IDEO ANV Nom
Sommaire
Noms communs
Or rœdhit nit hœṅdes = faites attention au chien (prenez soin de lui)
Or rœdhit nit hœṅdev = faites attention au chien (il est susceptible d'attaquer).
Voici les quatre cas:
Le nominatif
Utilisé pour le sujet de la phrase principale mais aussi pour les noms utilisés comme attributs du sujet, c’est aussi le cas mentionné dans le dictionnaire.
Eg nep ùt lekredak = je ne suis pas un escroc (R M Nixon, USA).
Ed strægen mak = Voici mon train.
Le nominatif sert également de vocatif
Pavl, kòmit ep iyr! = Paul, viens un peu ici!
L’accusatif-datif
L’accusatif-datif est utilisé pour les compléments d’objet directs et indirects ainsi que pour le complément d’attribution; il est utilisé aussi comme complément d'accompagnement ainsi que des compléments circonstanciels
- de lieu indiquant une destination
On le trouve également comme complément d'adjectif et d'adverbes (comparatif, notamment).
On met en principe un S derrière le nominatif. (Ou -ES derrière 2 consonnes: wadres, madhes).
k+s=x (cf l'exemple ci-dessus)
p+s=ψ Ep o vel ed siroψ en? = tu veux ma photo?
Le génitif
Ka hab mœls dineren. = Elle a beaucoup d’argent.
Il est utilisé également comme partitif: A beva at wadren. = elle a bu de l’eau; mais A beva at wadres at bœtejen = elle a bu l’eau de la bouteille.
ne = Ils ont mangé des ortolans et des pâtes.
Le circonstanciel
Quat hoψev ep æt strægen pùze? = À quelle heure ce train part-il?
Ka pùza per flóxentev. = elle est partie par avion.
Par ailleurs certains compléments de noms se mettent au circonstanciel (selon le sens):
Àt danœk at noxen = le début de la nuit
Noms propres
Les noms de lieux se déclinenent exactement comme les noms communs.
Les suffixes de déclinaisons sont séparés des radicaux des noms de personnes par un trait d’union; par ailleurs si deux noms d’une même personne sont cités, seul un des deux (nom de famille, le plus souvent) porte la déclinaison.
Ùt sirop Eva Ionesco-v. Une photo d’Éva Ionesco (elle est dessus)
Ù hraf Degas-en. Un dessin de Degas. (dessiné par lui).
Le pluriel des noms
Le pluriel s’obtient en ajoutant -r aux noms se terminant par une voyelle (dù: dùr) et en ajoutant -e aux autres noms (wadr: wadre), ce qui est le cas pour les autres cas que le nominatif:
Àr cjerte nep matùre = les cerises ne sont pas mûres.
espéranto (-ojn).
Eg lajden at tanlivs ar hoxtatynene: j'aime l'ambiance des grandes gares.
Le genre
Il n’y a pas de genre
Les autres noms sont tous neutres, notamment des noms comme doktor, præsident, zhénral, prins, rex, div etc... pour les "sexualiser" afin de leur donner un autre sens, il suffit d'ajouter -dak ou -kad.
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Bref, en aneuvien, le genre des noms est surtout une affaire de vocabulaire et la seule influence grammaticale intervient sur les pronoms personnels.
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L'apposition
Il y a deux manières de mettre un nom en apposition, selon le type de dom auquel on veut mettre l'apposition:
Les rues, places, avenues...
Parisged = Rue de Paris (mais Ar gede Parisen = les rues de Paris, mais Ar Parisgede = Les rues nommées "Rue de Paris")
Frederik-Çhòpeṅ-avnù = Avenue Frédéric Chopin.
Les noms propres ne changent pas, les désignations des voies se déclinent:
Les autres noms
Dans les autres cas, l'ordre est inversé°. Et c'est le nom en apposition qui est derrière, séparé de celui auquel il est apposé, mais sans préposition:
À Stad Nakol = La ville de Nakol
Àt maar at Searentet = La mer de la Sérénité
°Cas particulier des mots Maar & Oeken:
- Si le mot Maar désigne une mer terrestre, que l'on sait remplie d'eau, la règle précédente s'appliquera; sinon (lune, par exemple), les mots seront séparés.
- Les océans terrestres sont affublés d'un adjectif: la règle de l'apposition ne s'applique pas. Dans un monde issu de l'imagination d'un Aneuvien (!), ou dans le cas d'autres astres, on appliquera l'une ou l'autre règle.
Koplòdĕken = Océan Koplod
Oeken ar Fhynnjærkar = Océan des tempêtes.
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