IDEO WAG Diphtongues en wágelioth

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chi nagochsá ofná wágelioth
les diphtongues en wágelioth


On trouve souvent en wágelioth des suites de deux (ou plus) voyelles qui se prononcent une à une (ex. : eira, donc [e-i-ra]).

Cependant, la langue otherkine connaît quelques diphtongues dont l'un des composants est la voyelle i ou w. Il s'agit des diphtongues suivantes :

  • ia [ja], iu [ju], ie [je], io [jo] et leurs correspondantes avec voyelle longue, [jaː], [juː], [jeː] et [joː],
  • ai [aj], ei [ɛj], oi [ɔj] et leurs correspondantes avec voyelle longue, ái [aːj], éi [ɛːj] et ói [ɔːj],
  • wa [wa], wi [wi], wy [wœ], wu [wu], we [we], wo [wo] et leurs correspondantes sous forme longue, [waː], [wiː], [wœː], [wuː], [weː] et [woː].


À noter :

  • Les diphtongues de type wV s'emploient en lieu et place d'une théorique diphtongue en *uV, jamais attestée. À ce titre, le w joue ici un rôle clairement vocalique (il apparaît d'ailleurs toujours après une consonne [CwV]). En revanche, en début de syllabe, dans la même suite wV, w prend un rôle consonantique.
  • Les combinaisons avec la voyelle i citées ci-dessus ne sont pas nécessairement des diphtongues. On trouve aussi chaque combinaison sous la forme de deux sons distincts (ex. yrail, ce [ørajl], mais nairú, dormir [na-i-ruː]).


Il n'y a pas de règle morphologique ou autre qui permettre de savoir si un couple de voyelles forme ou non une diphtongue. On peut néanmoins noter les points suivants (avec toutefois de nombreuses exceptions) :

  • Pour les séries Vi, les diphtongues sont plus fréquentes dans les mots monosyllabiques (ex. oid, vin [ɔjd] mais oicó, chat [o-i-coː] – cependant, on trouve, par ex., moib, lourd [mo-ib]).
  • Dans les suites -ViV-, les deux dernières voyelles sont toujours diphtonguées (ex. shimoion, durée [ʃimojɔn], daiarn, début [dajarn]).
  • Les adjectifs en -oith ne sont pas diphtongués (ex. saitoith, sucré [saitoiθ]).
  • Les verbes finissant par -iú subissent toujours la diphtongaison (ex. holiú, poser une question [holjuː]).
  • Les mots commençant par iV- sont le plus souvent diphtongués (ex. iurith, élevé [juriθ]).
  • La série -iei-, très fréquente dans les adjectifs au féminin, se prononce normalement sans diphtongue [iei] (discours soutenu) ; cependant, en langue parlée, on la prononce souvent [jei], voire [iː] (ex. cerieith, blanc [kerieiθ / kerjeiθ / keriːθ].


À la lecture, la difficulté provient du fait que ces diphtongues ne sont pas indiquées formellement. Cependant, les dictionnaires en notent la prononciation. Il n’y a pas de règle officielle pour cette notation ; on peut trouver le soulignement, le crochet ou le point médian entre les deux voyelles (ex. oith, bon, noté dans l’index oith, [oi]th ou o·ith).
Enfin, on trouve l’apostrophe suscrit (utilisation de l’esprit diacritique grec) sur le i, ouvert vers la voyelle avec laquelle il forme la diphtongue (c’est cette graphie, plus discrète, que nous adopterons dans cette grammaire). Attention, ces diacritiques ne sont indiqués que dans un but didactique (à l'image de la vocalisation de l'hébreu) mais n'apparaissent pas dans un texte complet ; de même, ils n'existe pas en graphie arwidique.
Ex. : oἰth [ojθ], ἱurith [juriθ].
Attention toutefois à ne pas confondre à la lecture, l'esprit diacrité ( et ) avec l'accent aigu, signe d'allongement vocalique (í).
Pour les diphtongues avec w, on ne note pas de graphie particulière. Il est en effet aisé de reconnaître w consonantique (en début de syllabe ; ex. : wágelioth, aweth) de sa position de première voyelle de diphtongue (entre une consonne et une voyelle : ex. : acwen, gwi).