Uazei Eig·o
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Année de création | 2018 | |||
Auteur | bakou | |||
Régulé par | ||||
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Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue expérimentale | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_UAZ |
Le Uazei Eig·o est une idéolangue créée en 2018 par bakou.
Sommaire
Historique
Les prémisses de la langue ont été présentées sur L'Atelier le 1 juillet 2018.
Alphabet & prononciation
L'Uazei Eig·o utilise l'alphabet latin. Il compte 24 lettres (18 consonnes et 6 voyelles) :
Majuscule | Minuscule | Prononc. API | Équiv. Français |
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A | a | /a/ | a |
B | b | /b/ | b |
Bʰ | bʰ | /bʰ/ | |
D | d | /d/ | d |
E | e | /e/ | é |
F | f | /f/ | f |
G | g | /g/ | g |
H | h | /h/ | |
I | i | /i/ | i |
J | j | /j/ | y |
K | k | /k/ | c, k |
Kʰ | kʰ | /kʰ/ | |
L | l | /l/ | l |
Lʰ | lʰ | /lʰ/ | |
M | M | /m/ | m |
N | n | /n/ | n |
O | o | /ɔ/ | o |
P | p | /p/ | p |
Pʰ | pʰ | /pʰ/ | |
T | t | /t/ | t |
Tʰ | tʰ | /tʰ/ | |
U | u | /u/ | ou |
V | v | /v/ | v |
Y | y | /y/ | u |
Z | z | /z/ | z |
En début du mot, le H est toujours aspiré comme dans le mot japonais Hiragana. Dans cette configuration, il se trouve toujours avant une voyelle. Lorsqu’il est à l’intérieur d’un mot, il peut seulement suivre les lettres B, P, K, T, L. Dans cette situation les lettres doivent être prononcées dans une aspiration d’air.
Morphologie
- Les noms (V...C).
Un nom (substantif) est une succession de syllabe.
- La formation du lexique découle des noms.
- Ils commencent toujours par une voyelle sans diacritiques ou par un H.
- Ils finissent toujours par une consonne, sauf H et J (à l’exception du mot outil).
- La consonne finale ne peut pas porter de macron.
Il n‘y a pas de genre grammatical. Toutefois, il est possible de préciser si le nom se rapporte à un élément femelle ou mâle.
- Pour féminiser, le suffixe -eg est ajouté. Uvzoladeg => une sourie femelle, Odomeg' => Organes génitaux féminins.
- Pour masculiniser, le suffixe -ig est ajouté. Uvzoladig => une sourie mâle, Odomig' => Organes génitaux Mâles.
- Les verbes (V...CEI) ou (VTV...CVZEI).
- Un verbe à l’infinitif se forme à partir du nom en ajoutent le suffixe «-ei».
- Les verbes auxiliaires, et le verbe être n'existe pas !
Lorsqu'un verbe est inclue dans une structure grammaticale, l'ordre des éléments à agglutiner est le suivant :
- Préfixe du cas + marqueur temporel + Nom + marqueur temporel + j̄ + ei / e.
- ou marqueur temporel + Nom + suffixe du cas + marqueur temporel + j̄ + ei / e.
- Les adjectifs (CV...VC).
Un adjectif est une succession de syllabe, il commence par une consonne et fini par une voyelle.
- Ils sont toujours en épithète avec le nom et sont invariables en genre et en nombre.
- Ils peuvent être placés soit avant si l’information qu’il contient est plus important que le nom ou dans le cas d’une association exotique provoquant la surprise de l’orateur.
- Soit après, si son information est moins importante que le nom ou que c’est le résultat attendu.
Pour former un adjectif à partir d’un nom il faut:
- Ajouter le préfixe g- si il commence par E ou O.
- Ajouter le préfixe m- si il commence par Y ou U.
- Ajouter le préfixe z- si il commence par A ou I.
- Ajouter le préfixe t- si il commence par H avec TH => Tʰ.
- Ajouter le suffixe -e si il finit par L, D, T ou P.
- Ajouter le suffixe -o si il finit par K, G, F ou N.
- Ajouter le suffixe -i si il finit par Z, V, M, ou B.
- Les particules (V...V).
Une particule est un mot qui commence et finit par une voyelle. Elles sont au nombre de 4:
- Etoua indique une question.
- Eno indique que le nom qui suit est un nom propre ayant des lettres ou sonorités n’appartenant pas au Uazei Eig·o. Lorsque que plusieurs se suivent il est possible de les placer entre «‘». Eno ‘Bob Moran’.
- One que le mot qui suit est mot autre qu’un nom propre ayant des lettres ou sonorités n’appartenant pas au Uazei Eig·o. Lorsque que plusieurs se suivent il est possible de les placer entre «‘». One ‘Rue de la fond’.
- Yd'ne ... En'by en début et fin de propos permettent de considérer l’ensemble comme une hypothèse.
- Les connecteurs (CV).
Un connecteur est un mot de 2 lettres qui commence par une consonne et fini par une voyelle. Elles sont au nombre de 6:
- Jo indique un lien entre deux nombres.
- Ko indique un lien entre une quantité numérique et un mot.
- Ta et Za permettent de créer les structures de choix.
- Zo permet de lier deux parties de phrase en faisant appel à deux idées différentes.
- Lo indique la simultanéité de 2 actions / évènements.
- Les déterminatifs (·...).
Les déterminatifs sont de petit ensemble de lettre qui font référence à un domaine particulier. Ce ne sont pas des adjectifs et ils ne peuvent pas être employé seuls, ils doivent être liés à un «mot porteur».
À l’oral, ils sont prononcés à la fin du mot, après un temps d’arrêt relativement cour. À l’écrit, ils sont séparés du «mot porteur» par un point médian «·».
Ils sont assez polyvalents:
- Ils permettent d’effectuer un déplacement sémantique d’un mot appartenant à un domaine mais qui est en mesure de refléter une notion analogue, ou présentant des points communs, dans le domaine cible.
Par exemple: Alīopek signifie la langue au sens d’organe. Alīopek·ovn une langue de lave, Alīopek·yt un langage écrit.
- Ils permettent de fractionner le mot porteur en domaines d’intérêt.
Par exemple: Ovōaz le cerveau au sens d’organe, Ovōaz·oiz le cerveau d’un point vue purement musculaire, Ovōaz·oiz La biochimie du cerveau, Ovōaz·oil la microbiologie du cerveau.
- Ils permettent d’élargir le sens du mot porteur en considérant son implication dans un domaine plus vaste que sa définition initiale.
Par exemple: Eig l’Humain en tant qu’être vivant. Eig·o L’Humain inscrit dans l’ensemble des sciences.
- ·z domaine de l’informatique
- ·zo domaine de la programmation
- ·zoz domaine du mainframe
- ·zoa domaine des applications
- ·za domaine de la robotique
- ·zn domaine des ordinateurs quantiques
- ·o domaine des sciences en général
- ·ov domaine de la science de la matière inerte
- ·ovn domaine de la géologie
- ·ovm domaine de la métallurgie
- ·ova domaine de la plasturgie
- ·ovj domaine des céramiques
- ·ovo domaine des solides non cristallin
- ·ovz domaine de la chimie moléculaire
- ·ovu domaine de la hydrodynamique
- ·oi domaine des sciences du vivant
- ·oiz domaine de la biologie animal
- ·oid domaine de la biologie végétale
- ·oil domaine de la microbiologie
- ·oiz domaine de la biochimie
- ·om domaine des mathématiques
- ·omi domaine de la géométrie
- ·omy domaine de l’arithmétique
- ·omo domaine des espaces vectoriels
- ·omu domaine des fonctions
- ·omun domaine de la coloration de région
- ·on domaine de la physique
- ·oni domaine de la physiques des particules
- ·ona domaine de la quantique
- ·ono domaine de la mécanique classique
- ·y domaine de l’art
- ·yl domaine de la philosophie
- ·ylo domaine de la rhétorique
- ·yt domaine de la littérature
- ·ytō domaine de la poésie
- ·yta domaine du théâtre
- ·yti domaine des romans
- ·ytio domaine des romans SF
- ·ytip domaine des romans d’anticipation
- ·yb domaine de l’art graphique
- ·ybʰ domaine du dessin
- ·ybt domaine de la calligraphie
- ·ybu domaine du champ chromatique
- ·yk domaine de l’art culinaire
- ·a concept abstrait
- ...
- La ponctuation.
- Une phrase déclarative commence par une majuscule et se termine par un point.
- Un soupir permet de marquer un temps de pose avec une durée variable mais inférieur au point.
- Une question commence par * Etoua finit par *.
- Une phrase sous l’effet de la surprise commence par // et une majuscule, puis finit par //.
- Une question sous l’effet de la surprise commence par // élément de surprise et finit par etoua*. Cette structure reflet le double signe de ponctuation «!?» d’une phrase interro-exclamative.
- Pour mimer le double signe de ponctuation «?!», l’inverse est possible. Il faut commence par *Etoua et finir par //.
- Construction des phrases.
Le Uazei Eig·o est une langue positionnelle, l’ordre des mots ou de la structure grammaticale reflète son importance dans le discours. Plus l’information véhiculer par l’ensemble grammaticale est pertinente, plus il se trouvera au début de la phrase.
- Cette règle de position s’applique seulement au niveau de la phrase.
- Cette règle s’applique aux phrases déclaratives.
Par exemple:
- «Je suis ravi» répond parfaitement à la question qui est ravi?
- Pour la question, comment es-tu? «Ravi suis je.» Construction classique car la question s’adresse directement à moi donc le «je» ai à la fin. Un effet d’insistance (ou d’égocentrisme) peut se traduire par la structure «Ravi je suis.».
Dans le cas classique le «je» peut être omis. La question étant «directe» il n’apporte rien !
- Pour porter l’attention sur le verbe, il suffit de: «suis ravi je» construction classique pour une question directe, avec possibilité d‘omettre le «je». Par insistance sur le «je» «suis je ravi».
- Pour les phrases plus longues possédant des compléments du nom ou du verbe ou pour des phrases complexes, les prépositions sont ordonnées dans l’ordre d’importance.
- Lorsque la phrase est soumise à la spontanéité, c’est-à-dire un moment de stress ou de surprise, l’ordre mettra surtout en évidence la chose ayant créé la surprise.
Les pronoms (VCCV)
En Uazei Eig·o les pronoms sont composés de deux syllabes et ont un fonctionnement assez singulier:
- Ils fonctionnent toujours pas réflexion comme dans «je me lave», «je te tiens». Toutefois le sens est plus proche de la construction «moi par rapport à moi, à toi, de toi à moi.» et de «toi vis-à-vis de moi»….
- Toutefois, là cette réflexion n’empêche pas leurs emplois dans les structures classiques «je» «tu»…
Voici la liste des premiers:
- Imba, moi de moi-même (narrateur).
- 1. S’utilise lors d’une autoévaluation du narrateur ou d’une action entreprise par le narrateur pour lui-même, il est quasi équivalant au «je me… pour moi» français.
- 2. L’emploi de ce pronom est malvenu au cours d’un débat d’idée, en effet il donne l’impression (volontaire ou non que le narrateur se place avec ses connaissances comme point de référence). Au cours d’un débat Imto Imby et Imka sont à privilégiés.
- Imza, moi pour l’auditoire ou de moi à l’auditoire.
- 1. S’utilise comme le «je te» et «je vous» «je me … pour toi» du français.
- 2. Il permet aussi au narrateur d’initier un lien avec un auditoire particulier et privilégier, lorsque le narrateur interpelle directement l’auditeur, ou lorsqu’une action est entreprise par le narrateur pour l’auditoire (discours politique).
- 3. Le passage au pluriel imza’g, permet d’obtenir le sens de moi et toi ou moi avec toi. Ceci représente le «nous nous», «nous nous … pour nous» du français.
- Ukza, toi de toi-même, toi pour toi-même (l’auditeur privilégier sur lui-même).
- 1. Il s’utilise lors d’une autoévaluation de l’auditoire ou lorsqu’une action est entreprise par l’auditoire pour lui-même.
- 2. Ainsi que comme les «tu te» «tu te … pour toi» ou «vous vous» du français.
- Ukba, l’auditoire (unique ou collectif) vis-à-vis de narrateur, toi à moi.
- 1. Au cours d’un dialogue initié par le narrateur, il s’utilise comme le réciproque de Imza, c’est-à-dire que c’est ce pronom que l’auditoire (ou celui qui n’a pas lancer la discussion) utilisera pour répondre au narrateur.
- 2. Son emploi est favorable lorsqu’une action est entreprise par l’auditoire pour le narrateur.
- 3. Il peut aussi mimer les «tu te», «tu te … pour moi» et «vous me» du français.
- 4. Au cours d’un débat Ukto Ukby et Uka offriront plus de subtilité à l’auditoire et seront mieux perçus sont à privilégiés.
- 5. Il permet aussi de remplacer la tournure «à ta place je», «à ta place nous».
Ces pronoms restent simples d’usage car proche du français et assez intuitif. Ils s’utilisent principalement à l’oral. Les suivants présentent la particularité d’être lié à un «système». C’est-à-dire à un ensemble fini d’élément (composante(s)) présent dans un espace spatialement et temporellement borné. Attention borné ne veut pas dire clos, des échanges avec l’extérieur sont envisageables. Les éléments peuvent être d’ordre physique et/ou des évènements, par exemple une souris de laboratoire et ses réactions suite à un traitement. Il peut se résoudre à un seul élément isolé.
- Un système peut-être libre, comme dans le cas des descriptions, il est possible de se focalisé sur une partie de l’ensemble.
Ou bien imposé, par exemple lors d’une question : Demain je serais à la fête d’Alice, et toi ? Ici, le système est la fête d’Alice de demain.
- Le système est toujours suffisant pour décrire ce que l’on souhaite et s’il est difficile à identifier il est toujours possible de prendre l’intégralité de l’univers connu et inconnu comme support.
- Son fonctionnement ressemble aux poupées gigognes.
Voyez ; la situation est la suivante : vous êtes en voiture et là vous avez faim. Premier système vous pouvez aller manger chez vous, à l’extérieur ou ne pas manger. Le choix est fait vous allez chez vous deuxième système. Arrivez chez vous, vous avez le choix entre les placards de la cuisine, le frigo ou les placards du salon troisième système. Direction le frigo et son contenu quatrième système. Vous choisissez une pomme cinquièmes et dernier système. Bon appétit !
Voici la liste des derniers pronoms:
- Ylto, le système à (ou pour) lui-même.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le système pour lui-même, il est semblable au «il / elle se … pour lui / elle) avec une notion de totalité du sujet.
- 2. Il permet de parler d’une évolution globale du système en fonction du temps ou suite à un changement quelconque.
- 3. Il peut être utile lorsque le système est un individu et que l’on souhaite utiliser les tournures du type «dans sa tête à lui, il se pense …».
- Ylba, le système par rapport au (ou pour) narrateur.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le système pour le narrateur.
- 2. Il peut être utilisé comme le «Il / elle me» « il / elle se … pour moi» dans ce cas c’est l’intégralité du système qui est pris en compte (≠ olba qui considère seulement une ou plusieurs parties du système).
- Ylza, le système par rapport à (ou pour) l’auditoire.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le système pour l’auditoire.
- 2. Il peut être utilisé comme les «Il / elle se … pour toi», «Il / elle te» dans ce cas c’est l’intégralité du système qui est pris en compte (≠ olza qui considère seulement une ou plusieurs parties du système).
- Ylby, le système par rapport à (ou pour) une partie de lui-même.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le système pour une ou plusieurs de ses parties, c’est un peu le «Il / elle se … pour lui / elle / eux» avec une notion du partitionnement du sujet.
- 2. Il permet de décrire les interactions globales crées (ou imposée) par le système sur ses sous-éléments.
- Ylka, le système par rapport à (ou pour) ce qui est en dehors de lui.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le système pour ce qui considérer comme n’appartenant pas au système.
- 2. Il peut aussi faire le rôle de «la main tendue» politique, de l’altruisme et la volonté d’intégration parraine. Cet emploi est enviable seulement quand le narrateur est un observateur neutre ayant de lien ni avec le système ni les autres.
- 3. Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de proposer de façon neutre ou passive de nouveaux champs d’investigations favorable au système. Dans ce contexte, il est possible d’utiliser la forme pluriel Ylka’g qui serai un «nous de modestie» représente le groupe et / ou l’équipe.
- Olby, une ou plusieurs parties du système par rapport à (ou pour) elle-même où à une autre.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par une ou plusieurs parties du système soit pour elle-même soit par une ou plusieurs autres parties, et / ou pour décrire l’interaction entre deux parties du système qui sont en lien.
- 2. Il s’utilise comme le «il se», «elle se»… singulier ou pluriel.
- 3. Il permet de parler de l’évolution d’une ou plusieurs parties du système en fonction du temps ou suite à un changement quelconque en regardant seulement l’effet local.
- Olba, une ou plusieurs parties du système par rapport (ou pour) au narrateur.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par une ou plusieurs parties du système pour le narrateur, c’est un écho de la structure française, «il / elle me», « il / elle se … pour moi» au singulier ou au pluriel. Dans ce cas c’est une ou plusieurs parties du système qui sont prises en compte (≠ Ylba qui considère l’intégralité du système).
- Olza, une ou plusieurs parties du système par rapport (ou pour) à l’auditoire.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par une ou plusieurs parties du système pour l’auditoire, c’est un écho de la structure française, le «il /elle te», «il /elle se … pour toi / vous»… singulier ou pluriel. Dans ce cas c’est une ou plusieurs parties du système qui sont prises en compte (≠ Ylza qui considère l’intégralité du système).
- Olto, une ou plusieurs parties du système par rapport (ou pour) au système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par une ou plusieurs parties du système pour le système. C’est un écho de la structure française, le «il /elle le», «il /elle se … pour lui / elle» mais avec cette idée d’englober tout le système.
- 2. Il permet de parler de l’évolution d’une ou plusieurs parties du système en fonction du temps ou suite à un changement quelconque et d’évaluer son effet sur la totalité du système.
- Olka, une ou plusieurs parties du système par rapport à (ou pour) ce qui est en dehors du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un ou plusieurs éléments du système pour ce qui est considérer comme n’appartenant pas au système.
- 2. Il peut aussi tenir le rôle de «la main tendue» d’un groupe à l’intérieur du système vis-à-vis de l’extérieur. Cet emploi est enviable seulement quand le narrateur est un observateur neutre ayant de lien ni avec le système ni un des parties ni les autres.
- 3. Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de proposer de façon neutre ou passive de nouveaux champs d’investigations favorable à un ou plusieurs éléments du système. Dans ce contexte, il est possible d’utiliser la forme pluriel Olka’g qui serai un «nous de modestie» représente le groupe et / ou l’équipe.
- Azka, ce qui est en dehors du système par rapport à (ou pour) eux même.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un élément extérieur au système pour lui-même ou eux même.
- 2. Il est utilisable dans les contextes qui font appels à des entités hypothétiques ou extérieurs au système qui s’autoanalysent. Il est semblable aux «il se / elle se», «il / elle se … pour lui / elle)» singulier ou pluriels avec une notion d’extériorité au sujet.
- Azba, ce qui est en dehors du système par rapport au (ou pour) narrateur.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un élément extérieur au système pour le narrateur.
- 2. Il est utilisable dans les contextes qui font appels à des entités hypothétiques ou extérieurs au système parlent du narrateur, comme par exemple le mot «autre» dans l’expression «que vont penser les autres (de moi)» dans laquelle «… des autres (sur moi)» est Azba.
- 3. Il est utilisable lorsque dans le contexte, le narrateur est profondément isolé (physiquement et / ou mentalement), comme par exemple dans l’expression «seul contre tous», «tous» sera Azba. Cet emploi permet aussi d’amplifier et d’exiger l’effet.
- Az̄a, ce qui est en dehors du système par rapport à (ou pour) l’auditeur.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un élément extérieur au système pour l’auditoire.
- 2. Il est utilisable dans les contextes qui font appels à des entités hypothétiques ou extérieurs au système parlent du l’auditoire, comme par exemple le mot «autre» dans l’expression «que vont penser les autres (de toi / vous)» dans laquelle «… des autres (sur toi)» est Az̄a.
- 3. Il est utilisable lorsque dans le contexte, l’auditoire est profondément isolé (physiquement et / ou mentalement), comme par exemple dans l’expression «tu es / vous êtes seul contre tous», «tous» sera Az̄a. Cet emploi permet aussi d’amplifier et d’exiger l’effet.
- Azto, ce qui est en dehors du système par rapport au (ou pour) système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un élément extérieur au système pour le Système.
- 2. Il est utilisable dans les contextes qui font appels à des entités hypothétiques ou extérieurs au système parlent du système, comme par exemple le mot «autre» dans l’expression «que vont penser les autres (de nous / de lui/ elle)», avec une notion de totalité du système, dans laquelle «… des autres (de nous / de lui/ elle)» est Azto.
- 3. Il peut aussi faire le rôle de «la main tendue» politique, de la volonté d’intégration parraine des autre vis-à-vis d’un groupe. Cet emploi est applicable seulement quand le «ce qui est en dehors de système» proposant cette ouverture, toutefois celui qui relate les faits peut ou peut ne pas appartenir au système. C’est le réciproque de Ylka.
- 4. Il est utilisable lorsque dans le contexte, le système est profondément isolé (physiquement et / ou mentalement), comme par exemple dans l’expression «nous / il / elle est seul contre tous», «tous» sera Azto. Cet emploi permet aussi d’amplifier et d’exiger l’effet.
Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de donner le point de vue des réfractaires au système. Dans ce sens, il s’oppose à Uk̄a.
- 5. Lorsqu’un système est considéré sans «extérieurs», comme lorsque en science, on parle d’un système isolé (adiabatique et fermé / ou plus largement qui n’échange pas avec l’extérieur), Azto (ainsi que Azby) ne peut pas être employé. C’est le seul cas ou son emploi est inopérant.
- Azby ce qui est en dehors du système par rapport à (ou pour) une partie du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par un élément extérieur au système pour un ou plusieurs éléments du système.
- 2. Il est utilisable dans les contextes qui font appels à des entités hypothétiques ou extérieurs au système parlent du système, comme par exemple le mot «autre» dans l’expression «que vont penser les autres (de lui/ elle)» dans laquelle, avec une notion de partitionnement du système, «… des autres (de nous / de lui/ elle)» est Azby.
- 3. Il peut aussi faire le rôle de «la main tendue» politique, de la volonté d’intégration parraine des autres vis-à-vis d’une ou plusieurs éléments du groupe. Cet emploi est applicable seulement quand le «ce qui est en dehors de système» proposant cette ouverture, toutefois celui qui relate les faits peut ou peut ne pas appartenir au système. C’est le réciproque de Olka.
- 4. Il est utilisable lorsque dans le contexte, une ou plusieurs parties du système sont profondément isolé (physiquement et / ou mentalement), comme par exemple dans l’expression « il / elle (s. p.) est seul contre tous», «tous» sera Azby. Cet emploi permet aussi d’amplifier et / ou d’exiger l’effet.
- 5. Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de donner le point de vue des réfractaires à une partie du système. Dans ce sens, il s’oppose à Uk̄a’ḡ.
- 6. Lorsqu’un système est considéré sans «extérieurs», ceci implique aussi que c’est parties sont isolés, Azby (ainsi que Azto) ne peut pas être employé. C’est le seul cas ou son emploi est inopérant.
- Imto, le narrateur par rapport (ou pour) au système, l’un des plus utilisé lorsque le narrateur parle. Si le système n’est pas connu son emploi mime l’expression «moi en général» ou «Je par rapport au grand tout».
- 1. Il s’utilise à chaque fois que le narrateur parle d’un sujet qui est automatiquement considérer comme le système autour duquel tourne la discussion.
- 2. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le narrateur pour le système. Il fait un écho au «je le / la», «Je me … pour lui / elle» français avec une notion d’intégralité de la situation (≠Imby qui considère qu’une ou plusieurs partie du système.)
- 3. Il permet aussi de répondre à une question en liant le narrateur au système, ce qui n’est pas le cas de Imza.
Par exemple vas-tu as la fête demain ? J’y serai, ici «J’» sera Imto.
- Imby, le narrateur par (ou pour) rapport à un ou plusieurs éléments du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le narrateur pour un ou plusieurs éléments du système.
- 2. Il s’utilise comme le «je le / la» et le «je les» «Je me … pour lui / elle / les» du Français mais en considérant une fraction du système (≠Imto qui considère l’intégralité du système).
- 3. Il permet de se focaliser sur une partie de l’ensemble sans réduire pour autant le système initial. Par exemple vas-tu as la fête demain ? Oui, mais je ne serai pas à l’heure, ici «Je» serai Imby.
- Imka, le narrateur par rapports à (ou pour) ce qui est en dehors du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par le narrateur pour ce qui en dehors du système.
- 2. Il permet de prendre en considération un évènement extérieur par rapport à une demande, par exemple vas-tu à la fête demain ? Non j’ai poney, ici «Je» serai Imka.
- 3. Il peut aussi faire le rôle de «la main tendue» politique, de l’altruisme et la volonté d’intégration parraine. Cet emploi est applicable seulement quand le narrateur appartient au système proposant cette ouverture en vers les autres. La marque du partitif, Imka’ḡ permet d’indiquer que le narrateur appartient à une partie du système.
- 4. Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de proposer de façon impliqué ou active de nouveaux champs d’investigations favorable au système. Avec la marque du partitif, Imka’ḡ sert à proposer de façon impliqué ou active de nouveaux champs d’investigations favorable à un ou plusieurs éléments du système.
- Ukto, l’auditeur par rapport (ou pour) au système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par l’auditoire pour le système. Si le système n’est pas connu son emploi mime l’expression «toi en général» ou «tu par rapport au grand tout».
- 2. Il peut être utilisé comme le «Tu le / la», «tu te … pour lui» dans ce cas c’est l’intégralité du système qui est pris en compte, (≠Ukby qui considère qu’une ou plusieurs partie du système.)
- 3. Il permet aussi de poser des questions à l’auditoire en le liant (ou avec une grande envie de le lier) au système, ce qui n’est pas le cas de Ukba. Par exemple
- vas-tu as la fête demain ? ici «Tu» peut être Ukba si on souhaite fortement qu’il participe.
- Ukby, l’auditeur par rapport par rapport à (ou pour) une partie du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par l’auditoire pour un ou plusieurs éléments du système.
- 2. Il peut être utilisé comme le «Tu le / la / les», «tu te … pour lui/ elle / eux» dans ce cas c’est un ou plusieurs élément du système qui sont pris en compte, (≠Ukto qui considère tout le système.)
- 3. Il permet aussi de poser des questions à l’auditoire en le liant (ou avec une grande envie de le lier) à une partie du système, ce qui n’est pas le cas de Ukba. Par exemple vas-tu as la fête demain entre 8h et 10h ? ici «Tu» peut être Ukby si on souhaite fortement qu’il participe dans cette tranche horaire.
- Uk̄a, l’auditeur par rapport par rapport à (ou pour) ce qui est en dehors du système.
- 1. Il permet d’indiquer qu’une action est entreprise par l’auditoire pour ceux qui sont à l’extérieur du système.
- 2. Il peut être utilisé comme le «Tu le / la», «tu te … pour lui» dans ce cas c’est ce qui se trouve en dehors du système qui est pris en compte.
- 3. Il est utilisable dans les paragraphes d’ouvertures à la fin d’une étude ou d’un argumentaire afin de donner le point de vue d’autres personnes favorables du système. Avec la marque du partitif, Uk̄a’ḡ sert à donner le point vue d’autres personnes favorables à une ou plusieurs parties du système. Dans ce sens, il s’oppose à Azto et Azby.
Les nombres grammaticaux
- Le singulier
L’ensemble des noms présentés dans le tableau sont au singulier. Il n’y a pas de déterminant comme en français, mais il est possible de dire «fyf̄ ko» pour indiquer qu’il y a qu’un seul élément. Dans le cas général, son emploi est assez rare. Le singulier sert à parler de l’élément en général.
- Le singulatif
Pour parler d’un élément en particulier «cet arbre», il faut employer le singulatif qui est caractérisé par le suffixe «-an̄». Cet arbre sera donc ithykan̄. Le singulatif peut aussi être employé au pluriel. Dans ce cas, il servira à parler d’un ensemble précis d’élément de même nature. Par exemple ces arbres => Ithykan̄’g. Il est toujours possible de l’employé avec d’autre structure.
2.1) Il permet aussi d’obtenir les structures du type c’est + quelque chose. Dans ce cas le suffixe «-an̄» est toujours, après «-j̄» qui est facultatif, et avant e /ei. «c’est + adjectif». La structure à employer est «marqueur temporel + (préfixe) + adjectif + marqueur temporel + (j̄) + an̄ + e / ei». Par exemple: C’est jaune. => itmꜽkoizan̄e
2.2.) «c’est + ce + nom». La structure à employer est «marqueur temporel + (préfixe) + nom + an̄ + marqueur temporel + (j̄) + an̄ + e / ei». Par exemple: C’est ce jaune. => itꜽkan̄izan̄e.
2.3) «c’est + lieu». La structure à employer est «marqueur temporel + (préfixe) + lieu + marqueur temporel + (j̄) + an̄ + e / ei». Par exemple: C’est à Paris. => it eno Parisizan̄e. C’était dans la chambre => atỵtythulīpazazj̄an̄e
- ’g marque du pluriel et notion d’ensemble.
1) Un nom s’accorde en nombre uniquement dans le cas où il faut décrire plusieurs éléments identiques qui constituant un ensemble, (un groupe, un lot ou une collection) pour lequel le nombre d’élément individuel n’est pas important. La marque «’g» se place à la fin d’un nom, il n’y a pas de déterminant. Par exemple: un lot de livre ou des livres => Opazn’g. Un banc de poisson ou les poissons => Hag’mul’g. Lorsque la dernière lettre du mot est un «g», il est possible à l’écrit de noter seulement l’apostrophe ’. Toutefois à l’oral la suite ’g’g (gué gué) devra être entendue.
2) Dans certain cas idiomatique, l’utilisation du «’g» collectif s’applique pour créer un nouveau nom au singulier représentant une entité collective de l’élément de base. Par exemple la forêt => Ithyk’g. Cette forêt => Ithyk’gan̄. Pour ne pas confondre des arbres avec une forêt, les singuliers formés par le ‘g collectif sont précédés ou suivit de «fyf̄ ko». 1 forêt => Fyf̄ ko ithyk’g. Leur pluriel est classique. Dans les structures 3, 4 et 6, ils conservent bien évidement leur «’g».
3) Si il est nécessaire de préciser le nombre d’élément dans le groupe, la tournure suivante sera adopté: « nombre + ko + nom ». C’est aussi la structure des phrases du type «trois hommes». La marque du pluriel ‘g est abrogée car le nombre porte déjà la notion de pluralité. Par exemple: un lot de 7 livres ou 7 livres => Pyf̄ ko opazn. Ce banc de 3 poissons ou ces 3 poissons => Vyf̄ ko hag’mulan̄.
4) Si c’est une unité qui est à préciser, la tournure suivante sera adoptée: « nombre + (préfixe unité ko suffixe numérique) + nom». Le préfixe de l’unité est obtenu en supprimant la consonne du nom, on obtient ainsi l’unité du système international. Pour obtenir les multiples de l’unité internationale formée par multiple de 10 (hecto, kilo, Exa..), il faut ajouter le suffixe numérique concerné après le «o» de «ko» Par exemple 100g de poisson. => Fyz eniko hag’mul. 3 km => 3 + distance ko v + longueur. => Vyf̄ apedekov elidz̄ut. Attention dans le cas des suffixes numériques «-o» et «-ō», à l’écrit ils seront indiqués en toute lettres «-koo» et «-koō» et à l’oral ils se prononceront en deux syllabes distinctes [ko.o] et [ko.o:].
- Pour obtenir les sous-multiples de l’unité internationale formés par multiple de 10 (centi-, mili-, pico-..), il faut changer le «O» de ko en «œ» puis ajouter le suffixe numérique concerné. 3 pm curviligne. => 3 + distance kœ b + courbe => Vyf̄ apedekœb œv̄oz.
5) Lorsque l’on souhaite partitionner un groupe en deux sous-groupes, il faut utiliser la tournure suivante si:
- Le nombre d’élément du groupe est inconnu: «Fraction + ko + nom». 2/3 du banc de poisson ou 2/3 des poissons => Zyf̄ ’vyf̄ ’ḡ ko hag’mul.
- Le nombre d’élément du groupe est connu. «Fraction ko nombre’ḡ + nom». à noter l’allégement d’un ko. 2/3 du banc de 8 poissons => Zyf̄ ’vyf̄ ko kyf̄ ’ḡ hag’mul.
- Plus généralement, lorsque l’on souhaite parler d’une partie d’un tout on utilisera la marque «’ḡ».
6) Lorsque l’on souhaite parler de quelque chose comme «2 groupes de 3 hommes», il existe deux solutions: - Soit la tournure «à ordre mobile» composée de {nombre 1; ko; azn’g; nombre 2; éléments}. A noté l’allégement d’un «ko». Les règles sont les mêmes que pour la phrase:
- L’ordre reflet l’importance de l’information.
- Comme pour les adjectifs, les nombres restent à coté de leur nom réfèrent.
- Facultatif. Pour une bonne démarcation, «ko» reste au centre des deux sous-groupes de la structure. Zyf̄ azn’g ko vyf̄ eig. Azn’g zyf̄ ko eig vyf̄. …. Vyt eig ko zyf̄ azn’g. Eig vyf̄ ko azn’g zyf̄. … Eig vyf̄ zyf̄ azn’g ko. Zyf̄ azn’g eig vyf̄ ko …. => 2 groupes de 3 hommes.
- Soit la seconde tournure à ordre fixe «(yt + nombre 1) + azn’gj̄ + nombre 2 + ko + éléments» ou «nombre 2 + ko + éléments + (yt + nombre 1) + azn’gj̄» plus proche d’un locatif «3 hommes dans 2 groupes» et de «dans 2 groupes 3 hommes». 3 hommes dans 2 groupes => Vyf̄ ko eig ytzyf̄ azn’gj̄, Dans 2 groupes 3 hommes => Ytzyf̄ azn’gj̄ vyf̄ ko eig. La structure du locatif est développée plus loin.
Conjugaison
Il existe deux modes, le général et l’actuel:
- Le mode actuel traduit l’action qui est en cours de déroulement. Elle est généralement liée aux termes «en ce moment même» ou «la tout de suite». Il s’applique donc qu’au présent.
Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + iz + ei».
Le mode général s’utilise dans les autres situations. Il existe 9 temps Généraux :
- Le passé général marque toutes les actions passées et terminés dans le passée. Attention le «je viens de» rentre aussi dans ce cas. En effet quand l’action est dite elle est déjà finit.
Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + az + e».
- Le présent général marque les vérités générales. Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + iz + e».
- Le futur général marque les actions qui seront mené plus tard. «ot + nom du verbe + oz + e».
Voici les temps qui lié des évènements avec une continuation temporelle :
- Le passé-présent général marque toutes les actions entreprises dans le passées qui sont toujours en cours actuellement ou des actions datées terminées qui ont un effet actuellement. Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + iz + e».
- Le présent-futur général marque toutes les actions en cours actuellement et qui s’achèveront plus tard ou des actions présentes qui aurons un effet dans le futur. Il se forme avec la construction «it + nom du verbe + oz + e».
- Le passé-futur général marque toutes les actions entreprises dans le passées qui s’achèveront plus tard ou des actions datées terminées qui auront un effet dans le futur. Il se forme avec la construction «at + nom du verbe + oz + e».
- Le futur-présent général marque une action qui doit se finir dans le futur avec des effets sur le présent. Par exemple un retard dans une construction, un chantier sur le long terme qui crée des emplois.
L’autre cas plus S-F représentent des actions entreprises dans le futur avec des effets sur le présente. Comme un voyage dans le temps futur vers le présent. «ot + nom du verbe + iz + e».
Le futur-passé général marque une action qui doit se finir dans le futur avec des effets sur le passé. Par exemple un retard dans une construction qui a eu un effet sur la santé publique, un chantier sur le long terme qui avait créé des emplois.
L’autre cas plus S-F représentent des actions entreprises dans le futur avec des effets sur le passé. Comme un voyage dans le temps futur vers le passé. «ot + nom du verbe + az + e».
La simultanéité
Le connecteur «lo» indique la simultanéité de deux choses.
- Manger et boire. => Ikʰatābei eb’motʰolei.
- Manger et boire en même temps. => Ikʰatābei lo eb’motʰolei.
Lorsque deux actions se produisent en même temps, comme dans la phrase «Il était en train de téléphoner quand il a eu l'accident», ou l’une à la suite de l’autre dans un temps très bref, comme «En la voyant, j’ai crié salut !», il faut faire appel à la structure de simultanéité.
Il y a 3 étapes à prendre en considération.
- Détecter le temps de l’énoncé.
- Voir si il y des implications entre les verbes (Cause / Conséquence …). Ceci permet de mettre en place les préfixes et les suffixes des cas grammaticaux, avec possibilité de ne pas en avoir.
- Monter la structure:
Si il y une (Cause / Conséquence …): «marqueur temporel + nom du verbe de cause + (azamj̄) + lo + (el) + nom du verbe de conséquence + marqueur temporel + (j̄) + ei »
Si il n’y en a pas «marqueur temporel + (Préfixe) + nom du verbe 1 + (suffixe) + lo + (Préfixe) + nom du verbe 2 + (suffixe) + marqueur temporel + (j̄) + ei »
Par exemple - Il était en train de téléphoner quand il a eu l'accident. => Il téléphone quand accidentait => Atentʰalạzamj̄loeḷħazēganazj̄ei imto.
- Il marche en chantant => Il chanson en marche. => Itolypikloanādizei imto.
Le préfixe Akt- 1) seul ou 2) lié (instrumental)
1) Lorsqu’il est employé seul, le suffixe «Akt-» («Ạkt-» à l’écrit) à deux utilisations très proches. Il permet soit: - Dans un premier temps, de créer les noms d’agent (forme active), c’est-à-dire de «ceux qui font ou apporte activement quelque chose» par exemple un bâtisseur, un pêcheur, ou bien d’un inanimé qui donne des choses comme un arbre fruitier, un distributeur. Pour ce faire, il faut regarder le verbe lier au nom, puis ajouter le suffixe Akt- au nom concerné.
- Cas des êtres animés.
Un bâtisseur => celui qui construit => Aktabilon ou Aktazvof. Le pêcheur => celui qui pêche => Akthag’mul. Un lecteur => celui qui lit => Aktopazn.
Dans le cas des acteurs humains. Cette forme ne donne aucune indication sur le sexe des acteurs. Aktuaz peut-être un narrateur ou une narratrice. Si cette précision veut être apportée il faut:
- Pour féminisé, ajouter le suffixe -eg pour les femmes / ou femelles. Aktuazeg est une narratrice.
- Pour masculinisé, ajouter le suffixe -ig pour les hommes / ou mâles. Aktuazig est un narrateur.
- Cas des inanimés.
Il fonctionne comme l’autre mais présente quelques fois le besoin d’ajouter quelques précisions. L’arbre fruitier => l’arbre qui donne des fruits => Akthyznok. Il important de noter que Akthyznok peut très bien faire référence à un arbre fruitier mais aussi à un maraîcher. Si il est nécessaire des faire la différence, il y deux solutions:
- Il est possible d’indiquer le sexe du maraîcher par -eg ou -ig.
- Si le sexe ne veut ou ne peut pas être indiqué, il est possible d’utiliser un déterminatif: ·oiz du domaine de la biologie animale. Akthyznok·oiz pour le maraîcher homme ou femme. ·oid du domaine de la biologie végétale. Akthyznok·oid pour l’arbre fruitier.
- Celui qui reçoit l’action.
Une action peut aussi être reçue (ou subit), dans ce cas la personne est le bénéficiaire de l’action (forme passive). Dans ce cas, le préfixe «Akt-» subira une double macronisation pour former «Ækt-» («Æ̣kt-» à l’écrit) avec le sens de «celui qui reçoit…». La créature => celui qui reçoit la création => Æktazimov. Le Possédé => celui qui reçoit la possession => Æktyn.
- Dans un second temps ils permettent de créer le mot-phrase: «qui a fait quoi», « qui a subit quoi», d’identifier une personne par une action qu’elle est en train de faire, qu’elle va subir.... Comme dans les structures françaises du type: «celui qui fait…», «qui a fait…», «fait …» «celui qui a subit…»... Exemple
- Bob ?! C’est celui qui distille «là maintenant» => //Bob etoua* Aktitophōlizei.
- Bob sera celui qui cuisinera. => Bob aktotizjovoze.
- Luk c’était fait battre. => Luk æktatꜽaltakaze.
- Pour les tournures négatives «celui qui ne fera pas…», «qui n’a pas fait…». La macronisation se passera sur le «a» du préfixe «akt-» ou sur le «æ» de «ækt-». ( «ạ̄kt-» à l’écrit) Luk n’est pas celui qui cuisine (là maintenant) => Luk āktitizjovizei. Luk n’est pas celui qui se fera câliner. Luk ǣktotyaltakoze. Dans cette utilisation il faut bien penser à indiquer le marqueur temporel approprié avec la construction d’un verbe. De plus, si le nom possède des macrons sur des voyelles, il faut les supprimer.
2) Lorsque le préfixe «Akt-» («Ạkt-» à l’écrit) est employé conjointement avec le suffixe «-j̄», il indique le cas l’instrumental et le génitif-instrumental. L’instrumental marque le fait qu’une action est accomplie par l’intermédiaire de «quelque chose», se «quelque chose» répond ainsi au cas grammaticale de l’instrumental. En français, il est souvent annoncé par les mots «avec», «à l’aide de», «au moyen de», «par», «au». En Uazei Eig·o, il mime la construction précédente, avec l’ajout du suffixe «-j̄» ainsi «Akt-nom-j̄». Par exemple:
- Le peintre peint avec un pinceau => Ạktodaobj̄ aktodaob itodaobize.
- Le peintre peint avec ces pinceaux => Ạktodaoban̄’gj̄ aktodaob itodaobize. Dans le cas où l’instrument est un groupe de mot, la structure reste la même et se répartie sur le premier et le dernier mot de l’ensemble. Le premier mot prend le préfixe «Akt-» et le dernier le suffixe «-j̄».
- Le peintre peint avec le pinceau à poile dur => Ạktodaob gophyl’g adz̄olej̄ aktodaobig itodaobize.
- La peintre peint avec le pinceau de l’apprenti. => Ạktibhud’nig yn odaobj̄ aktodaobe itodaobize. Attention ! L’instrumentale ne sert que pour définir l’objet utiliser pour faire quelque chose. Si le peintre peint sans pinceau, l’instrumentale ne s’applique pas, il faut revenir à la structure privative.
- Le peintre peint sans pinceau : aktodaobig ōdaob itodaobize. Par contre
- Le peintre ne peint pas avec le pinceau : ītodaboize aktodaobig ạktodaobj̄.
3) Dans le cas exotique du mot «acteur» qui découle du mot «action» qui est Aktavyz (et des autres qui commenceraient par akt). Il existe trois solutions:
- Le respect de la règle naturelle en ajoutant le préfixe Akt-. L’acteur => Aktaktavyz.
- L’emploi de suffixe qui permette de précisé le sexe d’un être sexué «-ig» et «-eg» sur le mot Aktavyz sans le préfixe «akt-». L’acteur => Aktavyzig ; l’actrice => Aktavyzeg.
- Si le sexe ne souhaite pas ou ne peut pas être d’déterminer, il est possible d’employer le déterminatif du domaine de la biologie animal ·oiz sans le préfixe «akt-». L’acteur => Aktavyz·oiz. Mais dans ce cas, l’acteur peu aussi très bien être un chat !
Cas possessif
1) Lorsque qu’une chose appartient à quelqu’un ou quelque chose. La «chose» est le possédé et le «quelque chose» est le possédant. En Français la possession est souvent annoncée par «de». Par exemple le flanc de la montagne, le fils de Paul... En Ueza Eig·o la structure est du type «Possédant yn Possédé» soit une tournure du type «de … le / la …» Le flanc de la montagne. => De la montagne le flanc => Oz̄ad’z yn hujov. L’ombre de cette planète tellurique. => De cette planète tellurique l’ombre. => Ailokan̄·ovn yn œkhyuz.
1.1) Lorsque plusieurs structures possessives s’imbriquent, il faut partir de la plus intriquée pour aller jusqu’à la principale. La reconstruction totale du cerveau gravement malade du petit frère du fils le plus âgé au grand Louis est peu concluante. => Eno Louis yn zimotymog’nyzi œman̄izig yn mymogo elakoman̄izyfig yn tħabituzœnlujevi ovōaz yn zabhȳle abilonogāl atazukazei zꭐmotꜽbuvi.
2) Pour les adjectifs possessifs « mon, ma, mes … » qui sont des « à je, à tu… », il est possible soit: - D’utiliser la structure classique en utilisant « Imba, Ukza … » comme possédant.
- Mes livres => A je les livres => Imba yn opazn’g.
- D’utiliser la forme contractée «yn + pronom personnel» à côté du possédé. Cette structure est favorisée lorsqu’il commence à y avoir beaucoup de mot dans une phrase. Mes livres. => Opazn’g ynimba. ou Ynimba opazn’g.
3) Il est possible que dans certain cas, les structures possessives soit sous l’effet de l’adjectivation, comme dans la phrase: Personne ne fera cet effort à la place de l'apprenant. => Ækhegezam ōtukavamoze ꜽladan̄ zaktibhud’n yn aktaektavōte·aj̄.
4) Pour les phrases du type «… est à ....» «C’est le … de…» La structure «Marqueur temporel + possédant yn Possédé + Marqueur temporel + ei / e » est utilisée. Par exemple: Ce livre est à moi => Itopaznan̄ ynimbaize, ou Itynimba opaznan̄ize. Le livre appartenait à Paul. => Atpaul yn opaznaze. (Sous réserve que la possession physique et morale soit pour le même temps) L’ombre sera celle de Mercure. => Otfailokyf̄ yn œkhyuzoze.
5) Il est possible de former la structure imbriquée suivante: «Marqueur temporel + possédant + (Marqueur temporel + yn + Marqueur temporel + ei / e) Possédé + Marqueur temporel + ei / e » est utilisée. Celle-ci permet de distinguer la possession physique de la possession «morale». Ce qui n’est pas le cas de la situation du dessus ou les deux sont acquises. La possession physique est portée par les marqueurs temporels de l’extrémité de l’expression (rouge). La possession «morale» est portée par les marqueurs temporels proches de «yn». Le livre est à Paul et il l’aura demain. => Otpaul itynize opaznoze otokheiloz.
- Possessif et macronisation.
En fonction de la place du macron, une (ou plusieurs) information(s) va (vont) être niée(s). La première forme est directement applicable sur la structure possessive de base et représente le sens classique de «sans le…», dans ce cas le macron est sur le possédé. - Sans le livre de Paul => Paul yn ōpazn. Les autres sont possibles seulement par l’intermédiaire de la structure complète «Marqueur temporel + possédant yn Possédé + Marqueur temporel + ei / e». Ainsi, si le macron est:
- Sur le marqueur temporel lié au possédant, c’est la possession physique qui est remise en cause. Paul n’a pas le livre (maintenant). => Ītpaul yn opaznizei.
- Sur le «y» de «yn» c’est la possession «morale» qui est remise en cause.
- Le livre ne sera pas à Paul => Otpaul ȳn opaznoze.
- Il est possible de mixer les macrons pour atteindre des négations mixtes.
- Sans le livre que Paul n’a pas (maintenant). => Ītpaul yn ōpaznizei.
- Sans le livre qui n’est pas à Paul (en général). => Itpaul ȳn ōpaznize.
- Le livre qui n‘est et n’a pas Paul (maintenant). => Ītpaul ȳn opaznizei.
- Sans le livre qui n‘est et n’a pas Paul (maintenant). => Ītpaul ȳn ōpaznizei. (Sous réserve que la possession physique et morale soit pour le même temps).
- Sans le livre que Paul n’a pas (maintenant) et qui ne sera pas à Paul. => Ītpaul ōtynoze ōpaznizei.
- Sans le livre que Paul n’a pas (maintenant) et qui sera à Paul. => Ītpaul otynoze ōpaznizei. …
6) Lorsque dans la structure de type «Possédant yn Possédé», le «Y» de yn prend la double macronisation et devient «ꜽn» on obtient la structure indiquant la «dépossession», comme la perte ou le vol... Toutes les règles sont les mêmes.
Liens
Notes
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