Aneuvisation
L'aneuvisation est un terme inventé par Anoev pour désigner l'adaptation d'un mot existant dans une langue naturelle à l'aneuvien. L'aneuvisation se caractérise notamment par l'application de la déclinaison aneuvienne à un substantif étranger ou issu d'une langue morte.
Ainsi, le terme opera est aneuvisé car on peut dire :
- Govon Çheryd kompóza tern operase pent àkteve = Govon Çheryd a composé trois opéras en cinq actes.
- Àr retrokòmar fràn àt operav hoψev dvo = Ils sont revenus de l'opéra à deux heures (du matin).
On peut dire ou écrire
- Eg bisgœnsa àr spaghetti (non aneuvisé) ou
- Eg bisgœnsa ùr spagetene (aneuvisé) pour "j'ai repris des spaghetti".
Certaines aneuvisations consistent en des noms complètement différents, ce qui, parfois, peut motiver l'existence des deux termes dans le dictionnaire aneuvien :
- ovbáspdak<ref>le "p", difficile à prononcer, est muet</ref>= rugbyman. Le pluriel des mots non aneuvisés est, de préférence, le pluriel d'origine : dekpent rugbymen.
Les noms de personnes étrangères récentes utilisant l'alphabet latin ne sont pas aneuvisables et si déclinaison (non obligatoire, mais pouvant s'avérer nécessaire pour souligner une nuance) il y a, celle-ci est reliée au nom (dernier mot s'il y en a plusieurs) par un trait d'union :
- Lee Harvey Oswald mataukă John Fitzgerald Kennedy ou ... Kennedy-s = Lee Harvey Oswald assassina John Fitzgerald Kennedy.
Dans le même esprit, on aura les termes "aneuviser", aneuvisables" etc.
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