Terminaison

À la différence du suffixe qui, lui, influe sur le sens (sémantique) du mot, ou bien sur sa nature (nom, verbe, adverbe...), elle n'a qu'un rôle grammatical. La terminaison est donc une flexion située à la fin d'un mot.

Exemple : dans "solutions"

"-solu" est le radical, qu'on trouve également dans "soluble"

"-tion-" est un suffixe, qu'on retrouve également sans "substitution, addition, réduction"

-S est la terminaison correspondant à la flexion française (entre autres) du pluriel de la plupart des noms et adjectifs (qualificatifs, déterminatifs).

Les langues isolantes n'ayant pas de flexions, elles n'ont par conséquent pas de terminaisons.

Le terme désignant la flexion disposée au début d'un mot est "augment" (uniquement pour les verbes, dans certaines conditions, du moins, pour ce qui est des langues naturelles<ref>La flexion i- de imano ( hommes) peut-elle être considérée comme un augment ?</ref>).

Deux terminaisons peuvent se succéder ; une terminaison peut avoir deux rôles comme dans l'exemples qui suit :

PVELLIS : le -IS sert à la fois de flexion casuelle et de flexion de nombre.

Idéolangues

vihkùlse : le -S- est la terminaison de l'accusatif et le -E, celle du pluriel.

virius (de virages), même construction : génitif, puis pluriel.

Situation inverse : veturilojn, le -J- est la terminaison du pluriel, le -N, celui de l'accusatif.

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