Akrig sc
| ||||
---|---|---|---|---|
Année de création | 2009 | |||
Auteur | Anoev | |||
Régulé par | — | |||
Idéolangue associée | †Akrig | |||
Idéomonde associé | Alfazie (Aneuf) | |||
Système | alphabet ou abjad | |||
Nombre de caractères | — | |||
Catégorie | à priori | |||
Sens d'écriture | plusieurs disponibles | |||
Chasse | régulière | |||
Ligature | détachée | |||
Chambre | monocamérale | |||
Fonction | — | |||
Version | — |
Sommaire
Création effective et légende
L'alphabet Akrig fut créé relativement récemment, afin d'illustrer une ancienne écriture qui aurait été inventée en Alfazie, une province aneuvienne, avant l'arrivée des Européens. Jadis alphabet complet, outil de propagation de la langue Akrig, cet alphabet perdit de sa notoriété devant l'alphabet latin, plus simple à utiliser. Toutefois, il ne disparut pas totalement. Il servit notamment de codage à plusieurs moments troublés de l'histoire de l'Aneuf. Puis, il faillit presque disparaître, conservé uniquement par des amateurs d'histoire de l'écriture, jusqu'à ce qu'il refit surface. Toutefois, si la version intégrale fut conservée afin de pouvoir déchiffrer des anciens écrits, il fut quand même nécessaire de le simplifier pour le rendre de nouveau opérationnel. Ainsi simplifié (par divers érudits, pas toujours d'accord sur le mode de simplification), il se rapprocha davantage de l'abjad ou bien de l'abudgida que d'un véritable alphabet. D'autre part, il ne fut retenu que deux sens d'écriture (de haut en bas, ou bien alterné ; les lignes évoluant de gauche à droite) alors qu'il y en avait beaucoup d'autre à l'origine, y compris des écritures spiralées centifuges ou centripètes, à "sens horaire" ou "antihoraire".
Parrallèlement à ce système d'écriture existe un système de numération à base 6, dont les chiffres utilisent certaines lettres de l'alphabet de part leurs propriétés (illustration à venir). Les opération s'effectuant en écrivant les nombres de haut en bas.
Tableau des consonnes
L'orthographe citée est conforme à la graphie aneuvienne |
Ce tableau ne montre pas toutes les consonnes de l'alphabet akrig. Une lettre non voisée s'obtient, en général, en retirant la barre verticale centrale de sa correspondante voisée ; par exemple :
Ça marche presque toujours... presque ; ainsi (cf tableau) Kh (ou Q<ref>Pouvant représenter, pour les lettres qui en disposent, le digramme QU.</ref>) correspond à N.
Tableau des voyelles
Ce tableau est une version simplifiée mais suffisante pour l'utilisation actuelle de cet alphabet :
Les voyelles se placent au dessus ou en dessous des consonnes, selon le sens de lecture.
Le tableau intégral n'est utilisé qu'en cas d'existence de phonèmes particuliers (nasaux, longs, /ø/, etc); le voici :
Ponctuation
En fait de "ponctuation", c'est plutôt de "bornage" qu'on devrait parler quand on évoque les symboles akrig faisant office de virgules, point d'interrogation, guillemets etc...
Tout d'abord, un texte écrit en écriture akrig (quelle que soit la langue) commence et finit toujours par une double barre. Cette barre, combinée ou non avec une interrogation et/ou exclamation (voir tableau) peut éventuellement terminer un paragraphe. Sinon, on terminera le paragraphe comme une phrase : par une simple barre.
Les ponctuations au sein d'une phrase (virgule, pioint-virgule) rappellent la dernière voyelle<ref>en cas d'écriture "intégrale" c'est uniquement le symbole "voyelle inaccentuée" qui est rappelé.</ref> utilisée dans le mot précédent (sans qu'elle soit prononcée ; mais ça peut bien être pratique pour la lecture : on sait ainsi dans quelle sens lire le texte, notamment lorsqu'il est écrit en boustrophédon : exemples à venir).
Écriture des chiffres
Le système akrig est à base 6 et ne comporte pas (à l'origine) de 0.
I | 1 | 4 | |
2 | 5 | ||
3 | 6 | ||
° | 100 (36) | - | , 0 (utilisation récente) |
Textes
En français
4 versions d'un même texte :
°<poem>La première est un boustrophédon en abjad La deuxième est une écriture descendante, à lire depuis la colonne de droite, avec des voyelles simplifiées La troisième est un boustrophédon "pleine voyelle" à lire à partrir du bas de la première colonne La quatrième est une écriture spiralée (carrée) centrifuge antihoraire en abjad.</poem>
Idéolangues
Le texte aneuvien est un boustrophédon exploitant le tableau intégral des voyelles.
Le texte elko est un texte à voyelles simplifiées se lisant de haut en bas à partir de la colonne de gauche.
Le texte psolat est une spirale centripète à sens horaire, à voyelles simplifiées.
L'écrit teheub est dans ce paragraphe.
La transcriprion akrig uropi se lit de haut en bas et est la traduction des premiers vers d'un poème de Paul Verlaine qui fut le signal du débarquement allié en Normandie en 1944.
°Le voyage s'est-il bien passé?
<references/>