Tahélitchisme
- Note : certains mots, les plus courants, sont transposés en français, mais la plupart sont simplement translittérés.
Le tahélitchisme (en gelota : ŝitaheliĉa) est la religion qui sert de trait d’union entre les deux royaumes. Cette religion est une monolâtrie (on reconnait l’existence d’une multiplicité de dieux, mais un seul doit être prié) de Tahélitcha (en gelota, taheliĉa).
Le gelota en est la langue sacrée, créée de toute pièce par le clergé de Tahélitcha, dans une tentative d’unification culturelle des deux royaumes (mais selon ce même clergé, il s’agirait de la langue dans laquelle Tatéroha, un de leurs plus grands prophètes, a reçu de Dieu le Téroha, leur principal livre sacré). Le royaume du sud ne reconnait qu’un seul sanctuaire, celui de Tahādori, tandis que le nord en reconnait plusieurs, dont le plus sacré se situe dans les nigohu fejolu : Tasikota.
En dehors du tahélitchisme officiel du nord et du sud, il existe quelques groupes, principalement deux, appelés sectes : les neshiguélotes et les takouranistes. Mais en dehors de ces deux sectes, le culte de Tahélitcha est assez lâche, sans règles ni dogmes excessivement précis. On se contente de sacrifier dans un sanctuaire de temps en temps. Mais le clergé, lui, a la main mise sur la société, et est extrêmement puissant.
Au sud, le clergé est plus organisé qu'au nord, avec à sa tête le Grand Prêtre de Tahādori. Au nord, c'est le roi de Takēnego qui fait aussi office de Grand Prêtre, ce qui est rigoureusement interdit dans le sud. Le Grand Prêtre de Tahādori a la particularité de pouvoir être une femme : la fonction se transmet par primogéniture. Dans ce cas, elle est traitée socialement comme un homme, et doit se marier à une ou des femmes (la polygamie est légale, bien que mal vue par le clergé, sauf pour les rois et les grands prêtres, qui font ce qu’ils veulent). Elle devra rester nullipare (si elle tombait enceinte se serait la preuve qu’elle a commis un acte socialement homosexuel) : si elle a un frère ou une sœur, ce sera l’aîné(e) du plus grand enfant de sa fratrie après elle qui deviendra Grand Prêtre ; si elle est fille unique, elle doit adopter hors de la famille royale mais dans la famille grand-sacerdotale.