IDEO ANV Remarques Ab
Sommaire
- 1 Abattre
- 2 Aborder
- 3 Abrogation
- 4 Abrutir
- 5 Abstraction
- 6 Accident
- 7 Accompagner
- 8 Accord
- 9 Accoucher
- 10 Achat
- 11 Action
- 12 Activité
- 13 Admettre
- 14 Adorer
- 15 Adresse
- 16 Aérien
- 17 Affecter
- 18 Afin
- 19 Agaceries
- 20 Agapes
- 21 Âge
- 22 Agenda
- 23 Agneau
- 24 Aigle
- 25 Aigu
- 26 Aiguillage
- 27 Aimer
- 28 Air
- 29 Aisance
- 30 Alcool
- 31 Alerte
- 32 Aller
- 33 Alliance
- 34 Allonger
- 35 Allure
- 36 Amant
- 37 Amateur
- 38 Américain
- 39 Amortir
- 40 Amour
- 41 Amoureux
- 42 Amuser
- 43 Ange
- 44 Animation
- 45 Anneau
- 46 Ânonner
- 47 Antérieur
- 48 Apercevoir
- 49 Appareil
- 50 Appareillage
- 51 Appel
- 52 Application
- 53 Apprécier
- 54 Apprendre
- 55 Appui
- 56 Arbalète
- 57 Arc
- 58 Argent
- 59 Armer
- 60 Arrêter
- 61 Arriver
- 62 Art
- 63 Article
- 64 Ascendant
- 65 Asiatique
- 66 Asseoir
- 67 Assez
- 68 Assister
- 69 Assurer
- 70 Attacher
- 71 Aujourd'hui
- 72 Ausculter
- 73 Autorité
- 74 Avare
- 75 Avis
- 76 Avocat
- 77 Avoir
Abattre
- Matox, c'est tuer.
- kesmed c'est abattre son jeu.
E stan elikígar ea med obmúrtun anym lyym nit slàgev qua mat es. = Je demeure immobile et mon âme abattue cède au coup qui me tue. (Corneille, le Cid 10)
Aborder
Adbòrdes est le terme le plus courant et est utilisé dans plusieurs acceptions:
- La auk adbòrdese àt kostes hoψev 4:25 = On va aborder la côte à 4:25.
- Da ere adbòrda es sin zhirjeve; eg ere ste quàv da ere vel kom cys. = Il m'avait abordée sans manières; je savais où il voulait en venir.
Avec obbòrdes on entre dans le domaine de l'incident, voire, du conflit naval:
- Àt vedboot ere obbòrda à flumxhíψ per tribòrdev. = La vedette avait abordé la péniche par tribord.
Abrogation
... ainsi que "abroger" ont pour radical aneuvien uslèk, commun à "(mise à l')index". Toutefois, les mots sont suffisamment différents pour qu'on n'y voie là qu'une paronymie.
Abrutir
Un abruti = ùt adpásdu
Abstraction
Se dit notỳbtyn, à savoir notỳb ("abstrait", l'antonyme et anacyclique de bỳton = concret) plus le suffixe -TYN.
Faire abstraction ne se dira pas dor notỳbtyn (+ gén) mais notỳbes (-ψa, -ésa) (+ acc.).
Accident
- Ed neràpkad haba ù kràçhac. = Sa fille a eu un accident.
- Ùr kràçhe krændene ep, iyr. = Y a des accidents de terrain, ici.
Accompagner
Se traduit de deux manière différentes, selon qu'on y introduit une idée d'encadrement: legáṅten (-a, -éna) ou non: kœmen (kœma, kœma). Ce dernier verbe est également valable pour évoquer, par exemple, un accompagnement (kœmat) musical.
Accord
Dans le sens de "réglage" (d'un instrument musical, électronique ou autre), le substantif correspondant est tœn, le verbe est tœne (-a, -éa). Au sens d'accord entre personnes (sens pourtant pas si éloigné, si on réfléchit...), les mots aneuviens sont respectivement akjeas et akjease(-a, -éa).
- Or tœnete vod vjolœṅse (or aṁb midite akjeasev)! = Accordez vos violons (mettez-vous d'accord) !
Accoucher
Partùren concerne, du moins au sens propre<ref>Siă! Partùrent! = Alors! Accouche!</ref>, la parturiente.
Partùres concerne plutôt le praticien.
Achat
Kovat, c'est le fait d'acheter, koft, c'est l'objet acheté; c'est aussi un terme général.
- Àt adsœmat àr koftene çem adooges tinekternœsand-ternèrent eurove = le montant des achats s'élève à 25300 €.
- Ka pùza dorun ùr kovace. = Elle est partie faire des achats.
Action
- Àktyn, c'est l'action que l'on commet.
- Dinárg, c'est celle que l'on détient.
Activité
- L'activité (le fait d'être actif) se traduit par àktisnet;
- une activité (ou une zone d'activités) se traduit par àktenet.
Admettre
- Adraṅd, c'est "faire rentrer" quelqu'un, quelque chose, admíd, c'est reconnaître.
Adorer
- Edívlim, c'est adorer une divinité; sinon, on dira klim.
Adresse
- Azhýlet a, pour antonyme, eljazhýlet.
- Adpòndat n'a pas d'antonyme, c'est soit l'adresse postale, soit l'adresse télématique.
Aérien
Le terme le plus courant est en rapport à la navigation aérienne:
- ùt flogen most = un pont aérien.
Æren est davantage utilisé au sens de "léger comme l'air" ou "ce qui flotte naturellement dans l'air".
- Da ere dær, àr obaajeve àt ærev: da ere simelen lœgun àt hrobon ea ærern paṅtom àr leàtdune iten dan. = Il restait là, les yeux en l'air: il semblait regarder le ballet gracieux et aérien des anges au dessus de lui.
Affecter
- Dans le sens de "toucher" (sens fig) = adànyren (-na, -éna)
- Dans le sens correspondant au substantif affectation (adpártyn) = adpáres (-sa, -ésa).
Afin
...se traduit par kuna.
- Kuna tep (afin que) appelle une proposition subordonnée conjonctive avec un verbe au subjonctif: kuna tep ar kom = afin qu'ils viennent.
- Kuna ber (afin de) appelle une subordonnée participe: kuna ber uslàtun æc. = Afin d'éviter ça.
Agaceries
Koṅthídete est toujours au pluriel:
- Pos àr koṅthídece, er auk kàn pas nir rùgone antese. = Après les agacerires, on va pouvoir passer aux choses sérieuses.
Àr koṅthídete àt zhitœṅen, adnírvesun àt pirm bordatev, kœnadăr erun lomyndare ni das. = Les agaceries du giton, énervantes au premier abord, finirent par lui être agréables.
Agapes
Druspiys est au singulier.
Âge
L'âge courant s'exprime en aneuvien un peu comme en latin: on compte l'année en cours:
- Ka • jàrev tinek-ùt; àt ryln gerev kes la dik = Elle a 20 ans, le bel âge, comme on dit.
L'âge révolu est surtout utilisé en droit, ou bien pour insister sur la date anniversaire, dans ce cas, on utilise la même syntaxe qu'en français:
- A fal hab dek ok jàrse ber kànun skrĕd. = Il faut avoir dix-huit ans pour pouvoir voter.
- Ka habun novek-tiyn jàrse vydaw. = Elle a 92 ans aujourd'hui.
Les êtres humains ne sont pas seuls concernés par cette rhétorique.
- ùt ryln alzaṅ jàrev seg = un bel alezan de cinq ans.
- Vod kœṁputr hab tern jàrse, àt waraṅet çem enerpòçta = Votre ordinateur a trois ans (révolus), la garantie est dépassée.
Agenda
- Azhènda, c'est la version à-postériori du mot aneuvien ropnœ.
Agneau
Comme pour le veau, tout dépend de l'âge de l'animal: babòv pour les tout jeunes, nexavòv depuis un an d'âge jusqu'à l'âge adulte.
Aigle
Aquilk (♀) ne désigne que l'oiseau qui pond et couve ses œufs. Une aigle (hiéraldique) se traduit par le neutre: aquil.
Aigu
Akùt est le terme général (accent, angle, crise...); skjyn se dit plutôt pour le son et la voix.
Les antonymes seront:
- Vylb pour skjyn
- Tùla pour akùt (gon)
- hronig pour akùt (graṅget)
- Tùka pour akùt (tœnj)
Aiguillage
L'action d'aiguiller (envoyer vers une direction) se traduit par liciyndat. L'appareil de voie qui permet cette manœuvre (aiguille, couramment appelé aiguillage) se traduit par liciynsent. L'aiguille (vrai nom de l'appareil, traduite également par liciynsent) est constituée, entre autre, de deux lames d'aiguille (liciyne), d'un cœur (kàrd), de deux contrerails (obrálje)...
Aimer
Comme beaucoup d'autres langues, l'aneuvien a plus d'un verbe pour traduire "aimer".
- Làjden se dit pour: apprécier, affectionner, se délecter<ref>Làjden + compl. au gén:
Da làjden hippon = il aime le cheval.</ref>, trouver agréable etc... Du reste, aimable se dit làjdendar.
Klim a un sens beaucoup plus profond, il signifit en fait: adorer, vivre pour. Tout comme làjden, il s'applique aussi bien à l'égard des êtres vivants qu'inanimés, aux idées, aux dieux etc... Klimdar = adorable (en anglais: lovely).
La forme emphatique de ces deux verbes les distingue également: ep làjden signifie qu'on apprécie énormément, qu'on a une véritable passion, sans pour autant avoir l'engagement d'abnégation qu'on trouve dans klim. Ep klim y inclut même une possibilité de sacrifice.
Cette distinction se retrouve également à la tournure négative, mais d'une autre manière. Ainsi, làjden nep (ne pas aimer) a un sens assez proche de "ne pas trouver à son goût", "trouver désagréable", "fuir"; alors que klim nep signifie simplement qu'on ne brûle pas de passion pour la personne, l'objet, etc... considéré (qu'on peut toutefois trouver agréable...).
La forme négative emphatique de làjden (nep làjden) a pour synonymes ekben, misen = détester, haïr. Nep klim n'est pas usité: on dira simplement làjden nep.
Air
- Àt ær • ùt àr quàt inèstene. = l'air est un des quatre éléments.
- Eg hab æt adkaṅs àt kapev in devèr ùt hoψev = J'ai cet air dans la tête depuis une heure.
- Rœdhit: da • minus zoṅker qua da hab àt sims! = Fais attention : il est moins c... qu'il (n'en) a l'air !
Aisance
Alhànet, c'est l'aisance physique ou mentale, dilhànet, c'est l'aisance économique ou financière.
Alcool
Dans son sens général (chimique, notamment), se traduit par alkool [ɐlkoːl], pour tout ce qui touche l'alcool destiné à la consommation directe, se traduit par tryg.
Alerte
Alàrt, c'est l'adjectif, wàrn (de l'angl. "warning" ou de l'all. "Warnung"), c'est le nom.
Aller
Au sens propre (se déplacer d'un point vers un autre), pùze (qui signifie également partir) est utilisé lorsqu'aucune précision ne doit être donnée sur le mode de déplacement. Sinon, on utilisera
- gæn (gena, genéa) lorsqu'on se déplace sans l'aide d'un véhicule, quel qu'il soit. Particularité de conjugaison: contrairement aux autres verbes, les trois personnes du pluriel au présent ne se calquent pas sur le passé, comme la plupart des verbes, mais garde le Æ du présent: er, or, ar gæne. Ce verbe est également utilisé lorsque c'est le véhicule qui est le sujet du verbe et qu'il n'est pas lui-même transporté (plateau, wagon plat, soute etc...).
Àt xeliys gena lal kytev sjo zhiyra skerdev. = La voiture est allée tout droit puis a tourné à gauche.
- faar, lui, est utilisé dès lors qu'un véhicule, le plus rudimentaire soit-il (skis, trottinette) est utilisé. Aucune irrégularité notable quant à la conjugaison:
Eg ere waad tep da ere faría Amérix. = J'attendais qu'il fût allé en Amérique.
- Kolv est utilisé essentiellement au sens figuré de "convenir":
- Kœm ùt korter zhùpev ea ùt tiçhoertev lædun vedj àt bjoçhkýntes, æt mir kàn kolv. = Avec une jupe plus courte et un T-shirt laissant voir le nombril, ça pourra aller.
Dans l'expression "comment allez-vous?", ou "comment ça va?" on utilisera, une fois de plus la particule passe-partout EP:
- Kóm ep o? Kóm ep æt? Kóm ep?
Alliance
Le fait de s'allier, son résultat, se disent àlljaṅs; nupríng [nypʁiŋ], c'est la bague.
Allonger
Adlúngen, c'est rendre plus long; adlèg (-a, -ía), c'est "coucher".
Allure
Alùr, c'est l'apparence; stra c'est la manière de se déplacer:
- àr strar àt hippoden = les allures du cheval.
- Æt kad hab àt alùren! = Cette femme a de l'allure !
Amant
Tout dépend dans quel esprit ce mot est utilisé:
- àr klimdur Verona-v = les amants de Vérone.
- àt golàjdak Lady Chatterley-n = l'amant de Lady-chatterley.
Amateur
Adlàjdu, c'est celui qui aime:
- Æt ùt adlàjdak loode viynene = C'est un amateur de bons vins.
Adgæsdu, c'est celui qui tente:
- Diskat nir adgæsduse! = Avis aux amateurs !
Vorepdu, ce n'est pas un professionnel:
- wark vorepdun! = travail d'amateur !
Américain
Tout comme en espagnol, Amériken concerne le continent américain dans son ensemble. On ne dira non pas àr Amériken- ea'r Kanàdendur mais àr umòrestan- ea'r kanàdendur.
Amortir
Ekytun àr spaṅtese = amortir les frais, lykœmun à krex = amortir le choc.
Amour
Se dit klim, lorsqu'on parle du sentiment, ou bien lorsque le bénéficiaire de ce sentiment n'est pas un être humain. Sinon, on dira klimdu.
L'amour avec l'arc et les flèches se dira Qud (avec une majuscule). Au sens figuré ("c'est un vrai p'tit amour") on utilisera plutôt leàtdu (cf juste en dessous).
Amoureux
Le complément de cet adjectif est toujours à l'accusatif s'il désigne le bénéficiaire (personne ou non) de l'amour en question.
Inlkímon ù trakkovs... setad nep! = Amoureux d'une locomotive... pourquoi pas?
Par contre, on dira:
Ep àr inklímondur Parisev<ref>"Les amoureux vivant à Paris", bien sûr; pour ceux qui aiment Paris, on aurait dit: Ep àr inklímondur Paris.</ref>• lyrmigere qua'r alise? = Les amoureux de Paris sont-ils plus romantiques que les autres?
Amuser
Azlèger est le terme général, toutefois, on peut toujours trouver neçhlèger dans ce genre de phrase:
- Noger neçhlègerun, kòmit ep adùvun es. = Au lieu de (plutôt que de) t'amuser, viens donc m'aider.
Ange
Le terme général est sràvdu<ref>Le redical sràv est rarement utilisé seul et sert notamment pour l'anacyclique</ref>. Présent notamment dans les expressions :
- Ùt upomónet sràvdun = une patience d’ange
- Ù sràv-geráṅdu = un ange-gardien
Des termes comme karùbdu, (chérubin), syràvdu (séraphin) et kaψràvdu (archange) font plutôt partie du vocabulaire liturgique<ref>Bien que les anges (messagers entre le Ciel et les humains) soient censés être esprits, leur nom est souvent affublé du suffixe –DU, vu la représentation humaine (aux ailes près) qui leur est attribuée</ref>.
« Ange » est également traduit en leàtdu. Dans cette traduction, c’est surtout l’aspect physique, voire plastique qui est mis en avant. Ce terme peut évidemment subir des variations au gré de l’apparence qu’on veut bien lui donner:
- La kjas diktéa ùt leàtkaden, gylo ka ere ryln. = On eût dit d'un ange, tant elle était belle (Ch Perrault). Int ù sràvduv, la vedj ptærse, int ùt leàtduv, la vedj bàlmese.
Leàtdu (-kad, dak… ) est également un des rares termes qui puisse être précédé de l’adjectif possessif MED (affection).
Animation
Anymèntyn désigne l'état d'être animé: Olyg anymèntynen ep æt gedev in. = Il y a peu d'animation dans cette rue.
Luderèntyn a un côté plus... ludique. Olyg luderèntyne ep æt Koṅzhoosev in = Il y a peu d'animations dans ce village de vacances.
Anneau
Orring, représente tout ce qui rappelle une forme fermée, plus ou moins circulaire:
- àr orringe àt kàten = les anneaux de la chaîne
- àt konsertenet àt Orringen = La communauté de l'Anneau.
- ùt orring syvneten = un anneau de vitesse.
Trtœl, c'est, en mathématique, un ensemble, muni de deux lois de composition internes...
Ânonner
- Parásin = accoucher, pour une ânesse;
- aspàrl = réciter, pour un ânon.
Antérieur
Aṅtráṅt, fait référence au temps:
- ùr aṅtráṅte fàkte. = des faits antérieurs.
Aṅtráṅk a davantage une connotation de lieu, ou bien s'emploie dans l'anatomie. Ar aṅtráṅke slene = les membres antérieurs.
Apercevoir
Le synonyme de "percevoir" se traduit syvèdj et se conjugue comme vedj.
la signification de "Se rendre compte" est, en aneuvien également, un verbe réflexif et se traduit dem syráṅt.
Appareil
Selon la complexité d'icelui, se traduira sat (simple) ou sent (élaboré). servent abondament de suffixes.
Appareillage
Sentul, c'est un ensemble de dispositifs; sendat, c'est l'action d'appareiller.
Appel
Ruv ne concerne que les télécommunications, tous les autres appels (y compris les appels d'animaux) sont traduits par çhœl. Les verbes respectifs sont ruv et çhœlen.
- Nep o audja? la kjas dik ùt çhœls nodùven. = Tu n'as pas entendu ? On dirait un appel au secours.
- Eg ruva al àt postílidaw; ed dulen on ere nep fræjen. = J'ai appelé tout l'après-midi ; ta ligne n'était pas libre.
Application
- Eg mir mid æc adàvrentynev. = Je vais mettre ça en application.
- Ka fàkta æc kœm adplígentynev. = Elle a fait ça avec application.
- àt enerfœṅktyn fran ℝ dyn ℝ... = l'application de ℝ vers ℝ...
Apprécier
- Apprécier une distance, une masse... ou toute autre mesure se dit atréven (-na, -éva);
- Avoir un avis favorable sur..., donner du prix à... se dit nesim.
Apprendre
Arpen (-a, -éna), c'est apprendre à faire quelque chose, dans toute acception.
- Da arpena sjàdun seg jàreve = Il a appris à nager à six ans.
- Or matet das! æt mir arpen ni das livun! = Tuez-le ! ça lui apprendra à vivre !
Adlèr (-na, -éna)<ref name="adlèr">Memorlèr (apprendre par cœur) & raṅtlèr (apprendre par raisonnement) sont des dérivés de adlèr</ref>, c'est apprendre un art, une science, une langue... ou simplement une leçon ou un texte.
- Ka adlèrna àt vjolœṅs tiyne jàreve pavàr. = Elle a appris le violon en deux ans.
Adkóge (-a, -éa) a un sens beaucoup vague, il se rapporte à la prise de connaissance d'un fait donné:
- Eg adkóga ed pùzaṅtes an àt telefònev = J'ai appris son départ au téléphone.
Ler (-na, -éna)<ref name="adlèr"/>, enfin, c'est soit apprendre dans le sens d'enseigner ou simplement communiquer une information.
- Æt ed ajoelkad qua lerna àt elèktronix ni es. = C'est ma grand-mère qui m'a appris l'électronique.
- O prgœntesun nep do lernun ni es! = Tu me le demandes pas mais tu me l'apprends! (M. Pagnol: Fanny)
Appui
- Akrát, c'est un appui physique: ù pœṅt akráten = un point d'appui.
- atúnjat, c'est un appui phonique: ùt atúnjat àt pirm nadev en = un appui sur la première note.
- adúat/aduadu, c'est un appui moral, une aide: Da hab næq adúac: da mir slute æt adfàx. = Il n'a aucun appui: il perdra cette affaire.
- Aspínat, c'est le fait d'appuyer sur un bouton ou une touche.
Les verbes respectifs sont akrátes, atúnes, adúave & aspín.
Arbalète
Raṅkbów est le terme courant, à savoir, un arc (bów) qu'on arme (raṅkles) par un dispositif approprié (poulie, crémaillère...).
Jómtelest une variante du précédent, laquelle offre l'avantage d'offrir une flexion distincte au circonstanciel.
Arc
Traduit par l'apostériori (angl.) bów.
- lyshbów = arc-en-ciel
- elekbów = arc électrique
Par contre, les autres mots (arcade, arceau, architecture...) n'utilisent pas ce radical. Ils utilisent àrk (de cercle).
Argent
- Silàber est la traduction du métal (Ag).
- Diner est la traduction de la monnaie.
Armer
- Raṅkles, c'est armer un dispositif (par exemple, par la tension d'un ressort).
- Armes, c'est fournir des armes.
- Adkýrtesan bluton = Béton armé.
Arrêter
- Mettre à l'arrêt se dit Hàlten (-a, -éna)
- Mêttre en arrestation se dit Pernd (-a, -néda); attention à l'impératif et au subjonctif présent de ce verbe: pernet.
Arriver
Synonyme approximatif du verbe "venir" (kom), ce verbe se traduit en pàteze (-a, -éa):
- Da pàteza per à strægnev nr dektyn-tiynek. = Il est arrivé par le (train n°) 1220.
Synonyme du verbe "survenir" (ertkòm) mais aussi de "réussir" (adpèrv), ce verbe se traduit en prukes:
- Æt sjă tep æt kaxkárkhyn pruxă. = C'est alors que cette collision arriva.
- E pruxa cys! = J'y suis arrivé!
Art
Si ce mot désigne uniquement le plaisir de la chose bien faire, avec amour et application, le mot aneuvien est Plàçfakaṅ. Si c'est le terme officiel (arts plastiques, art dramatique, académie des beaux-arts etc...) le terme aneuvien considéré est encore plus à postériori que plàç (de placere=plaire) & fàk (de facĕre=faire)...: art [ɐʁt].
Article
Le déterminatif (grammaire) se dit dym;
le compte rendu du journaliste se dit gazĕvek [gɐˈzøvək]<ref>Petite difficulté: le mot est accentué sur le ĕ bien que l'orthographe ne l'indique aucunement (la brève n'ayant pas valeur d'accent tonique), le mot est ainsi construit:
un texte (sĕvek) de journal (gazet). le Classificateur porte ici l'accent.</ref>;
quant à l'objet (article de cuisine, de pêche, de quincaillerie...), il se dit luk.
Ascendant
- Ajœldu, pàrdu sont des parasynonymes: ils concerne une parenté antérieure, d'une génération pour pàrdu, deux ou plus pour ajoeldu;
- habun mastuns okènduv en = avoir (de) l'ascendant sur qqn.
- adègmer est un terme astrologique.
- On retrouve la parenté, dans 'ajœlat (ascendance); par contre kaglet évoque plutôt la montée apparente d'un astre au dessus de l'horizon.
Asiatique
Osjen se rapporte plutôt à l'ethnie et au teint propre à l'extrême orient;
Osjeten se rapporte à toute l'Asie (Du Bosphore (Bosfor) à la Malaisie et au Détroit de Béring (Aqpásdat Bering).
Asseoir
Assez peu utilisé au sens propre et à la voix active:
- Da sedja ed neràpkads laterev dan. = il a assis sa fille à côté de lui.
Sinon, on utilisera les différentes formes:
- Ar dem sedje ou ar dem sedjun = Ils s'asseyent
- Ar dem sedjar = Ils se sont assis
- Ar • sedjane = Ils sont assis
- Ar dem ere sedje ou ar dem ere sedjun = Ils s'asseyaient
- Ar dem ere sedjar = ils s'étaient assis
- Ar erer sedjane = ils étaient assis.
Etc.
On retrouve les mêmes nuances avec leg
Assez
Se dit reç.
Précède un adjectif, un adverbe ou bien un nom au génitif (singulier ou pluriel). Attention, si cet adverbe est au superlatif (reçert), ou s'il précède un adjectif ou un adverbe au superlatif, il signifie "trop".
Assister
Se traduit dans tous les cas par adsín sans préposition; cependant, le complément est
- à l'accusatif: Ar adsine hropas àr geroṅtduse. Ils assistent gracieusement les personnes âgées.
- au circonstanciel: Mir o adsín àt fyplentev kràsdaw? Assistera-tu à la rencontre, demain?
Assurer
- —O dem verydas sekùrna omne rizkeve ob? = tu t'es vraiment assuré tous risques ?
- —Jo, eg tàrden ni os! = Oui, j't'assure !
- Æt Mr Granier qua sekùrna ed dyfens en. = C'est Me Granier qui a assuré ma défense.
Les substantifs respectifs sont sekùrat & tàrdet.
Attacher
Se dit ligàten; pour le complément, tout dépend comment:
- au sens propre: au circonstanciel, sans adposition.
- Ligàtent à pryceψ àt lorrev. = Attache la remorque au camion.
- au sens figuré, mais avec un complément "concret", à l'accusatif, précédé de ni
- Da çem ligàten ni sed diners kes ù svàrkok ùt bergev! = Il est attaché à son argent comme une moule à un rocher!
- avec un complément abstrait, à l'accusatif, suivi de ni.
- Eg ere kœnada per dem ligàtun æt Mensĕrs ni. = J'avais fini par m'attacher à cette idée.
Un attaché (d'ambassade) se dit ligàdu (aṁbàsaden).
Aujourd'hui
La locution nominale s'écrit avec un V (vydav), la locution adverbiale s'écrit avec un W (vydaw). Dans le sens de "de nos jours", il est traduit en vydar (invariable).
Ausculter
Traṅsaudj (-a, -a) appelle le circonstanciel:
- Àt medikdu traṅsaudjă àr kœnsynduve. = Le médecin ausculta les patients.
Autorité
- Dans le sens de "les autorités compétentes", "être sous l'autorité de...", se traduit par ătorýndet;
- dans "avoir de l'autorité", se traduit par ogoarnet.
Avare
Avare se traduit en général par (lja-)rœṅten, -rœṅtdu; autrement dit, celui qui compte TOUT, centime (ljàr) par centime. On peut aussi être avare dans un sens plus général encore: avare de mouvements se dira kirœṅten. Dinràch, lui, est nettement plus sordide, son sens s'apparenterait plutôt au terme d'avaricieux: à la fois avare et cupide.
- Ber gevnun ùt ljars, ù ljarœṅtdu mir vel vègen ùt ljars; ùt dinràchdu mir ep tiyn ljarse!
- Àt pæçht eret àt dinràcheten ea'r dinràchdune! = La peste soit de l'avarice et des avaricieux ! (L'avare 6).
Avis
- Æqdu geven ed mensilac, o kàn geven àt eds. = Chacun donne son avis, tu peux donner le tien.
- Diskat nit poblèntyns... = Avis à la population...
Avocat
Alvoka, c'est le fruit, alvokadu, c'est le représentant de la partie civile ou de la défense.
Avoir
Se traduit, en général hab (à-postértiori d'après l'all. haben ou l'esp. haber), mais au contraire de ce dernier, ne sert JAMAIS d'auxilliaire.
- On retrouve ce verbe pour exprimer
- une possession: Eg hab ùt nóv kœṁputres. = J'ai un ordinateur neuf.
- une relation: Da hab ùt nùpkads, tern neràpduse. = Il a une femme, trois enfants.
- un devoir: Ka hab redagun ù sryfes = Elle a à rédiger un rapport<ref>... qu'on distinguera de Ka hab ù sryfes redagend = Elle a un rapport à rédiger.</ref>
- Toutefois, pour traduire un état (avoir chaud, froid, peur, ... ans) on traduira par le verbe ERE (apparent ou non) suivi du nom au circonstanciel:
- Sin zhaṅdajev da mir ere koldev. = Sansd pull-over, il aura froid.
- Ar • nep gnàlazev ùten! = Ils n'ont honte de rien !
- Ed frànkad • jàrev nov. = Sa sœur a huit ans.
- Traductions du gallicisme "IL Y A".
Nor ùt mes ere in æt rœms. = Il n'y avait qu'une table dans cette pièce.
"Il y a + temps" peut être traduit de deux façons différentes:
- Tern heptave ep tep eg waad. = Il y a (bien) trois semaines que j'attends.
- Avec la postposition AṄT: Eg vedja as dek minuteve aṅt. = Je l'ai vu il y a dix minutes (dix minutes avant).
- "Avoir beau" se traduit par le verbe rymab (-a, -éa); le verbe qui suit est au participe; comme celui qui suit l'expression rymab spiylen... = avoir beau jeu de...
- "Avoir lieu" se dit klutab (dans toutes les acceptions: propres ou figurées) et se conjugue (régulièrement) comme hab:
- Dem nodun ere nep klutab. = Il n'y avait pas lieu de s'alarmer.
- Àt okarmátyn mir klutab in àt plaréav àt zhoolen, hoψev ok, post àt usnòlatev. = l'exécution aura lieu dans la cour de la prison, à 8:00, après le petit-déjeuner.
Un avoir se dit ut habaṅt.
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<references />