IDEO ANV Remarques Pl
Sommaire
- 1 Placage
- 2 Plaque
- 3 Plaquer
- 4 Place
- 5 Placer
- 6 Plage
- 7 Plaindre
- 8 Plainte
- 9 Plaire
- 10 Plan
- 11 Planche
- 12 Plancher
- 13 Plante
- 14 Plaquer
- 15 Plastique
- 16 Plat
- 17 Plateau
- 18 Platine
- 19 Plein
- 20 Pli
- 21 Plier/plisser
- 22 Plombé
- 23 Plumage
- 24 Plupart
- 25 Plus
- 26 Plutôt que
- 27 Pneu-
- 28 Poêle
- 29 Poids
- 30 Poignard
- 31 Pointer
- 32 Pois
- 33 Poison
- 34 Poisse
- 35 Poivrade
- 36 Poivrier
- 37 Poli
- 38 Police
- 39 Pompier
- 40 Pont
- 41 Populaire
- 42 Port
- 43 Portail
- 44 Porte
- 45 Portée
- 46 Poser
- 47 Poste(r)
- 48 Postérieur
- 49 Postillon
- 50 Pot
- 51 Poudre
- 52 Poudrière
- 53 Poule
- 54 Poulet
- 55 Poupée
- 56 Poursuivre
- 57 Pourtant
- 58 Pourvoir
- 59 Pousser
- 60 Poussette
- 61 Poussin
- 62 Pouvoir
Placage
Elpelt, pour l'ébéniste, korvalat pour le rugbyman.
Plaque
- Pelt représente tout objet relativement plat et d'une épaisseur plutôt faible :
- ùt pelt zæṅgen = une plaque de zinc.
- prĕlt représente une couche plate qui se forme nturellement... ou non :
- ù prĕlt xhiylaten = une plaque de verglas
- klyróz prĕltene = sclérose en plaques
- kugplaṅ, c'est spécifiquement la plaque de cuisson :
- plane idúktynen = plaques à induction.
On ne confondra pas : plàk signifie "couche".
Plaquer
- Enpeltes ressort de la marqueterie
- korval, du rugby
- loas a pour synonyme erliym (abandonner).
Place
L'élément de voirie se dit plas, la place que l'on trouve... ou non, se dit poct ou tap.
La différence entre ces deux dernier termes tient en ces deux exemples :
- Da fœnda ùt poctes infantmédikdun Trousseau-v. = Il a trouvé une place de pédiatre à Trousseau.
- Æt tap cem raxen nir eliváliduse. = Cette place est réservée aux invalides.
Un tap (pas de claquettes) se dit tép.
Placer
- Aurtap c'est un emplacement d'orpaillage ;
- pocten, c'est... le verbe "placer".
Plage
Au bord de la mer, on dira liydo ou bien biyċh, sur un disque, ou dans un plan d'horaires, on dira plàzh.
Plaindre
Le premier verbe peut être actif ou pronominal : on aura :
- Tet eg hab temps, e kjas plange os = Si j'avais l'temps, j'te plaindrais.
- Or stopet dem plangun repen! = Cessez de toujours vous plaindre.
Le second est toujours actif et est utilisé de la manière suivante :
- Eg mir opplánge ni lùfraż ors ob! = Je me plaindrai à la police contre vous.
- Eg mir opplánge orv nit direktyns! = Je me plaindrai de vous à la direction.
Bref :
- la dem plange ùt ràchetev = on se plaint d'une nuisance.
- la opplánge okènduv = on se plaint de quelqu'un.
Plainte
- Àt lœng zhymad àt animàlen cem stænguna per àr hœnteduve = la longue plainte de l'animal blessé par les chasseurs ;
- Eg hab nepjó diktend ùc ni ors! Dem apòndet ni ed alvokadus en! e klaam plaṅgaż ors ob! = Je n'ai plus rien à vous dire ! Adressez-vous à mon avocat ! Je porte (clame) plainte contre vous !
Plaire
Le verbe plàċ ne nécessite pas l'adposition ni (seule ou combinée à un article), contrairement à sa traduction francophone : "plaire".
- Da plàċ
niàr każe = Il plait aux femmes.
Même remarque pour l'antonyme eliplàc.
- — Ed dyslègnat orn eliplàċ pœṅlas
nies! - — Æt • ed kervœnt orn.
- — Votre désinvolture me déplaît profondément !
- — C'est votre problème.
Plan
- Plaṅ, c'est une surface plane.
- Maapin, c'est le plan... d'une maison, d'une ville...
- Auk, c'est un plan... d'action<ref>Ce mot sert de particule verbale (invariable).</ref>.
Planche
- La pièce (de bois) plus ou moins large se dit nàf, issue de nàvat. Une planche à voile se dit vlinàf et un véliplanchiste vlinàdu. Attention au faux-ami : le mot aneuvien plaṅch signifie scène.
- Warkat signifie un travail particulier, pour une loge (maçonnique)
- Les deux termes suivants, piktorentyn & usĕk, renvoient à des planches dans les livres : le premier étant assez limpide (issu de piktùr), le second étant un compactage de
Plancher
Le nom se traduit en navàt. Le verbe se traduit en erwárk (se conjugue comme wark).
Plante
La plante (végétal) se dit pỳr. La plante (du pied) se dit plàd.
Planter
- Pỳre, c'est planter un végétal en enfonçant les racines et en les recouvrant.
- pỳrod, c'est déposer un bulbe, une graine ou une tubercule, et l'enterrer pour que le végétal pousse.
- totes, pour un clou (tot) ou quelque chose de plus imposant.
- kolk, c'est s'arrêter brusquement de fonctionner.
Plaquer
- Loas, dans le sens d'"abandonner" ;
- Enpeltes & korval dans les sens respectifs définis précédemment.
Plastique
Tout ce qui concerne le volume en général se dit plàstik (adjectif : plàstig) :
- àr plàstige arte = les arts plastiques.
- O nep lóm kœnada dem blòvun ni ed plàstix en! = T'as pas bientôt fini de t'intéresser à ma plastique ! O nep lóm kœnada chamugun es! = T'as pas bientôt fini d'me p'loter !
Sinon :
- pòlymat = matière plastique.
- ùr pòlyme pole = des sacs plastiques.
On a, par conséquent, le verbe olpòlyme pour "plastifier" et le substantif olpòlymtyn pour "plastification".
- `ùt pòlym kard = une carte plastique (toute en plastique)
- ùt olpòlyman kard = une carte plastifiée (en bristol, recouverte d'un plastique transparent).
Plat
- L'adjectif se dit lita, antonyme et anacyclique de atil.
- Le nom traug renvoie à l'élément de vaisselle, d'assez grandes dimensions si on le compare aux assiettes (baase) ;
- le nom trăg renvoie plutôt au mets servi dedans.
- La locution a plat se traduit uspòton, formé de
- ùs- hors de
- poten = pouvoir
- -on = adjectivisateur.
- Ea o kred tep o mir thóg ùt xeliys kœm ùr uspòtone bàtris ea tiyrse! = Et tu crois que tu va vendre une voiture avec une batterie et des pneus à plat !
Plateau
Poctraug, on le porte ; hoplaang est du ressort de la géographie.
Platine
Platin, c'est le métal, plàtyn c'est le dispositif technique.
Plein
Deux traductions en aneuvien selon qu'on exprime une notion de quantité ou non.
Tout d'abord, l'adjectif "plein" se dit lakis et de là s'en déduisent
lakas = plein (transformé en adposition)
- La mid cys lakas ed miheve = On en met plein ses vêtements
En postposition au sens figuré : Eg hab cys quabev lakas = j'en ai plein le dos.
- Lakaas = pleinement.
- Eg • lakaas sadesfan = Je suis pleinement satisfait.
Les locutions "en plein _, en plein dans _" & "en plein sur _" font appel à une amplification (er-) des adpositions correspondantes : erin & eren. Utilisés en prépositions ou en postposition, selon le sens.
- Or nep kàn mus ese : ed bùrsale • erin stażáṅtrev = Vous ne pouvez pas nous rater, nous bureaux sont en plein centre ville.
- eren àt valev = en plein sur le mur.
- Dar obingènăr noxev erin = Ils firent irruption en pleine nuit.
Pli
- Folt, c'est le résultat d'un pliage (foltad) ;
- emrgun folmaj = pli urgent.
- hrlàp = c'est un pli dans une partie de cartes ; s'emploie aussi au figuré :
- Æt dora nep ù hrlàψ! = Ça n'a pas fait un pli !
Plier/plisser
4 verbes paronymes construit autour de la racine fol- (pli).
- Àt rozo folden, do rùp nep = Le roseau plie, mais ne rompt pas (La Fontaine)
- Poolet, ted leglàble fĕldene = Paulette, t'as tes bas qui plissent (G. Bedos)
- ùt fĕldan zhùp = une jupe plissée.
- Da fĕldesa sed frœṅtes stuporev = il plissa son front de stupeur.
- La dhep foldese àr sokoose ea la dem dhep pùzer. = On plie les tentes et on s'en va.
Le O ([ɔ]) est simplement antériorisé en Ĕ ([œ]) pour la traduction de "plisser".
Plombé
Laadon : ne pas confondre avec laadan.
- Ùt laadon liyl = un ciel plombé.
- Ùt laadan tosh = une dent plombée.
On ne confondra pas le dernier.
Plumage
- Uspènat, c'est l'action de plumer,
- pæntul, c'est l'ensemble de plumes qui couvre le volatile.
Plupart
Erpárt est un adjectif distributif et s'accorde donc avec le nom qui suit !
- Àr erpárte mærle • svarte. = La plupart des merles sont noirs.
- Àt erpárt tæmpev, da sliyf! = La plupart du temps, il dort.
- Eg hab erpárt ċys. = J'en ai la plupart.
On peut trouver ce mot seul, presque toujours au pluriel : Àr erpárte rokòmar nepèr. = La plupart ne sont jamais revenus.
Attention, des mots ou locutions comme reenem numbar ou omnet ne suivent pas la même règle.
Plus
On utilise plùs [plys] comme transcription littérale de l'addition (+). On utilise plus [plus] pour donner de l'emphase à un comparatif de supériorité mais aussi comme comparatif de mult ou muls :
- Plus nỳven vàle qua sàrdaw. = Il tombe plus de neige qu'hier.
- Or gœnest! Eg hab æc plùsev. = Tenez (prenez) ! J'ai ça en plus.
- "De plus en plus" se traduit par
Pluser yn pluser pour la progression d'un procès :
- À lyzhen pluser yn pluser = Il pleut de plus en plus.
La répétition de l'adjectif au comparatif pour la progression d'un état :
- Ka ere rylner yn rylner = Elle était de plus en plus belle.
- Plus... plus...
Comme ci dessus, tout dépend si on utilise un adjectif ou un verbe :
- Pluser la ere progun, pœṅler æt ere.<ref>Si le verbe être est au présent, on emploie EP :
- Pluser la progun, pœṅler æt ep.= Plus on avance, plus c'est profond.</ref>= Plus on avançait, plus c'était profond.
- "D'autant plus que" se traduit par gyler _ tep & gylertep :
- Ar ere lajànde gyler luxe tep àr klinde ere = Ils vendaient d'autant plus d'articles qu'il y avait de clients.
- A ste nep fachun ses dek digten... gylertep a hab dektin cys! = Y sait rien f... de ses dix doigts... d'autant plus qu'il en a douze !
- Nepjó est une négation.
Plutôt que
Noger qua, comme toute construction advierbiale en -er qua précède un complément à l'accusatif :
- Noger qua't kuldontyns àt paapen, eg opta æċ Diven! (ùt protèstaṅdu) = Plutôt que la religion du pape, j'ai choisi celle de Dieu ! (un protestant)
Cependant on aura : Da dikta tep mir kom vrjæsdaw noger qua krasdaw. = Il a dit qu'il viendrait vendredi plutôt que demain.
Pneu-
Les acceptions anatomiques (pulmonaires, notamment) des mots français commençant par le préfixe "pneu-" sont traduites par le préfixe aneuvien pulem- : pulemloget, pulemgráṅget...
Les acceptions purement techniques sont, elles, traduites par le préfixe tir- (à-postériori () ayant donné tiyr = pneu) :
- tirmajàl = (envoi par) pneumatique ;
- tirboot = canot pneumatique ;
- tirlhós = matelas pneumatique.
Poêle
- UNE poêle se dit kugtraug.
- UN poêle se dit pogod.
Poids
- Pezobl, c'est l'objet plus ou moins lourd qu'on me(ttai)t sur le plateau d'une balance
- pezet, c'est le produit de la masse par la force due à l'attraction du sol (9,81 sur terre).
Poignard
Pris du français "dague".
En plus de obdàges (poignarder), on trouve, entre autres, les dérivés suivants :
|
|
Pointer
Caleport, pœṅkten :
- Nepdu caleporta sàrkdaw nebav. = Personne n'a pointé hier matin.
- Ar pœṅktene ese kœm àt digtev kes ùr dolnjoduse! = Ils nous pointent du doigt comme des malpropres !
Pois
- Sur un vêtement, ou une tenture : poo ;
- dans une assiette, pỳrpij.
- Ùt rob kœm poose = Une robe à pois ;
- ù skalop nebooven kœm skripíjse = une escalope de veau aux pois cassés.
Poison
De venym, la finale étant remplacée par le P de prodœnt (produit). Se décline comme kàp.
Poisse
Pothùg est formé de ma manière suivante :
- Tout d'abord, la troncature de poak (poix) en son milieu.
- Ensuite, le mot skœv (chance), retourné par l'entremise de l'adnébou afin d'obtenir un radical antonymique, eliskœv ne convenant pas.
On a donc skœv → → pivotement de 180° → → thuugż.
Parmi les deux consonnes finales, il y en a manifestement une de trop, le Ż est donc écarté (plus difficile à taper que le G et accusatif identique au nominatif). Le [yː] n'apportant rien, il est raccourci : Ù. Le nom résultant est donc pothùg. le dérivé "porte-poisse" s'en déduit : pothadèrdu, composé de
Poivrade
- Pekúla, c'est une sauce au poivre ;
- tryglat n'a plus vraiment de rapport avec le poivre, mais plutôt avec l'alcool.
Poivrier
- Pépertend, est l'arbre sur lequel poussent ces baies.
- pépot est le récipient, traduction également possible de "poivrière".
Poli
Poli (frotté, érodé) se dit lùfan (adjectif correspondant au verbe lùf) :
- àt ger àt lùfan lithen = l'âge de la pierre polie.
Poli (civil, urbain, prévenant) est un condensé du précédent et de civilisé (civan) : lùciv. Œṅgev erun adkaníntelun, or eret minusev lùciv! = À défaut d'être intelligent, soyez au moins poli !
- Politesse
La demande polie se traduit par la formule kjas plàcit ors, comme dans :
- Quav ep àt nektráxenthos, k.p.o.? = Où est la morgue svp?
Toutefois, lorsqu'on demande à quelqu'un de faire (ou même de dire) quelque chose, on utilisera plutôt ce même kjas suivi d'un verbe à l'impératif :
- Or kjas idíktit àt vĕgs àt nektráxentos = Veuillez (je vous prie), m'indiquer le chemin de la morgue.
Police
Lùfrad = police ; Les dérivés sont :
_ de l’air | floglùf | _ des mœurs | golùf |
_de la drogue | narklùf | _ politique | polùf |
_ de l’environnement | Natlivlùf | _ religieuse | kuldelùf |
_ ferroviaire | baṅlùf | _ de la route | stralùf |
_ financière | intalùf | _ scientifique | zienlùf |
- Quat fœṅtysev ep or redágen ed sĕvexe? = En quelle police rédigez-vous vos articles ?
- Eg pàgna ed polys sekùraten = j'ai payé ma police d'assurance.
Pompier
- Les deux mots les plus courants, pour tout individu faisant partie de ce corps, qu'il soit civil ou militaire (sapeurs) sont sàlvordu & emrgdu, respectivement "individu qui sauve" et "individu (intervenant dans l')urgence"<ref>À noter qu'un urgentiste est spécifiquement un médecin : emrédikdu.</ref>
- Pœṁpordak est plus un mot historique évoquant les hommes (♂) qui manipulaient des pompes à eau, afin d'éradiquer les incendies.
- Staṅdemig n'évoque plus la protection civile mais est formé des éléments suivants :
- staṅ = rester
- akademig = académique.
... bref, un style qui observe les (anciennes) règles académiques, malgré l'évolution générale des courants artistiques.
Pont
- Moct ( мост), enjambant une rivière, une ligne de chemin de fer ; est également utilisé dans d'autres acceptions (sens figuré), mais orthographié most /mɔçt/ ;
- dæk à bord d'un navire.
Populaire
- Poblen a trait au peuple
- gypòblen est réputé, apprécié par le plus grand nombre. Les antonymes respectids sont elipòblen et aṅtopòblen.
Port
- À xhip pàteze àt havers. = Le bateau arrive au port.
- Ùt USB-kyntœr. = un port USB.
- Àt færat armen probidun iyr. = le port d'arme est interdit ici ;
- værat, même chose que ci-dessus, pour un vêtement ou une coiffure.
Portail
Uxeltœr, c'est dehors, (grille), Inapázh c'est dedans, devant son écran.
Porte
Kàln à l'entrée (et la sortie) d'une ville, d'un parc... tœr, sinon.
Portée
- Telpáret évoque une distance,
- Partùrtul évoque des naissances d'animaux.
Poser
Pode est utilisé transitivement.
- Or podet vod hhirse en àt mes. = Posez vos mains sur la table.
Poade est utilisé intransitivement.
- Or poad ep nahim? = vous posez nue ?
On notera que ces deux verbes ont un subjonctif passé commun (podéa).
Le substantif est utilisé dans les mêmes conditions :
- àt pod àt pirm stoonen = La pose de la première pierre ;
- Or geràdet àt poaż. = Gardez la pose.
Poste(r)
Post, posten (-a, -éna) [pɔçt-] est du ressort du courrier.
- Eg postena æt epestes antesàrkdaw. = J'ai posté cette lettre avant-hier.
Poct, pocten (-a, -éna) [pɔst-] est synonyme de placer, c'est du reste un à-posteriori ( posti prenotati = places réservées) qui est également, donc, une traduction du mot place (endroit), toutefois, l'utilisation en est un peu différente.
Tiyn geràdake cem poctene àt ingentev àt binoψaken. = Deux gardes sont postés à l'entrée de l'édifice.
Sent= poste (appareil : radíosent = poste de radio<ref>On tachera d'observer ces deux traductions possibles de « il a un poste de radio » :
- Da hab ùt radíosentes (il a un appareil pour écouter des émissions)
- Da hab ùt poctes radíodun (il est employé comme "radio")</ref>).
Postérieur
Postéraṅtk s'utilisent de la même manière que antérieur.
degérant est une partie de l'anatomie se situant entre la ligne des reins (dos) et le début des cuisses.
Postillon
- Poskòchdak, c'était le conducteur des coches de la poste.
- spyċok est un élément (cok) de salive (spyd). Le D de spyd et le C de cok ont été fondus en un C faisant du résultat un mot-valise.
- Il en ressort le verbe spyt, dont l'impératif revêt la même forme que l'itif :
- Or nep spyte tev or lokùte. = Ne postillonnez pas quand vous parlez.
- Il en ressort le verbe spyt, dont l'impératif revêt la même forme que l'itif :
On ne confondra pas ce verbe avec spỳċe (cracher), qui consiste à envoyer outre la salive, des particules plus épaisses (ljàche = glaires).
Pot
Traduit par l'homographe, pour toute sorte de récipient ou dispositif : pot de peinture, pot de terre, de fer, pot d'échappement...
Pour le pot de départ, on utilisera kumbévat<ref>de kœm = avec,
bev = boire
et le suffixe -at désignant un acte.</ref>
Poudre
Floch si c'est de la poudre à canon ou à extincteur, pùlv sinon.
- Flochlehùsat = extincteur à poudre.
- Rakupùlv = poudre de perlimpinpin, de
- obreanes = tromper
- kùr = soin
- pùlv = poudre.
Le premier U se prononce comme le deuxième : [y].
Poudrière
- Flochat, pùlvot = pot, caisse, bidon, baril daans lequel on entrepose de la poudre ;
- flochoos: un peu plus grand : bâtiment dans lequel sont entreposés ces fûts ;
flochlaṅd: sens figuré : région étant le théatre de nombreux conflits armés.
Poule
- Galek, pour le gallinacé femelle
- Galkad, pour son équivalent humain
- Tœlym pour le groupement de 4 équipes, au rugby.
Poulet
- Nexagál = Jeune gallinacé
- Gal = (viande de) poulet, destinée à la consommation.
- Oskrípat = Petit mot
- Lùf = flic, keuf...
Poupée
- Lœmyt traduit la copie d'un être humain à l'usage des fillettes... ou des hommes adultes (peardar lœmyt = poupée gonflable). Par extension, lœmykad signifie "jeune femme maniérée et superrficielle". lœmydak signifie "jeune (et belle) fiotte".
- Plindigt, c'est un doigt enrubannée.
- Dùrtaṅg, c'est, un dispositif pour machine-outil.
Poursuivre
- Lekobráte, c'est poursuivre, attaquer (obráte) en justice (lék = droit).
- Prodòles traduit aussi "continuer"
- Oblár est surtout dit au sens figuré :
- Pothùg oblár das = La poisse le poursuit.
Sinon, on trouve bien sûr obgæn & obfaar.
Pourtant
Purýl est le calque de son équivalent francophone :
- pœr = pour
- gylo = tant.
Particularité : il change le mode d'un verbe de la proposition subordonnée dans des phrases du type :
- eg ere tàrd tep ka erlíven = j'étais sûr qu'elle survivrait.
- eg ere purýl tàrd tep ka erlív = j'étais pourtant sûr qu'elle survivrait.
Pourvoir
- Purvínd traduit également "fournir à", "pallier un manque".
- Leqœles<ref>Le Q est une charnière formée du K de lek et du H de chœles.</ref>tient du domaine de la justice.
- Purvỳdj (calque de son équivalent francophone) concerne les autres acceptions :
- La purvỳdja kas yn æt poctes = On l'a pourvue à ce poste.
Pousser
- Àt baṁbœ ræs syvert. = Le bambou pousse très vite.
- Spiynet à tœrs. = Pousse la porte.
- Ar oψhortar das dyn àt dyrs. = Ils l'ont poussé à la faute.
Poussette
Spiynat, c'est une action de pousser ;
spiynxèl, c'est un véhicule poussé pour le transport de bébés (syn. : praam, à-post. ).
Poussin
Babáv, c'est le bébé oiseau (poulet, en général) ;
nexpòrdu, c'est le jeune enfant sportif.
Pouvoir
Comme en anglais, le verbe pouvoir a ses deux traductions, à cette différence près est que kàn correspond au may anglais et que pòten correspond à can.
- Ep or poten lek àt valims? = Pouvez-vous lire l'affiche ?
- O kàn nep usgæn pos hoψev 19:00. = Tu ne peux pas sortir après sept heures.
Le verbe kàn, calque du may anglais, évoque donc l'autorisation et l'éventualité. À la tournure affirmative, il n'y a rien pour départager les deux sens, sinon des tournures plus lourdes si on veut vraiment effacer toute ambigüité :
- a potendar tep ka kom = il est possible qu'elle vienne
- ka cem bidòrpe komun = elle est autorisée à venir.
Par contre à la tournure négative, la place de nep est, pour ce cas, déterminante :
- ka nep kàn kom<ref>Comme en anglais, ces verbes appellent l'infinitif du verbe suivant.
</ref>= il impossible qu'elle vienne<ref>Comme opposé à ka ep kàn kom = elle doit venir.</ref>.
- Ka kàn nep kom = Elle n'est pas autorisée à venir, synonyme de kà dev kom nep.
Pòtant et pòtynd, ce sont les noms :
- Ar potne nor gœnes pòtantes nor stàrev, do àr potne aud as! = Ils ne peuvent prendre le pouvoir que par la force (de force), mais ils peuvent l'oser!
- Eg hab menten pòtyndes tenpòctun æt làrdos = j'ai le pouvoir mental de soulever cette chaise.
AM | PR |
Pi | Po |
<references/>