IDEO ANV Déterminatifs
Sommaire
Les articles
Indéfini | Défini | |
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Singulier devant deux consonnes ou devant C ou Ψ<ref>Pour le X, la règle normale prévoit ÙT (survivance de l'époque où X se prononçait [s]) mais l'autre variante est possible.</ref> |
Ù | À |
Singulier devant une consonne au plus ou devant ÇH, DH, LH, PH, TH ou ZH |
Ùt | Àt |
Pluriel | Ùr | Àr |
===Indéfini<ref>UN
Conformément au français et contrairement à l'anglais (a/one), un se traduit par ùt ce dernier représente donc aussi bien un article indéfini qu'un cardinal. Ùt seul revêt, en principe, le caractère unique de l'entitée représentée par le nom auquel ce déterminatif se rapporte, cette unicité pouvant être bien entendue renforcée par l'adverbe nor:
- Eg vedja (nor) ùt dax in æt hoosev. = J(e n)'ai vu (qu')un homme dans cette maison.
Par contre, dans cet exemple, pour des raisons évidentes, on préférera utiliser ùdat:
- Nep radfæret ùdat qykofs ni ese. = Ne nous rapporte pas une babiole (ne t'encombre pas); à comparer avec: Nep radfæret ùt qykofs ni ese. = Ne nous rapporte pas une babiole (reviens avec un article de qualité).</ref>===
L'article indéfini est utilisé quand on ne définit pas clairement le nom dont il est question ou bien lorsqu'on évoque une généralité. Dans ce dernier cas, au singulier notamment, il peut même être omis afin de ne pas confondre avec l'adjectif numéral. Dans ce même cas, il peut être traduit en français par l'article défini.
- Ùr tænde erer lœngev à straden = Il y avait des arbres le long de la route.
- Leo rym felyn = Le lion est un gros félin.
Défini
On utilisera l'article défini lorsque
- le déterminé n'existe qu'en exemplaire unique, ou considéré comme tel:
- Àt Fraṅs, àt pirnàt neràpkad X-en, àt moṅd = La France, la fille aînée de X, le monde.
- Lorsqu'on évoque un exemplaire particulier du déterminé (muni d'un complément ou d'une proposition relative, le plus souvent) et qu'on peut remplacer l'article par un adjectif démonstratif:
- Àr leor quas eg vedja erer nep rymere qua ùr gace! = Les lions que j'ai vu n'étaient pas plus gros que des chats !
Partitif
Il n’y a pas d’article partitif particulier en Aneuvien. On utilisera ÀT suivi du nom au génitif:
- Kjas kòmit, eg hab àt pòtazhen àt ignev en. = Viens, j’ai de la soupe sur le feu.
Si on peut remplacer "des _" par "une assiette de _", une part de _" (comme on remplace "du _" par "un morceau de _", par exemple), on mettra le nom au génitif (partitif):
- Àr iψene; ùt baas iψene = Des lentilles ; une assiette de lentilles.
On utilise le partitif avec certains verbes pour en modifier le sens:
- Eg ep làjden (ou e klim) (àr) kagœjse = j’aime les escargots (j’ai une admiration sans bornes pour ces mollusques)
- Eg ep làjden (àr) kagœjene = j’aime les escargots (j’en raffole... dans mon assiette!).
Adjectifs possessifs
Issus de langues latines, ces adjectifs ne sont employés que si la possession est réelle (effective) à l'exclusion de tous les autres cas:
med mes | ma table | nod hoos | notre maison |
ted hœnd ved flàt |
ton chien votre appartement |
vod knege | vos livres |
sed<ref name="rf">Il n'y a pas d'adjectif possessif correspondant aux pronom indéfini "on" (la), "chacun" (æq(-du)):
Sed ou loed utilisés seuls ont un sens réfléchi. Sinon, on utilisera, comme pour l'adjectif personnel indirect, le pronom personnel correspondant au génitif:
|
ses cahiers | loed<ref name="rf"/>bajge | leurs bicyclettes |
Comme on peut lire, ils ne s'accordent pas avec l'objet (ou l'animal) possédé. Ils ont la même forme, qu'ils soient réfléchis ou non.
Adjectif personnel indirect
Traduction aneuvienne des adjectifs possessifs quand la notion de possession est absente du sens de la phrase.
Réfléchi, il se traduit à toutes les personnes par ed, sans complément.
- Eg mussa ed strægens = j'ai raté mon train (le train ne m'appartient pas, c'est celui que je devais prendre.)
S’il n'est pas refléchi on utilisera la construction suivante:
Ed+nom+pronom personnel (direct) au génitif.
- —Eg vedja ed asjúdak on, da ere hab ùr pœṅgringse = j’ai vu ton associé, il avait des menottes.
- —Tev da mir ere zhoolev, eg mir gónleg kœm ed nùpkads an = Quand il sera en prison, je coucherai avec sa femme.
- Da pùza livun kœm ed nupdáx en = Il est parti vivre avec mon mari.
Les mari, femme, fille, fils, père, mère, employé... ne sauraient appartenir à qui que ce soit; On ne dira jamais
K Martín ea sed neràpdur, encore moinsnexàvdur, mais K Martín ea ed neràpdur pour dire "Mme Martin et ses enfants".
Dans un seul cas, on peut mettre med (ou nod) associé à une personne: avec les adjectifs kœr (cher) et kœrjan/kœrjet (chéri(e)) ou autres termes d'affection.
- ed kœr Leà = ma chère Léa (estime ou... ironie)
- med kœr Leà = ma chère Léa (affection).
- med leàtdu = mon ange.
Ça ne marche pas avec les autres personnes:
- Eg vedja Żhax kœm ed kœrjans = J'ai vu Jacques avec sa chérie. ou "... son chéri"
Dans cet exemple, Żhak est le nom le plus proche de l'adjectif personnel ed, il lui est réfléchi. Par contre: Eg vedja ed neràpkads an = J'ai vu sa fille. Le substantif le plus proche de ed est eg, qui ne désignent pas la même personne: on doit rajouter an.
- Eg vedja ed neràpkads = j'ai vu ma fille.<ref>On fera, par exemple une distinction pour "elle aide son frère", entre
- Ka adùv ed fràndax = elle aide son frère (à elle)
- Ka adùv ed fràndax an = Elle aide son frère (le frère d'une autre personne dont on a parlé auparanant). Le ed n'est donc pas réfléchi, on doit donc rajouter an qui est pourtant la "3me personne", comme ka.</ref>
Ce déterminatif est utilisé notamment lorsqu'il se rapporte à une notion abstraite:
- Eg lek ed dœmeteve an in kes in ùt opan knegev. = Je lis dans ses pensées comme dans un livre ouvert.
Adjectif démonstratif
Il n'existe qu'un seul adjectif démonstratif (affublé ou non de postpositions (cf plus haut: article sur l'adjectif personnel indirect) pour désigner l'éloignement plus ou moins important). Il s'accorde en nombre au nom auquel il se rapporte, mais n'est pas déclinable: æt, ær. Les postpositions en questions sont EN ou AN<ref>Dans le langage écrit, ON n'est pas utilisé, "celui (celle)-là" se traduira par ÆT AN. Dans le langage parlé, toutefois, on peut dire "ÆT O(RVouvoiement)N" pour vouloir dire "celui (celle) qui se situe près de toi (vous)" ce qui suppose une certaine distance physique entre les interlocuteurs.</ref> derrière le nom. Ces postopositions correspondent en fait à "de moi" et "de lui", mais derrière un démonstratif la traduction littérale devient "d’ici" & "de là" (ou "de là-bas").
Adjectifs indéfinis
(àt) idem<ref>MÊME
On ne confondra pas
æt nox(ev) iψ = cette nuit-même.
|
le (la) même | numbar | plusieurs | |
(-)iψ<ref>:egiψ, oniψ, oriψ, (d)(k)aniψ, eriψe, oriψe, ariψe = moi, toi... eux-mêmes
et Ank æt nox(ev) = même cette nuit
(mais là, "même" est un adverbe).
Le -N- de oniψ, aniψ... est euphonique quand le pronom est sujet; pas comme dans:
La particularité de IΨ est qu'il est variable en nombre, mais que seul le nom ou le prénom auquel il se rapporte se décline. Kasiψe eg vedja. = Ce sont elles-mêmes que j'ai vu. (on peut dire tout simplement: Kase eg vedja.)</ref> |
même | alj | autre | |
æq<ref>CHAQUE Le pronom pouvant être aussi bien æq:
tiyn euror æquev = deux euros chaque
|
chaque (-cun) | tan | tel | |
al; omen, -ne<ref>TOUT
Par contre, AL est (qui exprime "tout entier", sans idée de contenu) est toujours au singulier:
OMEN, OMNE sont susceptible d'être combinés à des déterminatifs commençant par des voyelles:
|
tout, tous | ùdat | au moins un | |
melnuse | divers | okèn | quelque | |
osquat | quelconque | weryde | différents | |
dam<ref>CERTAIN
|
certain | næq | aucun |
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<references/>