IDEO GTA Poésie
Avertissement
Tant pour arrêter d'augmenter la place que je prends inutilement sur Idéopédia que dans le but d'avoir une seule adresse où présenter la langue à laquelle je puisse renvoyer ailleurs, et y compris ici, j'ai décidé d'arrêter de mettre à jour les articles grammaticaux trop précis, et il se peut donc que cette page soit obsolète. Vous trouverez la dernière version de ce point de grammaire à cette adresse. |
Comme langue déclinée, les rimes ne seront pas considérée comme importantes dans la poésie gelota ; vu le sens grammatical des voyelles, celles-ci ne compteront pas non plus. Il n’y aura donc pas, ou peu, d’assonances, mais beaucoup d’allitérations. Ce que je présente là est un projet inabouti.
Poésie « classique » originale
En poésie dite « classique », les strophes sont constituées de 5 vers, de 3 / 6 / 9 / 6 / 3 mots. En plus des allitérations, le jeu poétique principal est le parallelismus membrorum<ref>Ce système est celui théorisé par Robert Lowth au XVIIIe siècle sur la poésie hébraïque, qui est mon modèle pour la poésie gelota. La théorie de Lowth a un peu vieilli (la tripartition, un peu artificielle, a sauté, car la dernière catégorie, qu’il appelle « synthétique » est aujourd’hui refusée : on préfère parler d’une multitude de possibilités), mais reste fondamentale dans l’étude de la poésie sémitique.</ref> : dans un vers, une strophe et/ou un poème, des lettres, mots ou thèmes doivent se répondre, selon un schéma de synonymie, d’antonymie ou d’un rapport plus lâche.
Exemples (assez mauvais et en français pour l’instant) :
- Synonymique :
- Le malheur pleuvra sur Sodome
- Et la souffrance atteindra Gomorrhe
- Antinomique :
- Grand est le Seigneur ton Dieu
- Tout est petit devant Sa face
- Autre :
- Je mange des frites
- Et un kébab
- Avec du coca
Le jeu principal est donc une imbrication des parallélismes, et plus y’en a, plus c’est bien. Mais il est possible d’ajouter d’autres règles, comme faire commencer chaque mot ou chaque vers par la lettre de l’alphabet qui suit la lettre qui a commencé le mot/le vers précédent, faisant ainsi tout l’alphabet (25 lettres, soit 5 x 5 vers). Autre jeu important : la gématrie. On compte beaucoup en gelota, les mots, leurs lettres, la valeur de leur lettres. Il est courant de donner à chaque strophe ou à chaque vers, ou au moins à ceux ayant une importance particulière, la valeur numérique du sujet du poème.
Poésie moderne
La renaissance du gelota à la fin du XXe siècle par les tahélitchiens revivalistes a conduit à la naissance d’une nouvelle poésie, inspirée de la poésie classique, mais beaucoup plus libre. Le parallelismus membrorum est plus ou moins abandonné, les allitérations en pris toute la place, avec en plus l’importance du fond : la poésie doit être à plusieurs niveau de lecture, réminiscence peut-être de la gématrie. Le genre ayant une vingtaine d’années, il est difficile de dire où il ira.
Poésie « classique » traduite
Il y a enfin une dernière catégorie de poésie, à laquelle je n’ai pas encore pensé : les traductions de poèmes sacrés à partir des langues des deux royaumes. Puisque je n’ai pas encore commencé ces langues, je ne peux encore rien en dire.
Notes
<references />