Circonstanciel

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Complément

Ce complément circonstanciel est le complément d'un verbe qui n'est pas un complément d'objet (direct ou indirect), c'est à dire qui donne plutôt des renseignements non pas sur l'objet même du procès (qui ? quoi ? à qui ?, de quoi ? etc.) mais plutôt sur les circonstances de ce procès (où ? quand ? comment ? pourquoi ? etc). Comme le circonstant peut être un adverbe, un verbe à l'infinitif ou au participe, une proposition subordonnée conjonctive ou un syntagme nominal, le complément circonstanciel ne peut être que ces deux dernières options.

Langues finno-ougriennes

Ces langues sont extrêmement précises quant à l'attribution des cas des différents compléments et il y a pratiquement une flexion pour chaque type de circonstant (Magyarzl.jpg) ou peu s'en faut (Suommlippu.jpg Eesti.jpg).

Autres langues flexionnelles

La plupart des autres langues (notamment les langues indo-européennes, mais aussi un bon nombre d'idéolangues) répartissent les compléments circonstanciels entre

Deutschefahne.jpg LV II.png l'accusatif et le datif
Lupa.gif l'accusatif, l'ablatif et le locatif<ref>Certains noms seulement.</ref>
Elko.jpg Tous les cas sauf le nominatif
Verda stelo.gif L'accusatif sert pour les destinations, le nominatif pour tout le reste.
Russkiflag.jpg L'instrumental et le locatif.

Avataneuf.gif Aneuvien

Le cas aneuvien nommé "circonstanciel" reprend à peu près les fonctions du datif allemand<ref>...lorsqu'il n'est pas utilisé en temps que complément d'objet second, c'est à dire lorsque son rôle détermine, par exemple, le lieu dans lequel on est.</ref>, de l'ablatif latin, de l'instrumental russe et du locatif de ces deux dernières langues. En somme, tout ce qui, dans les langues indo-européennes, n'est pas l'affaire de l'accusatif (destination, limite temporelle). Il sort de ses prérogatives de circonstant, puisqu'il est également utilisé

  • en tant que complément d'agent ;
  • dans certains compléments d'objets indirects :
E kova ... nit merkaduv = J'ai acheté ... au marchand.
  • dans certains compléments de noms :
ùt bakàwa tern hoψeve = une traversée de trois heures.

On utilise en général la terminaison casuelle -(e)v. Les variantes sont assez simples à retenir :

-eC<ref>C = consonne non affriquée (sauf V), dans la mesure où la prononciation ne pose pas de problème insurmontable :
septàmber → septàmbrev ;
mais qidet → qidetev.

Quelques autres mots comme cukor suivent également cette règle.</ref>→ -Cev

-v → -w.

Lire aussi la page aneuvienne des cas et des adpositions.


<references/>