota. Une habitude, considérée comme fautive à l’écrit, consiste à ne pas prononcer la dernière voyelle et joue le rôle de vocatif. C’est le seul cas où l’architecture CVCVCV n’est pas respectée. Dans ce cas, si on souhaite malgré tout utiliser le vocatif à l’écrit (par exemple dans un dialogue), la dernière voyelle est remplacée par un point-en-haut en becoĉa, et par une apostrophe (qui porte donc bien son nom) en romanisation.
Notes et références
Notes
<references />