Elko Idsalpan
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Année de création | 2011 | |||
Auteur | Réatami, avec l'aimable autorisation de Ziecken | |||
Régulé par | — | |||
Nombre de locuteurs | — | |||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | Ídsalpá | |||
Catégorie | Idéolangue artistique | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | alphabet latin et idéoscript | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | — | |||
Préfixe Idéopédia | IDEO_EKI |
L'Elko Idsalpan est un dialecte de l'elko qui s'est développé dans le monde d'Ídsalpá après que l'elko académique soit arrivé. Il présente quelque ressemblances avec les autres langues d'Ídsalpá que sont le Crct'nl, le Finelianõn (dans une moindre mesure et jusqu'à une certaine époque), le Ϣołùnþy et la Langue des Cités d'Argent.
Cette langue a été créée par Réatami sur la base de l'elko développé par Ziecken.
Sommaire
Phonétique de l’Elko Ídsálpan
Le nouveau système repose sur une phonologie plus complexe
les voyelles distinguent des quantités et le diphtongue a disparu :
- Voyelles d’avant :
- A [a] aa [a :] e [e] ee [e :] i [i] ii [i :]
- Voyelles d’arrière :
- o [o] oo [o :] u [u] uu [u:]
Le système consonantique s’ « harmonise » par l’apparition d’autres consonnes :
Consonnes ponctuelles :
- Consones d’avant :
- P [p] / b [b] / f [f] / v [v] / m [m]
- T [t] / d [d] / s [s] / z [z] / n [n]
- Consonnes d’arrière :
- K [k] / g [g] / x [x] / gh [ɣ] / ñ [ŋ]
Consonnes molles :
- Consonnes d’avant :
- L [l] / r [r] / j [j]
- Consonnes d’arrière :
- W [w] / h [ç]
Liste des principaux changements phonétiques
- Les règles de disparitions de phonèmes lors des compositions claviques sont abolies.
- Une voyelle devant deux consonnes s’allonge. Le diphtongue ė est remplacé par ee devant une consonne ou une voyelle d’avant et par oo devant une consonne ou une voyelle d’arrière.
- Une consonne sourde entre deux phonèmes sonores se vocalise
- Une consonne occlusive sonore entre deux voyelles se spirantise
- Une nasale d’avant devant une consonne ou une voyelle d’arrière se transforme en ñ
- H ne disparait plus et se transforme en [ç] Sauf devant g et k qu’il spirantise.
- W en finale disparait et allonge la voyelle précédente
- Deux consonnes harmonisent leur point d’articulation en suivant la première consonne (sauf les consonnes moles qui ne subissent pas ces changements et ne les causent pas) ;
- Une consonne sonore en finale s’assourdit (mais comme les cas sont rares…)
- Plus aucune voyelle ne disparait avec l’ajout de suffixe
- Ex :
- KOW (langage, linguistique) + TAB (livre) + O = Koodavo / *Koodab
- DAW (groupe, commun) + WAK (char, véhicule, transport) + O = Daawago / *Daawak
- RAN (ciel) + WAK (véhicule) + O = raañwago / *raañwak
- KAN (feu) + DUL (bâtonnet) = Kaanzulo / *Kaanzul
- RAN (ciel) + BAW (corps) = Raanzaao / * Raanzaa (par changement de point et spirantisation)
- TAN (arbre) + GAR (pays) = Taanzaro / *Taanzar (comme ci-dessus)
- Omano + ei = Omanoo (*Omanooo)
- WEL + KOW = Welgoo (autre nom de l’Elko)
- Larsito tu sagsito → Larsito tu sagho → Larsito tu sagho (avec spirantisation de g en gh).
Grammaire de l’Elko Ídsálpan
La grammaire de l’Elko Ídsálpan est caractéristiquement plus flexionnelle et rigide que l’Elko académique. Voici les règles modifiant la grammaire. A part ces changements les règles classiques de l'Elko s'appliquent toutes.
Règles générales
- Le ligatif n’existe plus
- Les déclinaisons et les conjugaisons sont obligatoires.
- La négation se marque en fin de syntagme
- La syntaxe est plus vriable (mais les déclinaisons sont là !)
- Le politif est marqué par le circumfixe e-o
Le nom
- Il se termine par o au nominatif, par ao au génitif, par eo au locatif et par io au datif. Un nouveau cas fait sont apparition, l’accusatif noté par -uo
- Les cas ont des valeurs différentes, (nom = sujet réel ; acc = patient ; gen = possession ; loc = lieu, conséquence, cause, temps ; dat = bénéfactif, agent second)
- Lorsqu’un nom a deux cas, on utilise un préfixe et un suffixe, le préfixe est formé du simple suffixe casuel retourné. (ex : Ouego lami « il se voit »). Cette règles permet d'éviter les pronoms relatifs et réfléchis.
Le verbe
- Il varie toujours en temps, cette modification se fait par préfixation d’ingama (Ego waki’da → Egho da’wagi « il partait »). Le présent n’est pas marqué.
- Il se termine toujours par -i à l’actif imperfectif, par -ii à l’actif perfectif, par -ai au passif imperfectif et par –aii au passif perfectif)
- Les adverbes innuta sont remplacés par des préfixes correspondants composés de la consonne du Bela Daga suffixée de a (Ego gau waki → Egho Gawagi « il veut partir »)
- Les auxiliaires modaux qui ne sont pas innuta sont mis sans suffixes (pas de ligatif). Ils peuvent même être intégrés au syntagme (courant dans l’Elko du Pays Doré). (Ego nodu waki → Ego not wagi / Ego nozwagi « il doit partir »)
- Tout adverbe temporel est utilisé soit à l'intérieur du verbe en clé de "composition" soit comme clé nue (sans ligatif).
- Les types de phrase sont marqués par un préverbe de la même forme que communément.
Les adjectifs
- Ils se terminent par a et sont variables en temps, en aspect et en voix comme les verbes (en fait, ce sont des verbes conjugués et suffixés de a)
- Les participes sont donc partie intégrante des adjectifs, dont ils ne se distinguent plus.
- Le péjoratif et le mélioratif sont remplacés par des préfixes constitués de la même consonne qu'en elko et de la voyelle –e
Les conjonctions
- Elles se forment communément par une seule consonne isolée (qui doit donc s’appuyer sur le mot suivant). (on peut mettre une apostrophe pour aider les pauvres lecteurs)
- Il n’est plus possible d’utiliser une clé comme conjonction.
Les prépositions
- Elles sont formée d’une clé suffixée de –u (dernière persistance du ligatif) mais elles peuvent être aussi intégrées
Polysynthèse
- Il est possible d’univerber n’importe quel proposition, généralement seuls les locuteurs des provinces unies appliquent ce système (car la majorité de leurs langues sont fortement polysynthétiques, comme le montre le Crct’nl). Ce système s’étend en premier cas à un syntagme, mais il peut s’étendre à l’infini.
- La polysynthèse d’un nom suffixé de –ou peut traduire un génitif de composition ou de possession ; généralement le lien est très fort).
Exemple de traduction, avec sa comparaison en Elko académique
- Français
- "Bonjour, je me présente. Je m'appelle Leo. Et toi, quel est ton nom ?
- - Je m'appelle Landre, je suis prince d'ici, comment vas-tu ?
- - Très bien, merci. Je dois te quitter, au revoir.
- - Au revoir."
- Elko Ídsálpan
- « Eho, ouero mogi, rougheño Leo ; e t’ louho ?
- -Rougheño Laandare, ero oriwizo we, e lou Deendii ?
- -Ivala, tok, roowñeli lou, ove.
- -Ove.
- Elko Académique
- "Hei, Ero moki ri, keno ra Leo tu la ?
- - Keno ra Landare, Ero Oriwido kehoa, dėnka la ?
- - Ibala, tok, Ero rėwu neli li, bei.
- - Bei."