Jauluske lennata (poème de Gérard de Nerval)
VERS DORÉS
Homme, libre penseur ! te crois-tu seul pensant
Dans ce monde où la vie éclate en toute chose ?
Des forces que tu tiens ta liberté dispose,
Mais de tous tes conseils l’univers est absent.
Respecte dans la bête un esprit agissant :
Chaque fleur est une âme à la Nature éclose ;
Un mystère d’amour dans le métal repose ;
« Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant.
Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t’épie :
À la matière même un verbe est attaché…
Ne la fais pas servir à quelque usage impie !
Souvent dans l’être obscur habite un Dieu caché ;
Et comme un œil naissant couvert par ses paupières,
Un pur esprit s’accroît sous l’écorce des pierres !
JAULUSKE LENNATA
Andu ! Eleh rażmu dek ont yeb razt ?
Men thei sœg haṙ men koṡy jeüeh blorch :
Eledseh yes jis, yentuis, ontohsut
Ebbó bertas yes Nuidä neyt ambün.
Ais iẋ hɯo kizelo süvviskad,
Elk loi jud sto esbloiund cel Sova,
Sciel myssazam hevasazes vuft,
« Koṡy ekvet ! » æb na jé yes toruzt.
Ais yo vissum gnisai parogm vergua
Semth to hemä sonnera yesont sto...
Mei temsok at o uhelthas erung !
Mangaṅ men sorn sunda sai lokt Ellu ;
Æb hud yenaier ran selkt nob veldra,
Jateh jud truċt nith at esçrüg horuɯs !