Allographe

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On appelle allographe chacune des représentations d'un même phonème. Ainsi le sigma grec Σ a deux allographes en fonction de l'endroit où il apparaît dans le mot : σ (au début ou au centre) ς (à la fin). Les langues sémitiques sont particulièrement riches en allographes.

La situation d'allographie peut s'expliquer de plusieurs manières :

  • Allographes historiques : La disparition ou l'assimilation d'un phonème par un autre et la conservation du graphème "vestige" peut expliquer l'existence d'allographe.
  • Allographes contextuels : C'est le contexte dans lequel apparaît un phonème qui détermine l'allographe. (urque, elko, kanako)
  • Allographes graphiques : La présence d'allographe s'explique par la position de la lettre et l'esthétique produit (arabe).
  • Allographes de transcriptions : Le passage d'un système d'écriture à un autre occasionne de nombreux allographes (Elko)

Elko.jpg Elko

Des allographes existent en elko mais selon le système d'écriture utilisé ils seront de nature différente.

Dans le Rundar

Le Rundar est le nom donné au système d'écriture original de l'elko. De type runique, il compte 40 runes dont 3 sont des allographes contextuels, qui ont chacune une forme runique et une forme ponctuelle :

Les allographes runiques (fonction phonétique) 
Nuna.jpg : â
Noza.jpg : å, o fermé
Muna.jpg : ü
Les allographes ponctuels (fonction de ponctuation) 
Rara nuna.jpg : l'espace.
Rara noza.jpg : la virgule et le point virgule.
Rara muna.jpg : le point (initial et final).

Dans l'alphabet latin

La Eiha.jpg a plusieurs allographes de transcription : ė, é, e', y, ê, è, ē, e et ei.

L'académie elkanne n'est, à ce sujet, pas encore bien décidée sur l'identité du graphème à conserver. Le ė étant la transcription officielle provenant respectant les lois de translittération des langues germaniques. Toutefois son indisponibilité sur le clavier met en cause son utilisation. La question actuelle, qui fait débat à l'académie est de trouver l'allographe offrant le meilleur compromis.

Liens

Sources