Dhaliran (langue)
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Année de création | 2009 | |||
Auteur | Denis Lefort | |||
Régulé par | — | |||
Nombre de locuteurs | — | |||
Parlé en | Dhalir | |||
Idéomonde associé | "Le Monde Perdu" (roman) | |||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | système d'écriture en cours de réflexion,retranscription latine | |||
Lexique | +/- 170 | |||
Version | 4 | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | — | |||
Préfixe Idéopédia | IDEO_DHA |
Dhaliran (prononcé [ða'liran]) est une idéolangue crée par Denis Lefort.
Il s'agit d'une langue faisant partie de l'idéomonde créé pour le roman Le Monde Perdu, parlée par les sidhalir, les habitants de Dhalir, une civilisation de la planète qu'ils nomment eux-mêmes Rytis.
Sommaire
Histoire interne
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Histoire externe
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Phonologie
Consonnes
Deux catégories de consonnes existent en dhaliran: les consonnes régulières et les digrammes. Les consonnes régulières ont chacune leur propre lettre dans le système d'écriture<ref>Le système d'écriture du dhaliran est toujours en cours de réflexion. Davantage d'informations seront données lorsque d'une version définitive sera créée.</ref> alors que les digrammes n'ont pas de lettre spécifique ni de prononciation spécifique.
Consonnes régulières
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Digrammes
Les vingt digrammes n'ont pas de prononciation spécifique. Chaque consonne comprise dans un digramme est prononcée séparément.
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Voyelles
Le dhaliran n'a que cinq voyelles. Il n'y a aucun diacritique.
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- = La voyelle e se prononce /e/ lorsque la syllabe a un accent tonique. Autrement, il est prononcé /ɛ/.
Voyelles longues
Les voyelles longues sont indiquées dans la retranscription latine par un accent grave, circonflexe ou aigu.
L'accent tonique
L'accent tonique est toujours sur la syllabe pénultième. Une racine monosyllabique ne possède pas d'accent tonique. Lors de l'agglutination de deux racines, l’accentuation de la racine modifiante se perd pour ne garder que l'accent tonique de la racine noyau, et cela, même si l'accentuation ne se trouve plus sur la syllabe pénultième. Lors de l'agglutination de deux racines monosyllabiques, un nouvel accent se crée sur la racine noyau.
Cependant, lors de l'agglutination d'un nom propre, l'accent tonique sera alors toujours sur la syllabe pénultième du nom propre.
Morphologie
Les mots en Dhaliran sont formés par l'agglutination de deux racines. Ces mots sont formés d'un noyau et d'un modifiant. Le noyau est toujours placé en premier, et ensuite vient le modifiant. Par exemple, les racines kala (arbre) et âj (groupe, ensemble) forment le mot kalâj (forêt). Ce mot nouvellement formé peut être considéré comme une "racine composée", et peut toujours accueillir une nouvelle racine.
Une racine "simple" peut s'utiliser seule. e kala = l'arbre.
L'assimilation
Il est interdit d'avoir plus d'un élément long (voyelle longue ou consonne géminée) dans une racine ou une racine composée. De plus, il est interdit de former des digrammes autres que ceux présentés dans la section phonologie. Il faut donc assimiler.
Les voyelles
- Si deux voyelles identiques sont côte à côte, et si aucune des racines ne comporte d'autres voyelles longues, les deux voyelles forment une voyelle longue. (se (être humain) + ek (sécurité) = sêk (garde, gardien).
- Si deux voyelles identiques sont côte à côte, et si la racine noyau a déjà une voyelle longue, les deux voyelles deviennent une voyelle simple. (cmêgo (art) + ok (arc) = cmêgok (tir à l'arc).
- Si deux voyelles identiques sont côte à côte, et si la racine modifiante a déjà une voyelle longue, transformer cette dernière en voyelle simple et les deux voyelles deviennent une voyelle longue. (hi (rire) + inûdh (petit) = hînudh (sourire)<ref>hi a été modifié et n'existe plus, mais je laisse l'exemple en attendant d'en trouver un nouveau.</ref>
- Si deux voyelles différentes sont côte à côte, on favorise la voyelle du noyau. (se (être humain) + ok (arc) = sek (archer).
- Dans tous les cas, si une assimilation crée une voyelle longue, si une consonne géminée existait, elle est transformer en consonne normale. (se (être humain) + edhhigal (guerre) = sêdhigal (guerrier).
Les consonnes
(Pour alléger le texte, j'ai omis d'écrire les digrammes, mais ceux-ci obéissent aux mêmes règles.)
- Si deux consonnes identiques sont côte à côte, et si aucune des racines ne comporte d'autres consonnes géminées, les deux consonnes se géminent. (ok (arc) + kala (arbre) = okkala (arc en bois).
- Si deux consonnes identiques sont côte à côte, et si la racine noyau a déjà une consonne géminée, les deux consonnes deviennent simples. (edhhig (bataille) + gal (général) = edhhigal (guerre).
- Si deux consonnes identiques sont côte à côte, et si la racine modifiante a déjà une consonne géminée, celle-ci devient simple et les deux consonnes deviennent géminées. (kur (chien) + rovvi (chasse) = kurrovi (chien de chasse).
- Si deux consonnes différentes sont côte à côte, favoriser la consonne du noyau. (dhosâj (village) + lêt (important) = dhosâjet (capitale).
- Dans tous les cas, si une assimilation gémine une consonne, si une voyelle longue existait, elle est transformée en voyelle normale.<ref>Je n'ai pas d'exemple pour ce genre d'assimilation.</ref>
L'harmonie des voyelles
Lors de la construction d'une racine composée, afin de diversifier la sonorité, si deux syllabes côte à côte ont des voyelles identiques (syllabes appartenant à des racines différentes), la voyelle appartenant à la racine modifiante et modifiée. Cette règle ne s'applique pas aux voyelles accentuées et aux noms propres.
- i devient y
- y devient e
- u devient o
- e devient a
- o devient u
- a devient e.
Exemple: se (être humain) + get (primitif, sauvage) = segat (barbare)
Syntaxe
Dhaliran est une langue de type OSV. Plus exactement arrivent dans l'ordre: le complément second, le complément premier, le sujet et le verbe.
e tcedhos cû ni cuteta
je bois de l'eau dans la maison
dans la maison / de l'eau / je / bois
De plus, certains mots ont une place précise dans la phrase:
- Les adjectifs sont toujours après le mot qu'ils décrivent. (la grande maison = e dhos nety )
- Les adverbes sont toujours avant le mot qu'ils décrivent. (manger rapidement = dhâl una)
- Les nombres sont habituellement après le mot qu'ils précisent. (sept maisons = idhos kyd )
- Les pronoms possessifs viennent après le mot qu'ils décrivent, mais avant un adjectif. (ma maison verte = dhos nes latsy)
Grammaire
Le genre
Le genre en dhaliran s'utilise pour préciser certains noms désignant des êtres vivants (genre féminin et masculin, femelle ou mâle) et également pour accorder des adjectifs (pour ceux-ci s'ajoute le genre inanimé, au besoin.) Les noms inanimés gardent leur forme originelle. Finalement, le genre neutre est utilisé pour les êtres vivants, lorsque leur genre est inconnu ou lorsque le pluriel est utilisé et qu'il désigne des êtres humains de différents genres. Lorsque la racine se termine par une voyelle, la consonne n vient séparer la racine et le suffixe.
- Forme racine: -- (sêk = un garde, féminin ou masculin); dhos = une maison);
- Genre féminin: -i (melani = une amoureuse);
- Genre masculin: -o (ngâlo = un élève);
- Genre inanimé : -y (dhos inŷdhy = une petite maison);
- Genre neutre : -u (isêku = des gardes (féminins et masculins).
Le pluriel
Il n'y a que deux nombres en dhaliran: le singulier et le pluriel. Le pluriel est formé de façon différente selon le nombre de syllabes comprises dans la racine du mot.
Deux syllabes et plus
Le pluriel des racines à deux syllabes et plus est formé en modifiant la voyelle pénultième. Si la voyelle est longue, la voyelle du pluriel sera également longue. Le pluriel ne prend pas en compte les affixes. Par exemple, l'adjectif sêkani (gardée) vient de la racine sêkan, le pluriel se fera donc sur le ê et non sur le a.
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Une exception pour i qui modifie la consonne qui la suit immédiatement, selon les règles suivantes. Les équivalents géminés sont inclus dans la liste.
i + n, m
ils s'interchangent (in = im, im = in)
i + ng
ng devient n (ing = in)
i + occlusives
ils s'interchangent voisés-sourdes (ip = ib; ib = ip, it = id; id = it, etc.)
i + affriquées
ils se changent en leur équivalent frictatifs (its = is; idz = iz, etc.)
i + frictatives bilabiales
ils s'interchangent voisé-sourdes (if = iv; iv = if)
i + dh
dh devient s (idh = is)
i + alvéolaires
ils se changent en leur équivalent post-alvéolaire, et vice versa (is = ic; iz = ij, etc.)
i + h
h devient k (ih = ik)
i + r, l
r et l s'interchangent (ir = il, il = ir)
Exemple: inŷdh = imŷdh; petits
Le pluriel des mots monosyllabiques
Le pluriel des mots monosyllabiques se forme en plaçant le préfixe i(n)- .
Exemple: e ngâl = e ignâl ; apprentis)
Les cas grammaticaux
Les cas sont regroupés en deux groupes, les cas d'espace et de temps et les cas de relation.
Les cas d'espace et de temps
Les cas d'espace et de temps se placent toujours en tant que préfixe.
- Cas adessif (près, à): ke- (kedhos = près de/à la maison)
- Cas inessif (dans): tce- (tcedhos = dans la maison)
- Cas subessif (sous): me- (medhos = sous la maison)
- Cas superessif (sur): le- (ledhos = sur la maison)
- Cas antessif (avant): pe- (petsem<ref>tsem est un vieux mot datant des débuts de la création de la langue. Celui-ci sera bientôt changé.</ref> = avant l'aube)
Les cas de relation
- Cas bénéfique (pour, pour le bien): ate- (atekur = pour le bien du chien)
- Cas maléfique (pour le mal): yte- (ytekur = pour le mal du chien)
- Cas causif, bien (grâce): ote- (otekur = grâce au chien)
- Cas causif, mal (à cause): ode- (odekur = à cause du chien)
- Cas comitatif (avec, en compagnie): use- (usekur = avec le chien)
- Cas privatif (sans): eka- (ekakur = sans chien)
- Cas de procédé (par, à l'aide de): iri- (irikur = à l'aide du chien)
Le vocatif
Le vocatif se place toujours en tant que particule indépendante située avant le nom. Il est utilisé pour apostropher ou interpeller quelqu'un, avec différents niveaux de politesse.
Le vocatif familier ou informel : ê. Il est utilisé pour appeler ou interpeller un ami ou quelqu'un de la famille. Appeler un inconnu avec ê est considéré comme impolis, ou même comme une provocation.
Le vocatif poli ou formel: esê. Il est utilisé pour appeler ou interpeller un inconnu, un patron, un maître et toute autre personne ayant un rang plus élevé que l'interlocuteur. Il est aussi utilisé par les enfants pour appeler leurs parents.
Le vocatif divin: esêdha. Il est utilisé pour parler aux dieux dans les prières ou dans les textes sacrés. Ce mot est strictement réservé aux dieux et ne doit être prononcé à haute voix que dans les temples. Il est considéré comme offensant de le prononcer ailleurs, et de l'utiliser pour interpeller quelqu'un d'autre qu'un dieu.
Le génitif
Il y a deux types de génitif en dhaliran, le génitif indéfini et le génitif défini.
Le génitif indéfini
Le génitif indéfini se forme en plaçant la particule ir entre deux nom, le premier étant celui à qui appartient le second. (seki ir ok = un arc d'un archer.) La particule n'est jamais modifiée par le genre ou le nombre. (siki er e inok = les arcs d'archers).
Le génitif défini
Le génitif défini se forme en plaçant la particule irê entre deux noms, le premier étant celui à qui appartient le second. (seki irê ok = un arc de l'archer.) La particule n'est jamais modifiée par le genre ou le nombre. (siki irê e inok = les arcs des archers.)
Notes
<references />