M
Présentation et prononciation
Le M (13me lettre de l'alphabet latin actuel) est une occlusive bilabiale nasale [m]. Ce qui signifie que la cavité nasale participe à l'émission de cette consonne.
Symétries
Particularité du M étrusque: sa totale dissymétrie, analogue à celle de son équivalent phénicien.
La lettre majuscule (romaine & grecque) possède un axe de symétrie vertical. Il n'y a pas de symétrie pour le m (bas de casse), si ce n'est en API : ɯ.
La lettre majuscule grecque est identique à son homologue latine ; par contre, la lettre en bas de casse ressemble à un u muni d'une hampe initiale : μ.
Le M cyrillique est, en majuscule, exactement identique à ses équivalents latin et grec. Toutefois, la symétrie axiale est conservée en bas de casse : м.
Certaines polices représentent le M avec les hampes extrêmes inclinées vers l'extérieur, ce qui peut faire de cette lettre une symétrique du W.
Diacritiques et digrammes
À la différence du N, le M, présente beaucoup moins de versions diacritées que son homologue alvéolaire. certaines d'entre elles étant très confidentielles ou bien n'étant utilisées qu'à des besoins de transcriptions.
Si le Ñ est utilisé couramment en castillan, le M̃ a une utilisation nettement plus didactique.
On citera notamment les sons vocaliques nasaux lorsque ceux-ci précèdent une bilabiale ([p], [m] ou [b]<ref>De même que lorsqu'ils précèdent le digramme PH ; même si celui-ci est censé représenter une fricative bilabiale [ɸ], celui-ci est tout de même, en français du moins, assimilé au phonème labiodental /f/ : amphitryon.</ref>).
Idéolangues
Le M est utilisé dans l'ensemble des idéolangues (à l'exception notable du Toki-io) dans les mêmes conditions que dans la plupart des langues naturelles.
- Le Ṁ est certes nettement moins utilisé que le Ṅ, il entre malgré tout dans l'orthographe de la particule aṁb.
- Le M est la translittération abde du (Mana).
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