B
Sommaire
Présentation
Un départ en commun
Le B est la deuxième lettre des alphabets latin et grec, le premier hérité du deuxième via les Étrusques, et le deuxième pompé aux phéniciens. Le phonème commun était une occlusive bilabiale voisée... du moins, à l'époque de l'antiquité.
Ça se complique !
Le B grec (bêta) est passé de l'occlusif au fricatif durant la période byzantine, raison pour laquelle le B cyrillique s'apparente davantage au bêta "moderne" qu'à celui de l'antiquité (qui, lui, a débouché sur le B latin).
Aujourd'hui
Il n'y a plus que dans les langues à alphabet latin où le B se prononce [b], en grec (actuel), il se prononce [β] et dans les langues slaves à alphabet cyrillique, il se prononce [v]. Du coup, le [b] est transcrit en grec par un digramme : MП et en cyrillique par une "nouvelle" lettre : le Б.
Une absence
La langue finoise n'a pas de B dans son alphabet ; du reste, "alphabet" se dit aakkoset dans la langue du pays aux "mille lacs" et la banque postale se dit postipankki.
Amuïssements
- E français, le B final est assez souvent amüi, comme dans
plomb
- Le B de l'anglais lamb (agneau) est amuï, mais pas celui de lab (labo : apocope).
Diacritiques
Mis à part en sorabe<ref>Langue slave occidentale, parlée dans le centre-est de l'Allemagne (sud de l'ex-RDA).</ref> où il représente un [b] palatalisé (/bʲ/) et dans des langues d'Afrique centrale (Ɓ, Ḅ), on trouve également des B diacrités en irlandais Ḃ et dans certaines transcriptions.
Digrammes
Il y a très peu de digrammes courants contenant la lettre B. On peut toutefois mentionner...
Idéolangues
- ... l'aneuvien BH, qui correspond au son [β], lequel est presque toujours assimilé au phonème /v/.
- En elko, les digrammes BP et PB génèrent respectivement les phonèmes /bʒ / et /pʃ/.
Source
La plupart des infos ayant permis d'écrire cet article viennent de Wikipédia.
<references/>