IDEO ANV Tiroir

De Ideopedia

Tiroir.gif


Le tiroir est un peu comme un brouillon où sont disposés noms, traductions et remarques provisoires, le tout rassemblé sur une même page. Lorsqu'un nombre suffisant de mots (une dizaine par page définitive) est atteint, il est copié/collé à sa place normale (les pages de lettres & de remarques proprement dites. Certes, ça n'empêchera pas les "microcorrections après coup" mais ça en limite sérieusement le nombre<ref>Notamment quand plusieurs noms destinés à des pages différentes sont créés ou expérimentés.</ref>. Pourquoi faire un tel tiroir ici plutôt que sur une feuille de brouillon d'un traitement de texte ? À cause des liens hypertexte, bien sûr ! lesquels n'ont pas la même syntaxe dans un traitement de texte et dans un site de type wiki. Dès que la page atteint ou dépasse 32 ko, une remise à jour est entreprise et une distribution vers les divisions concernées par les mots occupant le tiroir est effectuée.


Définitions

Français Aneuvien A.P.I.
Abandon Erliymat
Abandonner Erliym (-a, -ía)
Abbatial Aaben
Abondance Ováṅdet
Abondant Ováṅdun
Abonder Ováṅde (-a, -éa)
ersænde (-a, -éa)
Acabit Akàbi
Acajou Akàzhu
Accrocher Aspáche (-a, -éa)
Aide-mémoire Memoflío
Anti- Aṅto-
Antiquaille Neçhvenlúk
Antiquaire Venluthógdu vənluˈθogdy
Antique Aṅtig
Antiquité Aṅtiget
aṅtiglúk
venlúk
ɑ̃ntigət
ˌɑ̃ntigˈluk
vənˈluk
Antonym(iqu)e Aṅtonám(ig)
Arolle Aròl
Attendre Waad (-a, -ía)
aṅeràp (-a, -éa)
Avoine Oad
poaç
Avoinée Slaxak
Avoiner Slaxage (-a, -éa)
Azobé Azòbj
Bascule Pesat
Basculer Biladen (-na, -éna)
Bobinage Spœldat
Bobine Spœl
trœṁbyn
Bobinette Spœlin
Brocante Limèrkad
Brocanteur Limthógdu
Bruit Hrupid
Castagnettes Kastàsat
Céleste Liylon
Célestin Çelesmoan
Clair Klàr
Klàvir
Clair-obscur Klàskur
Crash test Kràçhteçt
Diplodocus Diplokus
Embobiner Ispœles
spuçhèk
Embrouille Ichàm
Embrouiller Ichàme (-a, -éa)
Entonner Adáṅt (-a, -éa)
apàrile (-a, -éa)
Entonnoir Lukoon
Festival Septej
Festivités Fejate
Feston Pjor
Festonnage Pjordat
Festonner Pjores (-sa, -ésa)
Festoyer Fejes (-sa, -ésa)
Inducteur Idúktor
Induire Idúk (-ta, -téa)
Induit Idúan
Limace Limàk
Limpide Traṅvídar
Limpidité Traṅvídet
Logarithme Logàritem
Marche Raṁblaṅd
Mécréant Elifàdun
neçhlifàdun
Mélèze Melæz
Mensualisation Admónedyn
Mensualiser Admóneden (-na, -éna)
Mensualité Monedágat
Mensuel Moneden
Moléculaire Zatœlar zɐˈtuːlɐʁ
Molécule Zatœl zɐˈtuːl
Monacal Moakal
Monastère Măkoos
Nageoire Sljàn
Nageotter Sjàdin (-a, -éa)
Négligeable Eljadvárdar
Noisette Nogin
Noisetier Nogitend
Nouille Nœdel
Okoumé Okœm
Orgeat Horçhad
Orgelet Obaum
Orme Olem
Palissandre Palisaṅder
Panda Svybiyr
Pandais [[Pande|Panden]
Parenthèse Kram
Paroisse Kurlaṅd
kursjel
kuret
Poids Pezobl
pezat
Poussée Ræset
spiynet
Pressoir Preṅsat
Quintillion Brag bʁɐg
Quotidien Omdáven, -zet
Rappel Biçhœl
menœl
gotlægakat
ertàdervax
Rappeler Biçhœles (-sa, -ésa)
menœlen (-na, -éna), -es (-sa, -ésa)
Rôle Rool
turool
lekrool
krool
Sceau Seal sɑːl
Scélérat Bùnĕkator, -kadu
Sceller Sealen (-na, -éna)
erklós (-a, -éa)
sɑːlən
Silhouette Çhales ʃɐləs
Simultané Imtèman imˈtɛmɐn
Simultanéité Imtèmet imˈtɛmət
Simultanément Imtèmas imˈtɛmɐn
Sitar Sitàr
Sole Eràp
radhœṅg
galúcat
horbeas
Souper Noxpiysat/-et
noxpiys (-a, -ía)
Soustraction Suψríktyn supsˈʁiktən
Soustraire Suψrík (-ta, -tía) supsˈʁik
Statistique Statentik, -ig
Statique Staṅtik, -ig
Statistiquement Statentas
Stator Stator çtɐtɔʁ
Sycomore Zikòmor
Tirelire Klynwin
Tisser Trămes (-sa, -ésa)
Tisserand Trămdu
Tordre Çhride (-a, -éa)
Trémie Kravibòk


Remarques

Abonder

Dans le sens de "être en quantité généreuse", se traduit par ováṅde, lequel donne également, par son participe (ováṅdun) la traduction de l'adjectif "abondant", mais aussi de "riche" ; ováṅdet signifiant "richesse" et "abondance".
Ersænde, de
er- : préfixe augmentatif
sænd = (bon) sens
-e : terminaison verbale
se construit directement, avec un COD à l'accusatif, de la manière suivante :
Eg ersænde ase = J'abonde sans leur sens.
Ar mir ersænder repen àr potunduse = Ils abonderont toujours dans le sens des puissants.

Acabit

L'expression "du même acabit" se traduit par l'adjectif imakàbiv
Cet adjectif est formé de

idem- = préfixe (même)
akàbi = acabit
-v : trace du circonstanciel du nom précédent (comment?).

Cependant, comme tout adjectif qualificatif, il est variable en nombre :

Da • repen æstamev kœm ùr imakàbive dĕse = Il est toujours au bistrot, avec des types du même acabit.


Antiquité

Aṅtiget se rapporte à la période de l'histoire. Ce mot est formé d'un préfixe et de deux suffixes :
aṅt- = avant
-ig : adjectivisateur ;
ces deux élément-s formant l'adjectif aṅtig = antique, ancien
-et : suffixe, calque du français "-é", entre autres.
Aṅtiglúk se rapporte aux objets datant de l'antiquité. Dans un sens plus général (objet ancien, de valeur ou non) on aura le terme venlúk, rattachement des deux mots désignant sa signification :
ven = ancien
luk = article, pièce.

Si on veut vraiment insister sur l'aspect "sans valeur" d'un tel article, on peut toujours enfoncer le clou avec neçhvenlúk (antiquaille).

Venluthógdu désignant un antiquaire. Attention : les deux U ne se prononcent pas de la même manière : /vənluˈθogdy/.

Arbre

Gemàltend pour "arbre généalogique".

Attendre

Waad est un à-postériori (anglais to wait (for)) qui s'utilise de la manière suivante.

Avec l'accusatif :
eg waada os = je t'ai attendu hier ;
or waadit ed rœdhac ber pùzun = attendez mon signal pour partir ;
da waadă hoψev dekpent, sjo da pùză = il attendit 15 heures, puis il partit.
Avec le circonstanciel :
eg waada tiyn hoψeve àt lyshev sub = j'azi attendu deux heures sous la pluie.

Aṅeràp est formé des deux éléments suivants :

aṅt = avant.
le radical neràp, qu'on retrouve dans neràpen (enfanter) ou bien neràpdu (enfant). Ainsi, le titre du best-seller de Laurence Pernoud pourrait être simplement traduit en Eg aṅeràp, pour éviter tout risque de pléonasme. Au diacritique près, le N sert deux fois.

Les substantifs respectifs sont waadet et aṅeràpet.

Avoine

La céréale servant de fourrage pour les chevaux, et d'élément de base pour le porridge (otrăg), est un à-postériori (anglais : oats) : oad.
La plante sauvage, nommée "avoine élevée", se traduit poaç.

Bobine

Spœl est un à-postériori (allemand) utilisable aussi bien en électricité qu'en mercerie.
Trœṁbyn est un autre à-postériori (français : trombine), synonyme familier de vaaz.

Embobiner

S'en sdéduisent deux verbes, l'un au sens propre :

Ispœles : mettre du fil en bobine.

L'autre au sens figuré :

ispuçhèk formé avec le radical çhek : flouer, tromper, b...er.
Or nep provest ispuçhèkun es kœm ed neçhmwyr zhiyrjeve orn! = N'essayez pas de m'embobiner avec vos manières doucereuses.

Brocante

& brocanteur

Formation de ces mots :

liym = laisser
merkad = marché. Bref, limerkad est un marché d'objets qui sont laissés par leur propriétaire à un autre acquéreur. Le M sert deux fois.

Formation analogue avec, cette fois-ci, une juxtaposition (ce n'est pas un mot-valise) entre

liym : cf. ci-dessus
thogdu = vendeur.

En somme quelqu'un qui revend des objets qui ont été laissés par leurs propriétaires (vente ou don).


Châtaigne

En aneuvien, on a également le même mot pour le fruit et le coup de poing. La castagne (bagarre) étant traduite kastenjat.

Par extension, on a

l'arbre : kastend
et le verbe : obastànj.

Clair

Ces deux mots sont basés sur le radical à-postériori klàr, lequel sert pour le premier, antonyme de gulon (sombre), ψkùr (obscur) ou raalk(an) (foncé). L'infixe -vi- vient du mot traṅvidar (limpide).

Cocotte

Fljogál, des éléments
flio = feuille
gal = poulet
concerne le pliage représentant un gallinacé.
pœngvás concerne le récipient de cuisson, toutefois, on peut préciser chygvás (chỳgun, de Russe чыгун = fonte) afin de la différencier de la marmite.
papvás est dit particulièrement pour une cocotte-minute (cf Denis Papin).
subákad concerne une femme (kad) frivole (subádr).

Corne

Ovaṅtỳrg = corne d'abondance
prymtỳrg = corne de brume.

Croc

Spadosh, c'est la dent ;
spach, c'est l'outil.
boftespach, c'est un croc de boucher ; appellation également utilisé pour désigner une mèche.

Crochet

Spachin (l'outil) est formé des éléments suivants :
spach = croc<ref>L'outil est une compression de spadosh :
spaad = piquer
tosh = dent.</ref>
-in : diminutif ;
zhislàg, terme de boxe, est formé de
zhiyr = tourner
slàg = coup ; bref, un coup tournant ;
quarkrám : parenthèse carrée, de
quarrig = carré
kram = parenthèse.

D'autres en préparation : le champ sémantique est étendu !

Diète

Djæt concerne une restriction alimentaire, soit pour raison sanitaire, soit pour raison économique :
La potne nepjó cyn erun djætev! = On n'en peut plus d'être à la diète !
Legàjet, c'est une assemblée.

Diplomatie

Xerýlet : mot formé de

xeno grec ξένος ;
rylèntyn = relation (l'accent tonique est déplacé vers la partie qui reste) ;
-et : calque (entre autres) de -ie.

Fantasia

Mot non aneuvisé, indéclinable. Pluriels possibles : fantasia ou fantasiar<ref>Attention : le S se prononce [s] et le I [i].Bentiens !</ref>.

Àr gonsláge àr fantasia ere loψăner rikyp eve ade = Les coups de feu des fantasias résonnaient jusque chez nous.

Festival

Le mot septej est du à une agglutination (avec troncatures) des mots

septakel
fej

Fête

Se dit fej dans tous les cas de figure (la fête dans la fille, la fête nationale, les fêtes religieuses (tous cultes confondues), la fête des écoles, les fêtes d'anniversaires (privées ou officielles), "ça va êt'ta fête !") etc. Corresponde également à la traduction de "foire", l'adjectif "férié" se traduisant d'ailleurs fejen. Un jour férié se disant fejdav.

On tâchera de faire la différence entre

ùt fejen lœrdav = un samedi férié
ùt lœrdav fejev = un samedi en fête.

Fejen est également la traduction de "fêter" (un évènement, la bienvenue) ; fejes traduit plutôt "festoyer".

L'expression "ça va être ta fête" est traduite par o çem mir obfèjen, difficile à traduire mot-à-mot mais dont le sens général est compris dès lors qu'on connaît les constituants de obfèjen.

Tet eg vel nep çem obfèjen, eg • tregatev remídun àt gazĕvex aṅt vrjesdaw. = Si je veux pas que ce soit ma fête, j'ai intérêt à rendre l'article avant vendredi.

Les indicateurs ferroviaires aneuviens signalent les jours fériés par un F. Ainsi, on aura

¡(S, F) = ne circule ni les dimanches ni les jours fériés)
¡FS = ne circule pas les dimanches fériés (mais circule les autres dimanches ou les autres jours fériés).

Fiction

Le terme mærtyn est formé
de la transformation du radical ræl via l'akrig
du suffixe -tyn.
Le terme lektèrtyn est un terme de droit, formé de
lék = droit
aptèrtyn = supposition.

Fratricide

Framádat = C'est le crime lui-même
framádu = c'est son auteur :
Kaæṅ ea Ròmulus erăr tyn franmádake lexàgev = Caïn et Romulus furent deux fratricides de légende.
franmáten, c'est l'adjectif :
Æt civxap ere nep franmáten! Ær soçhrídur ere nep ed fràndur! = Cette guerre civile n'était pas fratricide ! Ces bourreaux n'étaient pas non frères.

Garçonne

Formation de ce mot :

kes = comme
dak = homme, garçon
kad = femme, fille.

Bref, une fille qui fait comme un garçon, une femme qui fait comme un homme ; à distinguer de dagekád (femme virile, virago). On a aussi, par symétrie, le terme keskádak, lequel aurait pu se traduire par "fillet", si ce terme ne désignait pas autre chose. Les lettres K et D de chaque mot servent deux fois.

Eg erlàj keskadax ni kesdakaż

Garçonnière

S'écrit indifféremment elinuflàt ou elinùflat. Si on veut VRAIMENT trouver une nuance entre les deux, on dira que le premier met l'accent sur la petitesse de l'appartement (voire son inconfort), le second sur l'usage (supposé !) qui en est fait (parties avec des partenaires de passage).

Gazouillement

Le terme général est pjitjat, lequel peut être remplacé par pjitys, davantage traduction de "gazouillis", lorsqu'il s'agit du bruit lui-même.
Klavítjat est notamment utilisé pour les échanges de textes plus ou moins courts sur des réseaux sociaux informatiques (Anglais tweet = gazouiller)

Gibbeux

Oogon se dit de toute forme (végétale, notamment) plus ou moins bosselée ;
letàk, se dit d'une planète, quand on la voit éclairée (par le soleil, chez nous) de trois-quarts face ; letakmoon = lune gibbeuse.

Glamour

Cet anglicisme, souvent utilisé en l'état dans la langue française, est traduit en aneuvien par l'agglutination des radicaux suivants :

qud = désir sexuel
kàrm = charme.

Le suffixe -un concerne essentiellement l'adjectif.

Ùt quàrm leàt

Les dérivés "glamourisation" & "glamouriser" ne se traduisent pas directement en aneuvien :

Ka ere dora ed arendèrec quàrmun = Elle avait glamourisé son apparence.

En somme, en français le pouvoir du mot est fondé sur son rapprochement avec "amour" ; en aneuvien, il est fondé sur la paronymie avec kàrm.

Hydraulique

Le nom leqywárk faut référence au travail (wárk) d'un liquide (leqyd) ; l'adjectif s'obtient par l'adjonction du suffixe -ig.

Ka • izhénjor leqywárken = elle est ingénieur en hydraulique
ùt leqywárkig motor = un moteur hydraulique<ref>Si le fluide est spécifiquement de l'eau, on peut dire, plus simplement : àqmotor.</ref>.

Incident

L'adjectif se dit isídun ;
le nom se dit isídat.

Induire

Le terme idúan (prononciation trisyllabique : [i·du·ɐn]) ne concerne que le nom et l'adjectif en rapport avec l'électricité :

idúan œṅdat = courant induit.
Idúktore ea idúan kompœṅde motors = Les inducteurs et l'induit composent le moteur.

Dans ce dernier cas, le mot est déclinable.


Kermesse

Formé de

Adùtendar = solidaire
fej = fête,

ce mot peut s'accentuer aussi bien sur la deuxième (adùfej) que sur la dernière syllabe (adufèj). Le sens est, en gros, le même. On peut toujours insister respectivement sur le côté solidaire ou le côté festif.

Marre

Traduit en aneuvien par un nom : erpỳg, qui est l'apocope d'erpỳgtyn (saturation). Les expression utilisent une autre syntaxe :

Eg • erpỳgev = j'en ai marre
Erpỳg ep cys! = Y en a marre !

Mémoire

Un aide-mémoire se dit memoflío, de

memo(r) : cf. ci-dessus
tyflio = bulletin.

Moine

À l'inverse de aabendu/dak/kad, moan est toujours un nom masculin.


Paroisse

Kurlaṅd<ref>Attention : "Courlande" (ouest de la Lettonie) se dit Kurzem.</ref>est une étendue territoriale correspondant à la cure ;
kursjel est l'église correspondant à ce territoire.
kuret, c'est la communauté des fidèles se rendant à cette église.

Paresseux

Elàklon, c'est l'a&djectif
Àj, c'est l'animal.

Pâtes

Çhritrùpe Tortigioni
Kaṅdelçúne Fusilli
Lungœde Tagliatelle
Makèrone Macaroni
Nœdele Nouilles
Panufljor Lasagne
Pæne Penne
Qĕdine Coquillettes
Rĕtùpe<ref>le nom non aneuvisé existe aussi.</ref> Canelloni
Sibaṅde Mafaldine
Tratùpe Rigatoni
Zhapýl Vermicelle


Planche

La pièce (de bois) plus ou moins large se dit nàf, issue de nàvat
warkat signifit un travail particulier, pour une loge (maçonnique):Les deux termes suivants, piktorentyn & usĕk, renvoient à des planches dans les livres : le premier étant assez limpide (issu de piktùr), le second étant un compactage de
ùs = hors de
vek (hongrois) = texte.

Plancher

Le nom se traduit en nàvat<ref>L'ancienne orthographe, navàt, a encore cours (date limite : 31/12/20013.</ref>. Le verbe se traduit en erwárk (se traduit comme wark.

Plat

L'adjectif se dit lita, antonyme et anacyclique de atil.
Le nom traug renvoie à l'élément de vaisselle, d'assez grandes dimensions si on le compare aux assiettes (baase) ;
le nom trăg renvoie plutôt au mets servi devant.
La locution a plat se traduit uspòton, formé de
ùs- hors de
poten = pouvoir
-on = adjectivisateur.
Ea o kred tep o mir thóg ùt xeliys kœm ùr uspòtone bàtris ea tiyrse! = Et tu crois que tu va vendre une voiture avec une batterie et des pneus à plat !

Pompier

Les deux mots les plus courants, pour tout-individu faisant partie de ce corps, qu'il soit civil ou militaire (sapeurs) sont sàlvordu & emrgdu, respectivement "individu qui sauve" et "individu (intervenant dans l')urgence"<ref>À noter qu'un urgentiste est spécifiquement un médecin : emrédikdu.</ref>
Pœṁpordak est plus un mot historique évoquant les hommes (♂) qui manipulaient des pompes à eau, afin d'éradiquer les incendies.
Staṅdemig n'évoque plus la protection civile mais est formé des éléments suivants :
staṅ = rester
akademig = académique.

... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.


Raquette

Le terme général est ràget.

Cependant, s'il s'agit d'un dispositif à manche permettant de jouer au badminton, au tennis ou au ping-pong, on peut également utiliser pravasat.
Revòrbeg désigne plutôt une boucle de retournement à l'extrémité de lignes de tramyays sur lesquelles circulent des véhicules munis d'un seul poste de conduite nombreuses villes allemandes, Antwerpen, Göteborg, St Étienne, Praha).


Raffiné

Gyinan est formé de
gy- : préfixe laudatif
i = fin
-an : calque des adjectifs verbaux ; le N précédent est euphonique.
Ùt gyinan zhùndak = un garçon raffiné.
Kunwárkan est l'adjectif verbal correspondant à kunwárk = raffiner, de
kœnad = fin
wark = travail (dans le sens d'"élaboration")
-an : terminaison des adjectifs verbaux.

Mot à rapprocher de kunwártyn = finition.

kunwárkan cukor = sucre raffiné.

Rappel

Biçhœl est pris de çhœl auquel est adjoint le préfixe bi(s)- = "re" (répétition).
Gotlægakat, c'est une descente avec une corde (goto).
Un rappel de vaccin se dit ertàdervax, de
ertàdertyn = confirmation
l'à-postériori vax = vaccin.
Enfin menœl, de
men = esprit
çhœl

qui rappelle qu'on doit garder à l'esprit. On a, par conséquent, menulépest pour une lettre de rappel ; menœl dyn ordyns, c'est un rappel à l'ordre...

Pour le verbe "rappeler", on retrouve biçhœles voire birœves pour le premier sens.
Le dernier sens est réparti sur deux verbes à radical commun :
menœlen est utilisé pour "se rappeler qqch., qqn ou un événement. ::La construction est notoirement différente de son équivalent francophone :
Eg menœl ed pàtezeten kan àt særviż = Je me rappelle son arrivée au service.

Le verbe pronominal français appelant un COD n'est plus pronominal en aneuvien et attend un COI au génitif sans préposition, comme dysert.

Il en va tout autrement pour menœles, lequel se construit de deux manières différentes :
soit on, se rappelle à quelqu'un et la voix pronominale est de mise :
Eg dem menœlsa ni ed lood menrexe dan = Je me suis rappelé à ses bons souvenirs.
soit qu'on rappelle à quelqu'un un fait qu'il ne doit pas oublier et on a alors un verbe à la voix active, un COD à l'accusatif sans préposition et un COI à l'accusatif précédé de ni.
Menœlest ni ase àt hranqbitrèntyn = Rappelle leur l'invitation.

Rattraper

Biskòçh, c'est attraper de nouveau ;
elireanes, c'est rattraper une erreur, une gaffe.

Recherche

Erbúskat est le sens général, précisément pour dire qu'on cerche de manière approfondie et opiniâtre :
Ar pùzar àt erbúskatev àr erlívundur = Ils sont partis à la recherche des survivants.
Zibúskat est l'acceptation scientifique :
Minister zibúskaten ea tekhnilógeten = Ministère de la recherche et de la technologie

La traduction du verbe "rechercher" découle des deux premiers mots :

Erbús
zibús

Gyinan (raffiné) traduit aussi "recherché" dans ce sens.

Rugosité

Tràqet (grec τραχύς = rugueux) est l'état d'une surface non lisse, qui présente ne nombreuses aspérités. Synonyme possible : kypret.
tràqe, ce sont les aspérités en question ; se décline comme àq.

Sceller

Dans le sens de "apposer un sceau", on trouvera, d'après seal ("sceau", anglais), le verbe sealen, lequel donnera les dérivés
salmídat = mise sous scellés ;
salmíd (-a, -ía) = mettre sous scellés ;

le -ea- étant raccourci par la désaccentuation.

Dans le sens de "fermer hermétiquement" (mesure de conservation, pour empêcher l'air d'entrer, le verbe correspondant est erklós, formé
du préfixe augmentatif er-
du radical du verbe klosen.

Sensationnel

Le mot gylàcentor contient le préfixe laudatif qu'on ne retrouve pas dans le mot dérivé àcentoresem. L'émotion contenu dans ces mots étant disjointe, voire opposée.

Æ tepracent, a ep gylàcentor! = Cette boîte à rythme, elle est sensationnelle !
Æt telzet dor nor àcentoresemev in = Ce JT ne fait que dans le sensationnalisme.

Seoir

Selon le sensqu'on donne à ce verbe, aussi défectif que suranné, on, trouvera les verbes aneuviens

kolve = aller, convenir.
Æt wæçt kolve ni os chodev! = Cette veste vous sied à merveille !
sédj = siéger.
Ka sédj pondelúgentev = elle sied au parlement fédéral.


Silhouette

Çhales, formé de

çhaad = ombre
oles = contour.

Le /ɐ/ du premier élément est raccourci ; le D et le O sont escamotés.

Sole

Eràp, c'est le poisson ;
radhœṅg, c'est l'étendu de terre utilisée en assolement, de
radhyn = raison
fœṅg = terre
galúca = Support d'étai d'une mine, de
galri = galerie
sucat = poutre
horbeas = paroi inférieure d'un four, de
horn = four (castillan horno)
beas = base.


Technique

Perat (nom) & peron (adj.) sont deux calques issus du grec τέχνη (art, métier) et dérivés de perov (profession).
tekhnik & tekhnig sont des à-postériori directs du mot précédent. Bien que perov (et ses dérivés) soit, lui aussi, un à-postériori, ces deux derniers mots, plus "limpides" sont utilisés en préférence et donnent les dérivés tekhnilog (technologique) et tekhnilóget (technologie).

Xérès

Jerez est la version originale : mot non aneuvisé : indéclinable, invariable aussi.
La version aneuvisée est rhereth :
ùt bœtej rherethen.

L'accusatif ne varie pas par rapport au nominatif :

Or kjas særvit tiyn rherethe ni ese = Veuillez nous servir deux xérès.

Zéro

Le cardinal est nul ; seul ou bien devant une virgule, il précède d'un nom au singulier.
nul dekys tinek-pent metr = 0,25m.

Il est utilisé pour des nombres derrière la virgule évoquant une quantité :

nul dekys nulèrent-tinek-quàt mikrofarad = 0,025 μF.
Zer est à nul ce que dvo est à tiyn :
Or dorit zer nov tiyn zer = Faites 0920.
Lul n'est utilisé qu'en binaire, c'est la traduction de "trou" (rien).

Zodiac

Zodiac est une marque. Le nom aneuvien (comme dans d'autres langues) est une antonomase de cette marque, il est donc invariable. Comme le français a le syntagme "canot pneumatique", l'aneuvien dispose d'un nom agglutiné : tirboot, formé de

tiyr = pneu
boot = barque, embarcation.


<references/>