Demande de projet

De Ideopedia
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Cette procédure proposée par Greenheart le 19 janvier 2019 sur l'Atelier

1. Un texte final

Fournir un texte final à traduire et le délai de traduction raisonnable. C'est la condition sine qua non : si le romancier ne sait pas ce que le créateur de langue doit traduire, que le romancier revienne quand il aura écrit son texte : c'est la base de chez base.

2. Une description diégétique

Fournir une page (quelques lignes) décrivant qui est censé parler la langue crée.

3. L'identité du commanditaire

Le commanditaire romancier doit fournir sa véritable identité, sa véritable adresse et un document papier au créateur de langue récapitulant le projet, et s'engager à créditer le créateur de langue, qui fournit lui-même sa vraie identité, son adresse. Si il y a des commerciaux (entrepreneurs, sociétés etc.), ils doivent obligatoirement fournir leurs numéros d'inscription au tribunal de commerce et toute information permettant de contrôler la réalité et la légalité de leurs activités commerciales, en particulier si par exemple ils sont déjà en faillite au moment de la commande d'une langue construite, ou en vente ou s'ils sont déjà vendus à un autre commerce.

4. Les droits

Le créateur de langue retient tous les droits relatifs à l'utilisation de sa langue dans d'autres projets, tout produit dérivé, tout ouvrage consacré à la langue elle-même. L'auteur du roman retient tous les droits relatifs au roman et à son univers, il reste l'auteur des textes traduits dans la langue inventés qui ne peuvent être publiés par le créateur de langue.

5. La multiplicité des projets

Le créateur de langue ne peut s'opposer à ce qu'un autre créateur de langue propose une autre langue pour le même projet, ou prenne le relai. Cependant, en cas d'accord sur une rémunération, le romancier doit payer le créateur de langue quand bien même il ferait ensuite appel à un autre créateur de langue et n'utiliserait finalement pas les traductions proposées.

6. Les modifications de contrat

Si le romancier veut faire traduire davantage de texte ou a modifié le texte à traduire après que le créateur de langue ait rendu sa traduction, il faut repayer, et le créateur de langue n'a aucune obligation de rendre un nouveau texte ou davantage de texte. Une fois que le boulot est fait, il est fait, les créateurs de langue ne sont pas des Danaïdes ou des Sisyphes, ils ne sont pas corvéables à merci.

7. La grammaire

Le créateur n'a pas à fournir de grammaire ou de dictionnaire ou de système d'écriture dès lors que ceux-ci ne figurent pas dans le texte à traduire proposé au début du projet. Par exemple si le romancier veut faire figurer en annexe du roman une grammaire et un dictionnaire, il doit fournir le texte intégral de la grammaire et du dictionnaire à la présentation du projet.

8. Les droits d'auteur

Une langue n'est pas protégée par le droit d'auteur, elle ne peut faire l'objet d'une exploitation exclusive ni du romancier, ni du créateur de langue, et il ne peut être interdit aux fans du roman d'utiliser la langue ou tout au moins ce qu'ils imaginent être la langue crée pour ce roman. En revanche, le roman est la propriété de son auteur, et tout document décrivant la langue écrit par le créateur de langue, y compris la correspondance entre l'auteur et le créateur de langue est la propriété du créateur de langue et ne peut être exploité sans son accord.

9. Les limites de m'action de créateur de langue

En aucun cas le créateur de langue n'a à intervenir dans la création du roman ou de l'univers, même une simple suggestion : il peut par exemple fournir des traductions de noms propres (de personnage, de ville etc.) mais il n'a pas à décrire ou inventer les personnages, les villes etc. Si c'était le cas, il devient co-auteur et non seulement traducteur en langue construite. Les créateurs de langue qui veulent écrire un roman doivent l'écrire eux-mêmes, et réciproquement, les romanciers qui veulent créer des langues doivent les créer eux-mêmes. Les créateurs de langues ne sont pas non plus tenu d'enseigner la création de langue au romancier commanditaire : enseigner n'est pas traduire dans une langue crée, même sur mesure. Les enseignants ont des tarifs horaires ou vendent des bouquins, se reporter à ces prix.

10. Les tarifs spéciaux

Dans le cas particulier des fanfics ou de commande de romans franchisés (roman star wars, star trek, elfique etc.), si le créateur de langue traduit une langue existante. Ses tarifs doivent être ceux d'un traducteur et non ceux d'un créateur de langue, quand bien même il aurait à compléter le lexique ou des éléments de grammaires manquants, dès lors qu'il n'est pas l'auteur de la langue de départ.