Grammaire de la langue tatsique

De Ideopedia
Révision de 18 août 2008 à 20:08 par Lal Behi (discussion | contributions) (Introduction)

Cette page présente la dernière version officielle de la Grammaire Élémentaire de la Langue Tatsique, rédigée et maintenue par Nikura et l'Institut d'Études Tatsiques.

Sa rédaction et adaptation au langage Wiki étant en cours, de nombreuses parties sont encore indisponibles et d'autres, quelque peu incompréhensibles. Il me faudra du temps avant que cette grammaire puisse être considérée comme complète et terminée.


Sommaire

Introduction

La lecture de cet ouvrage, qui je dois l’admettre, ne se fera pas sans peine pour certains chapitres fort tournés vers la description linguistique, doit être motivée par la volonté d’acquérir une connaissance avancée de la langue tatsique


J’en veux pour preuve, ou mieux encore illustration, ce que dit Marina Yaguello dans son étude intitulée Les langues imaginaires : mythes, utopies, fantasmes, chimères et fictions linguistiques et publiée en 2006, constituant de loin l’un des meilleurs travaux réalisé par un universitaire qui aborde la question des langues construites :





Histoire de la langue

Réalité

Fiction

Origines & Étymologies

Phonétique & Orthographe

Alphabets

=== Le Tatsique utilise un alphabet latin adapté qui compte trente lettres.

  • Minuscules : a ä b c č ċ d e ë g i k l m n ň o ö p r ř s š t u ü ů v x z ż




Alphabet narodique

L'alphabet narodique est le nom de l'écriture traditionnelle des langues de Naroda et notamment du Tatsique.

Phonologie

Consonantisme

Tonicité & Vocalisme

La langue tatsique compte six voyelles écrites : a e i o u ü.


[[ɨ].

Enfin, il existe quelques consonnes susceptibles de devenir des voyelles lorsqu’elles se trouvent en position interconsonantique telles que l (prononcé [ɨ]) ou r (prononcé [rˌ]), ou bien en position finale, après une autre consonne, comme n et m, mais ces deux dernières s’amuïssent généralement, et soutenues par la voyelle euphonique, s’en attribuent graphiquement le son en devenant des voyelles (sauf lorsqu’elles sont suivies d’une voyelle).

La langue tatsique connaît un système tonique et tonal relativement simple, qui influe sur la prononciation des différentes voyelles. Chaque mot accentuable (substantif, verbe, adjectif, adverbe ou pronom selon les cas), est porteur d’un seul accent tonique, qui tombe strictement sur la dernière syllabe du mot. Celui-ci peut toutefois être déplacé vers la syllabe précédente dans le cas des substantifs déterminés.

L’accent tonique apparaît sous deux formes :

  • Ton montant
  • Ton descendant



[ˈtjɛj] au lieu de [


En résumé, le timbre des voyelles tatsiques dépend étroitement de leur position au sein du mot, et de la tonalité qu’elles portent ou non.

Le tableau suivant établit les différences de timbre existant pour chaque voyelle, selon qu’elle est tonique, en syllabe ouverte ou fermée, ou bien atone :

Tonique montante Tonique descendante Syllabe Atone Forme allongée
a a ɒ ɐ a: / ɒ:
e ε / εj / e ε ε ε:
i i i i i:
o o / ɔ ʷo ʊ (ʷ)o:
u u u / y u u:
ü / ë ɨ ʷɨ / ʷɪ ɨ (ʷ)ɨ:
- y / ɨ

Exemples au cas par cas :

  • /á/ -> /a/ : ima [iˈma]; kna [ˈkna]; v pata [fpɐˈta]; sża [syˈʣa]; Zara [zɐˈra]; zda [ˈzda].

[ˈbɒt]; pat [ˈpɒt]; tax [ˈtɒx]; tovaraš [t(ʊ)wɐˈrɒʃ]; zabak [zɐˈbɒk]. + Irréguliers : smä [ˈsmɒ]. NB: le groupe -av en finale se prononce /aw/. Ex.: nav [ˈnaw]; stav [ˈstaw].

  • /a/ atone > /ɐ/ ou dans certaines régions /ǝ/ -> baxtavaroċ [bɐxt(ɐ)wɐˈrʷoʦ]; narod [nɐˈrʷod]; xatarnak [x(ɐ)tɐrˈnɒk]; zabak [zɐˈbɒk].
  • /a:/ -> baxtavar [bɐxtɐˈwa:]; kar [ˈka:]; nar [ˈna:].
  • /é/ > /ɛ/, /ɛj/ ou dans certaines régions /e/ -> temn [ˈtɛmʷɨ].
  • /è/ > /ɛ/ -> geg [ˈgɛɟ]; ket [ˈkɛt]. + Irréguliers : ndë [ˈndɛ]; të [tǝ / t].
  • /e/ atone > /ɛ/
  • /i/ en toutes positions > /i/ -> Ciri [ʤiˈri]; kit [ˈkit]; kitag [kiˈtɒɟ]; knig [ˈkniɟ]; tgig [tiˈɟiɟ]; żing [ˈʣiŋ]; żokilik [ʣʊkiˈɫik].
  • /i:/ -> kčir [kiˈʧi:]; mir [ˈmi:].
  • /ó/ > /o/ ou dans certaines régions /ɔ/ -> botk [ˈbotɨk]; narodovn [nɐrʊˈdowɨ]; snapmo [snɐpˈmo].
  • /ò/ > /ʷo/ -> bot [ˈbʷot]; ċot [ˈʦʷot]; gorot [gʊˈrʷot]; narod [nɐˈrʷod]; noč [ˈnʷoʧ]; xot [ˈxʷot]; zapomn [zɐˈpʷom(ʷɨ)]. + Irréguliers : slö [ˈsɫʷo]. NB: le groupe -ov en finale se prononce /ow/. Ex.: osnov [(ʊ)ˈsnow].
  • /o/ atone > /ʊ/ -> gorot [gʊˈrʷot]; kolodvor [[kʊɫ(ʊ)ˈmi:]; narodovn [nɐrʊˈdowɨ]. NB: les groupes /ʊw/ et /wʊ/ tendent généralement vers un simple /u/ ou bien /uʷ/ et /ʷu/ respectivement. Ex.: zatvoru [zɐtwʊˈru > zɐtʷuˈru]; zirdovno [zirdʊwˈno > zirduʷˈno].
  • /o:/ > /ʷo:/ -> kolodvor [[nɐˈkʷo:]; zatvor [zɐˈtwo:].
  • /ú/ -> ču [ˈʧu]; narodu [nɐrʊˈdu]; turk [ˈturɨk].
  • /ù/ > /u/ ou /y/, les deux prononciations coexistent, /y/ étant plus soutenu -> dud [ˈdud / ˈdyd]; kluč [ˈkɫuʧ / ˈkɫyʧ]; kuk [ˈkuk / ˈkyk]; put [ˈput / ˈpyt]; xut [ˈxut / ˈxyt]. + Irréguliers : krů [ˈkry]; ků [ˈky] ; nů [ˈny].
  • /u/ atone > /u/ -> kluču [kɫuˈʧu]; turku [turˈku].
  • /u:/ -> krur [ˈkru:].
  • /ɨˊ/ > /ɨ/ -> z ketü [zkɛˈtɨ]; vë [ˈwɨ].
  • /ɨˋ/ > /ʷɨ/ ou /ʷɪ/ -> kük [ˈkʷɨk].
  • /ɨ/ atone > /ɨ/ ou /ʷɨ/ -> temn [ˈtɛmʷɨ]; v këtu [fkɨˈtu].
  • /ɨ:/ -> vxür [wɨˈxɨ:].
  • Voyelle euphonique > /i/, /ɨ/, /y/ ou parfois /ǝ/ -> tażg [ˈtaʣyɟ].
  • /r/ vocalique > /rˌ/ -> čtvrtk [ʧɨ(t)ˈwrˌtɨk]; krk [ˈkrˌk]; v krka [fkrˌˈka]

Ce petit aperçu au cas par cas donne une excellente idée de la complexité vocalique de la langue tatsique. Il s’agit néanmoins d’un système purement logique et fort régulier que la seule graphie ne peut transcrire de façon légère. Bien qu’il existe la possibilité de noter la totalité de ces phénomène de façon graphique (ce que fait notamment l’écriture narodique), le tats écrit en alphabet latin serait trop “chargé” et apparaîtrait bien plus complexe encore. C’est pourquoi les tons sont indiqués uniquement dans les dictionnaires. Il apparaîrait recommandable de les noter dans les manuels de langue.

Traits phonologiques particuliers

Normes langagières

Harmonie vocalique ou euphonie

  • pat (lit) > v pata (dans le lit)
  • mir (monde) > na miri (dans le monde)


Voici la règle de base de l’adjonction de désinence :

Voyelle tonique Désinence casuelle
a -a
r -a
i -i
o -u
u -u
e
ü / ë


Exemples :

  • naròd (nation) > narodu (de la nation)


En ce qui concerne la norme de prononciation de la voyelle euphonique, il faut avant tout préciser que la place même de cette voyelle peut varier selon les variétés régionales, de même que son usage ou non. Ex.: zda (faire) > [ˈzda] / [zyˈda] voire, [iˈzda] dans certains dialectes, sachant que prononcer “izda” fait perdurer la forme ancienne du mot.

Aussi peut-il y avoir parfois des différence selon les personnes et leur lieu de provenance. Mais en règle générale, et tel qu’il est décrit par la norme standard de la langue, la voyelle euphonique possède le plus souvent l’un ou l’autre des deux timbres [ɨ] et [

Les deux timbres sont donc répartis de la sorte :

  • se prononce [ɨ] au contact avec les voyelles /e/, /o/, /u/, /ë/ et /ü/.
  • se prononce [y] au contact avec les voyelles /a/, /i/ et /-r-/.

Cependant le son /i/ dans la langue moderne donne une voyelle euphonique [i] et non plus un [y]. Ce [i] change parfois selon les régions vers un [ɪ] ou encore, un [[y] (voire dans certains cas des timbres tels que [ʉ] ou [


Le Xorgovor

Morphologie du syntagme nominal

Définition du substantif

Genre

Nombre

La langue tatsique distingue essentiellement deux nombres : singulier et pluriel.

Le pluriel est indiqué au moyen de différents affixes ou particules, pouvant être apposés au substantif et mobiles selon la syntaxe de la phrase. Ou bien, être préffixé ou suffixé au radical du nom.


Dans la majorité des cas, ces particules suivent directement le substantif auquel elles se rapportent, sauf lorsque qu’une préposition placée devant les y attire : zid tä (les murs) > zad tä zidi (derrière les murs)

  • [tɒ] > marque du pluriel des substantifs inanimés, morphème standard du pluriel. Il s’agit d’un morphème provenant des langues scythiques (Cf. pluriel ossète en –tæ ; et les ethnonymes tels que Sarmatae).
  • [gʷo] > utilisé avec les substantifs animés (êtres vivants, personnes).
  • gini [
  • [
  • kvi [kwi] > assigné aux objets ronds et longs. Ex.: tavg (assiette) > tavg kvi, topk (ballon) > topk kvi.
  • k- [k-] > assigné aux outils.
  • g- [g-] > assigné aux livres et aux écritures.
  • spä [spɒ] > relatif au religieux, y compris les animés et les dieux. Ex.: bigko (moine) > bigko spä.

Il existe plusieurs cas d’irrégularités et de suffixation de la particule . Les substantifs terminés en voyelle qui prennent un /n/ ou un /t/ devant la désinence du cas oblique récupèrent également ce phonème anciennement tombé. Et il en va de même avec la quasi totalité les substantifs dont le radical du cas oblique est différent de celui du cas direct.

  • batog / bacu (fouet) > bactä / bacu tä
  • ko / konċu (fin) > konċtä / konċtu tä
  • kotdog / kotdoxtu (toile) > kotdoxtä / kotdoxtu tä
  • kxax / kxaxta (cuisse) > kxaxtä / kxaxta tä
  • mak / muku (farine) > muktä / muku tä
  • mi / mini (manière) > mintä / mini tä
  • sntog / sntoctu (couchette) > sntoctä / sntoctu tä
  • tek / tuku (appétit) > tuktä / tuku tä
  • več / večoru (soir) > večortä / večoru tä
  • xoċ / xoċtu (relation) > xoċtä / xoċtu tä
  • zago / zagonu (planche) > zagontä / zagonu tä
  • zameċ / zamċa (cadenas) > zamċtä / zamċa tä
  • zarog / zarcu (chanson) > zarctä / zarcu tä
  • żo / żogu (bâton) > żogtä / żogu tä

D’autres cas d’irrégularité existent avec suffixation de la particule :

  • do (eau) > dotä
  • krů (gendre) > krutä

Certains dialectes et d’autres langues vratnites connaissent également un troisième nombre, le duel. Il en subsiste quelques traces en tatsique, avec des constructions sémantiques duelles faites sur le numérale dva- [

  • bal (cerise) > dvabal (couple de cerises)
  • ċost (oeil) > dvaċost (les deux yeux), dvaċostom (dans les deux yeux)


Détermination

Déclinaison des substantifs

Usage des cas

La langue tatsique distingue principalement deux cas de déclinaison :

  • Cas direct
  • Cas oblique

Le cas direct est le cas du sujet (nominatif) et de l'objet (accusatif).

Le cas oblique couvre toutes les autres fonctions, soit après des prépositions (prépositionnel), mais également les compléments d'attribution (datif) et compléments du nom (génitif) qui s'emploient sans préposition.

Un autre cas existe, mais il est défectif et ne se rencontre que dans la formation de la voix passive. Il s'agit de l'ergatif.

Certaines particules du discours différencient les nuances casuelles internes (nominatif / accusatif) ou (prépositionnel / non-prépositionnel), notamment les pronoms.


Formation du cas oblique

  • radicaux consonantiques
  • radicaux vocaliques


Radicaux terminés en consonne

-> voyelle tonique du radical > désinence (ajoutée au radical)

  • -a- > -a
  • -e- > -ü
  • -i- > -i
  • -o- > -u
  • -u- > -u
  • -ü- > -u / -ü (selon les cas)
  • -r- (vocalique) > -a

Exemples :

  • avec /a/ comme voyelle tonique -> drav (arbre) > drava, zar (table) > zara, -ovar > -ovara, -skar > -skara.
  • avec /e/ comme voyelle tonique -> nombreuses irrégularités, notamment pour les monosyllabiques (voir plus bas); mseċ (lune, mois) > mseċü.
  • avec /i/ comme voyelle tonique -> kin (vin) > kini, -nik > -niki, -znid > -znidi.
  • avec /o/ comme voyelle tonique -> gorot (ville) > gorodu, narod (nation, peuple) > narodu, mot (temps) > motu, oblok (nuage) > obloku, okč (œil) > okču, otċ (père) > otċu, otok (île) > otoku, top (balle) > topu. NB: Les mots terminés en -or [-ò:] voient le /r/ prononcés au contact avec la désinence, avec perte du trait de longueur et affaiblissement de la voyelle par perte de l’accent tonique. En cas de forme définie, son timbre redevient normal mais sans le trait de longueur. govor (parole) > govoru > [gʊwò:] ou [gwò:] > [gʊwʊɾú] ou [gwʊɾú] en forme indéfinie ; [gówo:] > [gʊwóɾu] ou [gwóɾu] en forme définie. Même description pour chaque voyelle dans un chapitre sur les formes définie / indéfinie.
  • avec /u/ comme voyelle tonique -> put (route) > putu, zug (fumée) > zugu, żug (sud) > żugu.
  • avec /ɨ/ comme voyelle tonique -> kmüz (éclair) > kmüzu
  • avec /r/ comme voyelle tonique -> brbx (vomi) > brbxa, čtvrtk (jeudi) > čtvrtka, ċrn (noir) > ċrna, grčk (grec) > grčka, grl (gorge) > grla, krk (cou) > krka, krp (chanvre) > krpa, krv (sang) > krva, mrtv (mort) > mrtva, obrt (art) > obrta, rt (récif) > rta Etc.


Radicaux terminés en voyelle

-> voyelle finale > désinence (remplacement de la voyelle ou ajout)

  • -a > -u
  • -ä > -ana
  • -i > -ini
  • -o > -u
  • -ö > -u / -ů + rares cas en -onu (voir exemples)
  • -u > -us

Exemples:

  • -ä [désinence étymologique sur une ancienne forme *-an] -> gä (chanvre) > gana, klä (butte) > klana, smä (ciel) > smana, żnä (femme) > żnana Etc.
  • -i [attraction des dérivations *-an > -ä / -ana et *-on > -o / -onu], mi (manière) > mini, Slinki (Helsinki) > Slinkini.
  • -o -> slö (éléphant) > slu Etc.
  • -o [désinence étymologique sur une ancienne forme en *-on -> NB: nombreux sont les mots anciennement terminés en *-on qui ne suivent pas cette norme] noms de pays en -(º)sto (= -istan) > -(º)stonu, Arago (Aragon) > Aragonu, čaxarsčo (quadrilatère) > čaxarsčonu, do (eau) > donu, Londo (Londres) > Londonu, Lugo (Lyon) > Lugonu (ou Lugu), Pokto (Poitou) > Poktonu, Roto (Rhône) > Rotonu, Skarto (Escartons) > Skartonu, šaxzago (échiquier) > šaxzagonu, zago (planche) > zagonu, znadsro (survie) > znadsronu
  • -u -> dudů (myrtille) > dudus, iglu (igloo) > iglus, krů (gendre) > krus, Peru (Pérou) > Perus.
  • -eċ > -ċº -> nameċ (allemand) > namċa, zameċ () > zamċa, Etc.


Ambiguïtés

  • govo (merde) > govu / govonu / gunu
  • mir / mira (monde) > miri / miru [+ dérivés, mirmir(a), svamir(a)]


===

  • Nom respect de la règle euphonique -> bratkeċ (cousine) > bratkċu [sur "bratok" : bratokeċ/bratokċu > bratkċu], bratok (cousin) > bratoku > bratku, Capot (Égypte) > *Capotu > Captu, evor (euro) > evoru > evru, Gizel (Gisèle) > Gizla, Ikop (Jacques) > Ikopu > Ikpu, Kebek (Québec) > Kebeki, litar (litre, et ses dérivés) > litru (ou litri), Mekš (Mexique) > Mekški, metar (mètre, et ses dérivés) > metru, obpetk () > obpetku, Petar (Pierre) > Petara > Petra, petk (vendredi) > petku, popetk (samedi) > popetku, ud () > uda, zarog (chanson) > zarcu, zazog () > zazcu.
  • Radicaux différents
    • Altération du radical -> ariz (riz) > rizi, batog (fouet) > batogu / bacu, dokt (fille) > dokču, karv (beurre) > karva / kuru, këtnu / kütnu () > ktunu, knovol (chanvre) > kňulu, okuż () > oktu / okżu, ovċog () > ovċocu, šost (sœur) > šosču, zarog (chanson) > zarcu, zazog () > zazcu.
    • Radical formé sur forme ancienne ou autre forme existante -> Breg (Bretagne) > Braza, bri () > brigi [sur "brig"], bru () > brzu, buro (bureau) > burotu [sur "burot"], cec (muguet) > cecnü, cet () > cetnü [Cf. "cetnada"], gol () > goldu [sur "gold"], gü () > gdü / gdlu, gur () > gurgu [sur "gurg"], im (nom) > imňi [sur "imň"], ko (fin) > konċu, ku (cul) > kü / ku / kugu, küč (œil) > küču [sur "okč"], Mara (Marie) > Maru / Marana, onoko () > onokonċu, püż () > plżü, Rim (Rome) > Roma, ro (matin) > ranu [sur "rano"], tażgdün () > tażgdnu [sur "dna"], tidn (semaine) > tigodnu, ul (rue) > ulċu [et noms de rues dérivés -(n)ul > -(n)ulċu], več (soir) > večoru, vek (œuf) > vku, vurg () > orgu, zet (soif) > zdetü, zird (cœur) > zirdi / zordu, zoxg () > zoxgu / zoxgxu [sur "zoxgx"], żo (bâton) > żogu [+ kolożo > kolożogu].
    • Adjonction de /t/ ou /ct/ (ou /d/), avec parfois altération ou variation vocalique
      • Sans altération -> ars (ours) > arsta, arseċ (ourse) > arstċa, gol () > goldu, kxax () > kxaxta, řrax (alcool) > řraxta, xoċ () > xoċtu, xożar (maison) > xożara / xożarta, żuma () > żumtu.
      • Avec altération -> glag () > golctu, kotdog () > kotdoxtu, sntog () > sntoctu, stog () > stoctu, znag () > znaxta
      • Avec variation vocalique -> ċar () > ċortu, glag () > golctu,
    • Changement de la voyelle tonique
      • e > i -> ger (yourte) > giri.
      • i > o -> zird (cœur) > zordu / zirdi.
      • e > u -> këtbek (escargot) > kütbuk, tek (faim) > tuku.
      • o > a -> bogeċ (tigresse) > bagċa.
      • a > o -> ċar () > ċortu, glag () > golctu
      • a > u -> brak () > bruku, cap(o) (japonais) > cupu, drak () > druku, kako () > kuku, kat(a) (khat) > kutu, karv (beurre) > karva / kuru, knageċ () > kungċu, mak (farine) > muku, nag () > nugu, nam (nom) > numu, nanuk (dauphin) > nunku, spra (ortie) > spuru, škax (armoire) > škuxu, tatbok () > tutbuku, vama (douane) > vumu, vcar (foi) > vcuru, xan (monsieur) > xunu, zab (dent) > zubu, zaka () > zuku, Zama (Terre) > Zamu / Zumu, zamk () > zumku, Zara (Zara) > Zaru / Zuru.
      • o > u -> boċ () > buċu, boga () > bugu, bogeċ () > bugċu , bot () > butu, ċox () > ċuxu, govo (merde) > gunu (ou govu / govonu), knovol (chanvre) > kňulu, kokoš (coq) > kokušu, kolo () > kulu, kona / koňa (cavalier) > kunu / kuňu, kos () > kusu, koza (chèvre) > kuzu, krog () > krugu, krona (couronne) > krunu, mlok (aliment) > mluku, mňog () > mňugu, moš () > mušu, sxtot () > sxtutu, tatbok () > tutbuku, xog () > xugu.
    • Chute de la voyelle tonique [la voyelle restante ou précédente demeure celle qui régit la désinence]
      • Chute de -a- ou -ä- (ex.: suffixe -maċ > -mċº) -> bal (cerise) > bla [+ dvabal > dvabla], bäx (onze) > bxa, ċamar () > ċamra, guzar () > guzru, kačak () > kačka, katak () > katka, käx () > kxa, kopak (arbre) > kopku, litar (litre) > litri (ou litru), lovaċ () > lovċu, ogomaċ (pyromane) > ogomċu, Petar (Pierre) > Petara > Petra, polak (polonais) > polaka > polka, Skandar (Alexandre) > Skandra, skopaċ (avare) > skopċu, tobak (fusil) > tobku, tuxmatak (accusatif) > tuxmatka, xrašak () > xraška, zal (herbe) > zla, zalzal () > zalzla, zmaċak () > zmaċka, żadamaċ () > żadamċa.
      • Chute de -i- -> Boris (Boris) > Borsu (ou Borisi), ikir () > ikri, Misir (Égypte) > Misri, Tigir (Tigre) > Tigri, zimbir (buffle) > zimbri.
      • Chute de -o- [avec conservation systématique de la désinence -u] -> bratok (cousin) > bratoku > bratku, Capot (Égypte) > Capotu > Captu, Coroc (Georges) > Corcu, čangol () > čanglu, ċotok () > ċotku, evor (euro) > evoru > evru, Ikop (Jacques) > Ikopu > Ikpu, Karol (Charles) > Karlu, knovok () > knovku, Nanod (Nantes) > Nandu, narodok () > narodku, nurok () > nurku, orox () > orxu, otċok () > otċku, pos (chien) > psu, smotok (film) > smotku, vgügol (charbon) > vgüglu, vkomol () > vkomlu, Volog (ou Volga) (Volga) > Volgu.
      • Chute de -u- -> čokul (chute de pierres) > čoklu, kuduk (gamin) > kudku, mputuk (ordinateur) > mputku, okuż () > okżu / oktu, svüzul () > *svüzulu > svüzlu, vütuk (canne) > vütku / vütuku.
      • Chute de -ü- -> camlük (véranda) > camlka
      • Chute de -e- (hormis avec suffixes -eċ > -ċº puisque régulier ainsi) -> kaganek () > kaganka, koċek (petit os) > koċku [et dérivés], kopek (kopeck) > kopku, kurek () > kurku, naček (attente) > načka, naseg () > nasga, nateč (écoulement) > natča, nateš () > natša, naxtakamek () > naxtakamka, naxtażużek () > naxtażużku, naxtek () > naxtka, šrodek () > šrodku, turkmen (turkmène) > turkmnu, zavrtek (tournevis) > zavrtka, żnanlek () > żnanlka, zrżvodek (poème) > zrżvodku, żutek () > żutku.
      • Chute de -e- du suffixe -eċ avec irrégularité -> arseċ (ourse) > arstċa, bogeċ (tigresse) > bagċa, bogeċ (déesse) > bugċu, bratkeċ (cousine) > bratkċu [sur "bratok" : bratokeċ/bratokċu > bratkċu], kaceċ () > kcaċa, knageċ () > kungċu.
  • Cas particulier des monosyllabiques irréguliers avec -e- tonique, prenant la désinence -ü [les réguliers restent inchangés et prennent -ü] -> bet (garçon) > btü, Čex (Tchéquie) > Čxü, dek (cas) > dkü [et dérivés: -dek > -dku], kel () > klü, kem () > kmü, keš (fois) > kšü, ket (fils, garçon) > ktü, lek () > lkü, lev (lion) > lvü, net (bras) > ntü (+ prenet > predntü), neż () > nżü, rek () > rkü, tek (bélier) > tkü, tev () > tvü, xet (chemise) > xtü, + 1 polysyllabiques : zlzel () > zlzlü, żen (yen) > żünü.
  • Cas de monosyllabiques (non exclusivement) irréguliers avec -e- ou -ü- (ou -ë-) toniques, prenant la désinence -u -> balüg () > balgu, kaküz () > kakzü, kmüz () > kmüzu, kšür () > küšru, kük (flèche) > kku, lüz () > lzu, m(ü)lüz (épicéa) > mülzu, špunür () > špunru, tbek () > tübku, terek (peuplier) > türku, tket () > tüktu, tkük () > tkükü / tukku, ulek () > ulku, uzbek (ouzbek) > uzbku, vakür () > vakru, ved (ours) > vdu, vedeċ (ourse) > vëdċu, vlk [ou “vük”] (loup) > vlku / vüku, vërs () > vërsu, xatük () > xatku, züċ () > züċu, zümür () > zümru, züv () > zvu, züx () > zxu.

Adjectifs qualificatifs

Les adjectifs qualificatifs du Tatsique sont indéclinables et donc, invariable. C'est le substantif qui porte donc les marques de cas ou de nombre. Cependant, l'ajectif lorsqu'il est épithète lui est relié par un déterminant adjecival, qui lui s'accorde en genre et en cas avec le substantif.


Formation des adjectifs

De nombreux adjectifs se forment dinc par adjonction des suffixes -n ou -ovn.

D'autres suffixes existent toutefois, tels que : -sk (nationalités, gentilés), -k


Usage du déterminant adjectival

M. F.
Direct ta
Oblique ta tu


Le déterminant adjectival enfin, n'est jamais répété lorsqu'il y a plusieurs adjectifs qualifiant le meme substantif.

Comparatifs & Superlatifs

Prépositions & connecteurs

Prépositions

Le préposition demande systématiquement qu'un substantif ou un pronom qui les suive soit mis au cas oblique.


  • dolko → loin de
  • iz → venu de
  • kod → chez


  • nad → sur, au dessus de


  • od → contre ; par (agent)
  • okolo → autour de, aux alentours de
  • ot → de, extrait de ; hors de ; depuis
  • otpo → d'après, selon, suivant
  • oxoms → entre, parmi
  • po → par ; après
  • pod → sous, au dessous de
  • prod → devant
  • ukod → chez (avec mouvement)
  • unad → sur, au dessus de (avec mouvement)
  • upod → sous, au dessous de (avec mouvement)`
  • uzad → derrière (avec mouvement)
  • xos → entre, parmi
  • z → avec
  • zad → derrière
  • zir → sans

Conjonctions de coordination

  • ir → et
  • no → mais
  • nor ou nogor → ni
  • otoż → donc
  • pa ou -pa → et
  • ta → et
  • xo → ou
  • zatim → donc
  • zato → car

Conjonctions de subordination

Affixes & Formation des substantifs

Préfixes

Suffixes

Lexicologie

Déterminants

Possessifs

Démonstratifs

Proche Éloigné Indéfini
Direct kët ova ċta
Oblique këtu ovam ċtam


Pronoms indéfinis

Numéraux

Cardinaux

0 nul 10 xak
1 ki, kig 11 kax 100 żuk(o) 1000 tċuč(o)
2 dva 12 bax 20 biš 200 dvażuk 2000 dvatċuča
3 gci 13 trtnaċt 30 gcis 300 gciżuk 3000 gcitċuča
4 čtvor 14 čtvrtnaċt 40 srak, srok 400 čtvrżuk 4000 čtvrtċuča
5 put 15 putnaċt 50 pożg 500 potċuč(o) 5000 podkaror
6 zaxš 16 zaxšnaċt 60 oxsoż 600 zaxšżuk 6000 zaxštċuča
7 štat 17 štatnaċt 70 700 štadżuk 7000 štatċuča
8 (v)okt, tet 18 (v)oktnaċt, tetnaċt 80 kuta 800 vokżuk, tedżuk 8000 voktċuča, tedtċuča
9 nag 19 ongnaċt, nantnaċt 90 nabz 900 nanżuk 9000 nantċuča


  • karor → 10 000 ; dvakaror → 20 000 etc.
  • trbom → 100 000 ; dvatrbom → 200 000 etc.
  • xaktrbom → 1 million ; bištrbom → 2 millions etc.
  • żuktrbom → 10 millions ; dvażuktrbom → 20 millions etc.
  • dočor → 100 millions ; dvadočor → 200 millions etc.
  • xakdočor → 1 milliard ; bišdočor → 2 milliards etc.
  • żukdočor → 10 milliards ; dvażukdočor → 20 milliards etc.
  • mnoga → 100 milliards ; dvamnoga → 200 milliards etc.


Le cas des multiples de 5 est particulier :

  • 50 → pożg (< pod- + żuk, moitié de cent)
  • 500 → potċuč(o) (< pod- + tċuč(o), moitié de mille)
  • 5 000 → podkaror (< pod- + karor, moitié de dix-mille)
  • 50 000 → podtrbom (< pod- + trbom, moitié de cent-mille)
  • 50 millions → podočor (< pod- + dočor, moitié de cent millions)
  • 50 milliards → pomnoga (< pod- + mnoga, moitié de cent milliards)

Mais... : 5 millions → pożkotrbom ; 5 milliards → pożkodočor


Déclinaison : formes du cas oblique

0 nulu 10 xaka, xka
1 kigi 11 kaxa 100 żuku 1000 tċuču
2 dvu 12 baxa 20 biši, bišti 200 dvażuku 2000 dvatċuču
3 gca 13 trtnaċta 30 gcisi 300 gciżuku 3000 gcitċuču
4 čtvoru 14 čtvrtnaċta 40 sraka, sroku 400 čtvrżuku 4000 čtvrtċuču
5 putu, ptu 15 putnaċta 50 pożgu 500 potċuču 5000 podkaroru
6 zaxša 16 zaxšnaċta 60 oxsożu 600 zaxšżuku 6000 zaxštċuču
7 štata 17 štatnaċta 70 xaša 700 štadżuku 7000 štatċuču
8 (v)oktu, tetü 18 (v)oktnaċta, tetnaċta 80 kutu 800 vokżuku, tedżuku 8000 voktċuču, tedtċuču
9 nanta 19 ongnaċta, nantnaċta 90 nabza 900 nanżuku 9000 nantċuču


Ordinaux

10º xakn
1er të kig, prvn 11º kaxk żukn 1000º tċučk
2nd vtor 12º baxk 20º bišk 200º dvażukn 2000º dvatċučk
trt 13º trtnaċtk 30º gcisk 300º gciżukn 3000º gcitċučk
čtvrt 14º čtvrtnaċtk 40º srakn, srokn 400º čtvrżukn 4000º čtvrtċučk
putk 15º putnaċtk 50º pożukn 500º potċučk 5000º podkarork
zaxšk 16º zaxšnaċtk 60º oxsożk 600º zaxšżukn 6000º zaxštċučk
štatk 17º štatnaċtk 70º xašk 700º štadżukn 7000º štatċučk
(v)oktk, tetk 18º (v)oktnaċtk, tetnaċtk 80º kutak 800º vokżukn, tedżukn 8000º voktċučk, tedtċučk
nantk 19º ongnaċtk, nantnaċtk 90º nabzk 900º nanżukn 9000º nantċučk


Interjections & Onomatopées

Syntaxe verbale

Description du verbe tatsique

Typologie & Classes verbales

Formation des radicaux

Les verbes tatsiques possèdent deux radicaux sur lesquels sont répartis les différents temps de la conjugaison. On appelle ces radicaux :

  • radical I (ou radical du présent)
  • radical II (ou radical du passé)


Les verbes s’organisent en cinq classes en fonction de leurs radicaux :

  • Classe 1 [-º > -ºd] -> Verbes au radical I terminé en voyelle et dont le radical II se forme en -ºd (sauf verbes de la classe 2). Quelques verbes irréguliers et leurs dérivés subissent une altération ou une variation interne : dava > did ; kla/kalo > kold ; nozda > nuzd ; šnav(a) > šnid ; zda > zdid ; zna > znid ; żala > żalad/żuld.
  • Classe 2 [-ova > -ud] -> Verbes au radical I terminé en -ova et dont le radical II se forme en -ud. Il s’agit d’une classe verbale productive. Rentrent également dans cette classe quelques verbes en -av(a) / -ud.
    • 1. -ova > -ud (verbes courts) : bova > bud [cas particulier] - drova > drud - knova > knud - kova > kud - mova > mud - nmova > nmud - srova > srud - zbova > zbud - zmova > zmud - zova > zud / zovad [+ nazova]
    • 2. -ova > -ud (verbes longs / classe verbale productive) : żubova > żubud - żulova > żulud - Etc.
  • Classe 3 [-ºr > -ºrit] -> Verbes au radical I terminé en -ºr et dont le radical II se forme par adjonction de -it. Ces verbes ne suivent pas la règle d’euphonie et prennent systématiquement un -i- lors de l’adjonction d’une désinence, quelque soit la voyelle tonique originale (ex.: govor > govorim).
    • 1. Verbes terminés en -or : govor > govorit ; kor > korit ; natvor > natvorit ; odbor > odborit ; odmor > odmorit ; omor > omorit ; otvor > otvorit ; podobor > podoborit ; povor > povorit ; povtor > povtorit ; vor > vorit ; zatvor > zatvorit ; zgor > zgorit. -or > -orit (et autres formes en -ºr > -ºrit) : -bor > -borit [dérivés: izbor, nazbor, odbor] - govor > govorit [+ dérivés: krozgovor, odgovor, razgovor, zagovor, etc.] - kor > korit [+ dérivés: nakor, obkor, ukor] - odmor > odmorit - omor > omorit - otpšor > otpšorit - podobor > podoborit - povor > povorit [+ dérivés: upovor] - povtor > povtorit - pozor > pozorit - -tvor > -tvorit [dérivés: otvor, zatvor, zavtvor] - vor > vorit - zgor > zgorit - zovšor > zovšorit - żur > żord
    • 2. Verbes terminés en -ar : izbar > izbarit ; mbar > mbarit ; otbar > otbarit ; xar > xarit.
    • 3. Verbes terminés en -ur : nakrur > nakrurit ; nazur > nazurit ; zabur > zaburit ; zamur > zamurit. À cette classe appartiennent également quelques verbes irréguliers ne prenant pas -i- au passé, tels que : żur > żord (ex.: żurim / żordum).
  • Classe 4 [
    • 1. Verbes dont le radical I se termine en consonne et le radical II se forme en ajoutant -t. Ex.: ċak > ċakt ; kataċ > kataċt ; kul > kult ; moč > močt ; nap > napt ; poč > počt ; snak > snakt ; snap > snapt ; xaš > xašt ; zakač > zakažt ; zgub > zgubt ; etc. Ce sous-groupe inclut quelques verbes irréguliers comme mong / muňt ou zmol / zmult. Il inclut également le verbe kob(a) / kobt dont la terminaison en -a est un néologisme.
    • 2. Verbes dont le radical II se termine en -z altéré en /x/ lors de l’ajout du -t du radical II. Ex.: biz > bixt ; griz > grixt ; muz > muxt ; navaz > navaxt ; nduz > nduxt ; paz > poxt ; sża (ancienne forme *saż) > saxt ; šnaz > šnaxt ; taz > taxt ; zuz > zuxt ; etc.
    • 3. Verbes isolés terminés en voyelle (-ë, -o, -u) et dont le radical se forme en ajoutant -t. Ex.: Terminés en -ë : vë > vët ; xërë > xërët ; zë > zët ; Verbes terminés en -o : baxo > baxot ; olxno > olxot ; poxo > poxot ; voxo > voxot ; xoxo > xoxot ; Verbes terminés en -u : kbu > kbut ; klu > klut ; kru > krut ; etc. On observe quelques cas d’irrégularité tels que les verbes terminés en -u incluant le /t/ dans le radical. Ex.: ču > čtu ; ċu > ċtu ; mu > mtu ; nu > ntu ; zoču > zočtu, et leurs dérivés.
    • 4. Quelques verbes terminés en -ä (provenant étymologiquement d’une ancienne forme en *-an) forment leur radical II en -and. Ex.: knä > knänd ; mä > mand ; nażnä > nażnand ; ngżä > ngżand ; všä > všand.
    • 5. Les verbes terminés en -nu perdant cette syllabe lors de l’adjonction du -t (ou du -d) du radical II. Ex.: gaznu > guzd ; knuknu > knukt ; mrznu > mrzd ; otdonu > otdot ; paxnu > paxt ; upomnu > upomt ; sronu > srot ; etc.
    • 6. Verbes dont le radical II se forme en -st avec altération interne par rapport au radical I, qu’elle soit vocalique ou consonantique. Ce sous-groupe contient : les verbes terminés en voyelle prenant -ºst au radical II avec altération ou variation vocalique ainsi que quelques verbes irréguliers. Ex.: Alternance u/o : bšu > bšost ; cu > cost ; ndu > ndost ; šu > šost ; Alternance ä/a : nšä > nšast ; tvä > tvast ; xä > xast ; żä > żast ; Autres alternances et réductions : kard > karst ; kosa > kast ; kxaga > kxast ; naga > nast ; xaga > xast ; xid > xust. Et, les verbes terminés en -ºg dont le radical II se fait en -ºżt. Ex.: čičig > čičiżt ; slag > slażt ; sżag > sżażt ; zakig > zakiżt ; zug > zużt ; żag > żażt.
    • 7. Les verbes terminés en -ºči, -ºti, -ºsi et -ºdi devenant au radical II -ºčt, -ºst, -ºst et -ºzd. Ex.: verbes en -ºči : nači > načt ; znači > značt ; Verbes en -ºti : biti > bist ; citi > cist ; čiti > čist ; kiti > kist ; ndriti > ndrist ; txiti > txist ; vbiti > vbist ; zaditi > zadist ; zbiti > zbist ; ziti > zist ; zniti > znist ; Verbes en -ºsi : nisi > nist ; nvisi > nvist ; snisi > snist ; verbes en -ºdi : kidi > kizd ; sidi > sizd ; skidi > skizd ; vidi > vizd ; xodi > xozd ; zdrodi > zdruzd ; etc.). Et, les verbes terminés en -ºda, -ºsa et -ºta devenant au radical II -ºzd, -ºst et -ºst. Ex.: Verbes en -ºda : glada > glazd ; noda (ou nada) > nuzd ; pada > pazd ; vlada > vlazd ; zada > zazd ; zluda > zluzd ; Verbes en -ºsa ; nasa > nast ; Verbes en -ºta : tuxmata > tuxmast ; zrata > zrast.
    • 8. Les verbes terminés en -ot dont le radical II se forme en -ust et quelques cas particuliers. Ex.: get > gist ; gov > gust ; kot > kust ; kpot > kpust ; lot > lust ; ndot > ndust ; pot > pust ; skot > skust ; xsot > xsust ; zmolot > zmolust.
  • Classe 5 [?] -> Cette classe, relativement pauvre et désorganisée, rassemble les autres verbes. Il existe plusieurs sous-groupes.
    • 1. Verbes dont les deux radicaux sont distincts (bora > vzad ; bosz > kuz ; kat > gur ; kša > kuż ; miri > smrt).
    • 2. Verbes défectifs (verbes sans radical II : (i)ma ; var ; sem ; żuk ; verbes sans radical I : vzut).



  • Alternance vocalique
    • -a > -id -> dava > did [avec réduction du radical], zda > zdid [+ dérivés: nazda, pozda, zazda], zna > znid [+ dérivés: pozna], żara > żarad, żava > żavad
    • -a > -ud -> ska > skud, skut
  • Verbes en -ä
    • -ä > -and -> mä > mand
    • -ä > -ast [voir plus bas]
    • -ä > -ard -> kä > kard
  • Verbes prenant -st ou (-zd)
    • -ä > -ast -> nšä > nšast, xä (xaga) > xast, żä > żast
    • Réduction du radical -> naga > nast, nasa > nast, xaga > xast
    • Verbes en -ºti ou -ºta > -ºst -> biti > bist, čiti > čist, ziti > zist, zniti > znist, zrata > zrast
    • Verbes en -ºči > -ºčt -> znači > značt
    • Verbes en -ºdi ou -ºda > -ºzd -> kidi > kizd [+ vidi > vizd], pada > pazd, xodi > xozd [+ dérivés: doxodi, naxodi, obxodi, poxodi, vxodi, zaxodi, etc.], zluda > zluzd
    • Verbes en -ot > -ust -> gov > gust [avec irrégularité du radical I], pot > pust [+ dérivés: napot, kpot, odpot, otpot, vpot, etc.], zmolot > zmolust
  • Verbes terminés en consonne (en majorité) avec altération
    • Altération consonantique -> zuz > zuxt
    • Altération vocalique et consonantique -> zmol > zmult, żala > żult / żalad
    • Verbes en -u (sauf -nu) -> ċu > ċtu [et dérivés: doċu, kċu, naċu, obċu, poċu, zaċu, etc.], mu > mtu, zoču > zočtu
  • Radicaux sans rapport -> bora > vzad, kat > gur, kša > kuż, ma > čko, čok
  • Verbes défectifs (un seul radical)
    • Pas de radical I -> vzet / vzut
    • Pas de radical II -> żuk

Normes syntaxiques du verbe

Conjugaison

Marques de personne & Registre verbal

Formation des temps

Forme négative

Forme interrogative

Voix passive

La construction de la voix passive est quelque peu défective en Tatsique, puisque fort peu usitée et de construction un peu lourde. En effet, celle-ci réclame l'usage d'un cas spécial de la déclinaison qu'on appelle l'ergatif. La construction ergative est un trait fort archaïque que certaine langues narodiques conservent alors que le tatsique l'a éliminée de sa morphologie. Du moins, presque éliminée...

Cas particuliers

Traduction du verbe être

Usage du verbe avoir

Temps & Verbes défectifs

Traits aspectuels du verbe

Aspect du verbe tatsique

Affixes verbaux

Les verbes de mouvements

Pronoms

Pronoms personnels

Direct Courte COD Oblique z + Possessif
Sg. 1ºp. ma, ňa n-, s- mi mnom, mi migi
2ºp. ta t- ti, či tbom tibi
3ºp. M. vo, no - go mu mu mu
F. ona, na - ża żu żu żu
N. to - ga / ṛa mu mu mu
Pl. 1ºp. xam, max -m, -mo nas nam nam naš
2ºp. smax -(º)vs snas snam snam snaš
3ºp. xi -k im (n)im nim (n)im


Pronoms interrogatifs

Direct Oblique Datif
Quoi ? ċo ċovo ċomu
Qui ? kto ktovo ktomu


  • Comment ? → kak / kako
  • Combien ? → skolk / skolko
  • D'où ? → otkud / otkuda
  • Où ? (position) → kud / kuda
  • Où ? (direction) → kud / kuda, nakud / nakuda
  • Pourquoi ? → zaċovo
  • Quand ? → kur / kura
  • Quel(s), quelle(s) ? → kog / koga (Oblique: kogu)

Les pronoms interrogatifs possèdent deux formes (sauf kto et ċo), l'une courte et l'autre longue, généralement terminée en voyelle, et qui est utilisée lorsque les mots suivants ne permettent pas une prononciation aisée. Ex.: Skolk to ? > Skolko to ? (C'est combien ?).

Pronoms relatifs

Adverbes

Formation des adverbes

Classes adverbiales

Conclusion