Calque
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- On parle de calque linguistique dans les cas où les néologismes reproduisent par traduction le sens d'un mot existant dans une autre langue. Ces calques peuvent être lexicaux (mot à mot) comme dans
- "gratte-ciel", pris de sky-scrapper.
ou purement phoniques comme dans
- "rosbif", de roast-beef (bœuf rôti).
Il s'oppose à la notion d'emprunt, où le mot est utilisé tel quel, sans transformation: "football".
- On parle de calque sémantique lorsqu'un terme reproduit exactement d'une langue à une autre le même champ sémantique, le même spectre signifiant. Un calque sémantique ne posera pas de problème de traduction et d'interprétation. Certains calques trahissent l'origines du traducteur d'un texte (gallicismes, anglicismes germanismes etc...)
- On peut parler de calque grammatical lorsqu'une idéolangue (mixte ou a posteriori) reprend trait pour trait une règle d'une autre langue.
- L'imparfait du participe aneuvien est un calque du progressive preterit anglophone.
- En psolat et en uropi (entre autres), le parfait, de par sa structure (auxiliaire + participe passé), est un calque de nombreuses formes romanes de passé composé (preterito perfecto) + l'anglais (present perfect).
- La déclinaison volapük est, de par ses cas (mais non les flexions qui en découlent), un calque de la déclinaison allemande (nom. gén. dat. acc.).