IDEO ANV Route
Le réseau routier est assez bien entretenu dans l'ensemble, sauf peut-être au nord-ouest du Roenyls (semi-désertique) et sur l'archipel de Lakur où les routes ressemblent plutôt à des pistes. À l'exception de l'autoroute de Nobenkost entre Landporen et Nakol (longe toute la côte nord du pays: assez ancienne, 2*2 voies sur une bonne partie de son parcours), les autoroutes sont payantes et... chères. Presque aussi chèress que la "route roulante" pour les camions et plus fatigantes. Qui plus est, le tarif, pour un trajet donné est inversement proportionnel au temps resté dessus (comparaison de l'heure d'entrée et de l'heure de sortie: moins tu y restes, plus tu payes! bref: inutile d'aller trop vite!). Les routes ont deux classifications: technique et administrative. L'une ne correspond pas systématiquement à l'autre.
Technique | Spécification | Vitesse maxi | Cyclable |
---|---|---|---|
A | Autoroute: 2*2 ou 2*3 Système d'assistance renforcée |
120 à 180 | non |
B | 2 larges, 3 ou
4 voies<ref>2 Avec ou sans séparation</ref> |
90 à 110 | Itinéraire cyclable séparé<ref>Accessible aux cyclomoteurs (selon les routes)</ref> |
C | 2 voies larges,
croisement à niveau |
80 ou 90 | Bandes cyclables |
D<ref>Les plus nombreuses, cependant. Bien entretenues toutefois, du moins, en général.</ref> | 2 voies | 60 à 90 | Circulation commune ou
bandes cyclables |
Administratif | Statut |
---|---|
A<ref>Autoroutes, comme ci-dessus: c'est la seule coïncidence systématique</ref> | Fédéral |
P | Fédéral |
M | Provincial |
K | Régional |
L | Local<ref>Du ressort du district, du canton ou de la commune. Le numéro permet de les différencier.</ref> |
Sommaire
Une politique répondant à des besoins (sans plus)
... sans les susciter, et répondant également à des nécessités économiques & écologiques.
Même si certains véhicules routiers sont électriques ou hybrides, la majorité du parc est à traction thermique. Toutefois, malgré des tentatives de lobbying de la part de la société Kljàkus, le transports en commun sont majoritairement utilisés pour les déplacements courants. La voiture est notamment utile pour
-des trajets avec de lourdes charges -des trajets pour lesquels le trains ou le bus nécessiterai(en)t plus de deux correspondances -des urgences (médicales, entre autres) -des transports familiaux -les trajets en dehors des heurs d'ouverture des T.C.
En fait, dans la mesure du possible (car, comme cité plus haut, rien n'est absolument parfait), les moyens de transport ne se font pas vraiment concurrence, mais se complémentent les uns les autres. Ça influe notamment sur le type de véhicule choisi. Les petits véhicules urbains sont assez rares: effectivement, dans les grandes villes, le réseau de transport en commun est assez performant et on cherchera plutôt un véhicule plus polyvalent, pour pouvoir (aussi) faire un peu de route pour atteindre les endroits mal desservis. Dans les petites villes, on n'en trouve pas vraiment plus, également à cause de ce souci d'universalité d'emploi, les habitants venant beaucoup de la campagne, le coffre plein. Quant aux 4x4, leur rayon d'action est quand même assez restreint, à savoir la montagne, les régions semi désertiques et l'archipel de Lakùr. De toute manière, au prix où est le carburant...
Celui-ci est assez lourdement taxé et des coupons de détaxe en nombre limité (selon les besoins estimés<ref>Les calculs de ces besoins sont assez arbitraires et varient selon les provinces. Certaines cartes de détaxe sont uniquement provinciales, d'autres nationales, tout dépend de l'usage et du rayon d'actin estimé du véhicule. Un sédentaire n'aura qu'une carte provinciale et ses autres déplacements, il les paiera "plein pot". Un routier aura certes une carte nationale, mais utilisable seulement pour son camion (ou celui qui est à sa disposition).</ref>) — lesquels coupons sont désormais remplacés par une carte à puce — sur lesquels est mentionnée l'immatriculation du véhicule, sont attribués au titulaire ou à l'utilisateur (cas d'un véhicule professionnel) de l'engin (voiture, camionnette, bus etc...).
Les véhicules particuliers
L'Aneuf compte un peu moins de la moitié de la population française, environ la population argentine.
Si c'est vrai que l'Aneuf importe (beaucoup plus des véhicules asiatiques (et même européens) que des véhicules américains, question de gabarit desdits véhicules<ref>Toutefois, on voit rouler, à travers les montagnes & les forêts, quelques Dodge & Chevy, piqueupes ou Statwagon. Le 4x4 luxueux n'est, cependant guère prisé dans le pays. Pour les aneuviens, le 4x4 est d'abord considéré comme un outil de travail et n'a de classe que le plus rustique possible. Kljakus en sait désormais quelque chose!</ref>), l'Aneuf fabrique aussi. Mais la réalité du marché automobile aneuvien est assez complexe et ne ressemble guère à ce que nous connaissons. Les véhicules neufs coûtent hyper cher vu qu'il y a très peu de chaînes de montage et le plus gros de l'industrie automobile tourne autour des pièces de rechange. Chaque véhicule (neuf ou d'occasion) est vendu avec un livret d'interventions où TOUT est mentionné (sauf les vidanges et les révisions minimes). Ce livret doit être présenté à chaque revente du véhicule. On verra plus tard pourquoi.
Il y a deux marques aneuviennes, jadis indépendantes l'une de l'autre.
Kærtham, un peu le Renault, Peugeot, Fiat ou Volkswagen aneuvien. D'ailleurs, à l'instar de Peugeot (ou de Béhème), les modèles sont mentionnés par des numéros à 3 chiffres, seulement, la signification n'est pas la même:
Chez Peugeot (exception faite de la 1007) -Centaine = situation dans la gamme -Dizaine = un 0, jadis logeant un trou pour faire passer la manivelle de démarrage! -Unité = génération: 1 & 2: avant guerre, 3: années '50, 4: années '60 etc...
Chez BMW -Centaine = situation dans la gamme -Dizaine & unité: Cylindrée/100 Une Béhaime 525 est un milieu de gamme d'une cylindrée de 2,5 l.
Chez Kærtham -Centaine = génération -Dizaine = situation dans la gamme -Unités = variantes dans un modèle
Une 342 est un modèle des années '60 (environ) d'une bonne taille (celle d'une Renault Laguna (4) aux performances "familiales" (2)
Une 611 est un modèle de la dernière génération (6) de petite taille (premier 1) à vocation économique (équipements basiques: pas de clim, pas de lève-vitre etc... dernier 1)
Une 535 Est une voiture de taille moyenne (3) de la génération '80 (premier 5) à vocation plutôt sportive, vu ses performances (dernier 5)
Etc...
Chez Kærtham, y a un maître mot: la compatibilité (d'où l'inportance du livret d'interventions). Une voiture étant extrêmement chère, on s'arrange plutôt pour changer ce qui est usé et tous les garagistes-concessionnaires ont, affiché dans les ateliers de tôlerie, mécanique et électricité, un tableau des compatibilités. Par exemple, un moteur de 634 peut aller sur une 534, et même une 434, mais pas sur une 432, par exemple. Bien entendu, en tôlerie, cette compatibilité ne marche pas, les carrosseries étant différentes, raison pour laquelle les ateliers de pièces détachées ont une importance énorme. Puisqu'on en vient à parler de carrosserie, on va voir ça de plus près
-Génération 100: esthétique des années '20
-Génération 200: esthétique des années '30 (fin) à 50 (!)
-Génération 300: années '60
-Génération 400: années '70 & début '80
-Génération 500: années fin '80 & début '90
-Génération 600: années fin '90 & début 2000
Détail marrant, la forme du chiffre évoque (un peu) l'apparence des voitures: les 600 sont des voitures "toutes rondes" (style Peugeot 306 ou Ford Ka: rondes... comme un 6, quoi!) alors que les 400 ont une allure plus rectiligne (les R9, R21, Peugeot 305, quasiment pas de courbes: comme le chiffre 4). Les amateurs de voitures taillées à la serpe (dont moi, je dois l'avouer) ont bon espoir: la génération 700 arrive bientôt!
Si Kærtham a 9 usines spécialisées implantées dans tout le Pays (siège à Illære (banlieue de Nakol), où se trouve également l'usine des moteurs diesel de poids lourds (camions & bus), l'autre entreprise, Kljakus, est concentrée en deux points seulement: Le siège est à Kalœr, là où se trouve les ateliers de fabrications de pièces de voitures et leur montage. L'autre point de fabrication-montage est à Trolans (sud des Sante). Kljakus, c'est un peu comme Mercédes, Jaguar, SAAB... Kljakus est un peu à Lexus ce que Kærtham est à Toyota, du moins, actuellement. Car cette marque fut indépendante jusque dans les années '90. Mais une politique agressive du pédégé de l'époque s'est soldée par un échec cuisant et de graves difficultés*.
Si Kærtham donne des numéros à ses voitures, Kljakus, donne des noms. Question d'clââsse! très cherrr!!! On est pas dans l'mêm' pârking, vouâyez-vous...
-Les noms de la première gamme ('20, '30) furent des noms de provinces aneuviennes. -Puis, vint, en latin de cuisine (aneuvienne), les noms des continents -Ensuite, les planètes du système solaire (Toutefois, Jov (nom aneuvien pour Jupiter) est remplacé par... Jupiter, plus ronflant) -En cours de livraison, les constellations du ciel austral (l'Aneuf est dans l'hémisphère sud) -Qu'est-ce qu'y vont ben trouver après? Les galaxies?
Les transports en commun
Autobus
Toute ville de 10 kHab, (voire moins) dispose au moins d'une ligne de transports urbais, si petite soit-elle. La société de transports urbains est soit privée (associative, le plus souvent) soit municipale. Dans les métropoles, il s'agit de grands réseaux gérant également des métros, voire des trains de banlieue ou des tramways et dont la flotte est parfois composée de plusieurs milliers de véhicules, parfois électrique (trolleys, le plus souvent); le gaz naturel apparaît également comme source d'énergie alternative au gazole. Dans la plupart des villes, la flotte est en général moderne. Toutefois, la configurattion change, selon l'importance en trafic du réseau:
- —Les réseaux à trafic faible préférera de loin les minibus, qui sont plus maniables et moins chers à l'unité, même si parfois, le prix de revient par voyageur transporté peut s'avérer moins avantageux. C'est aussi la solution adoptée pour la traversée de certains centres historiques à rues sinueuses.
- —Une ville (hors banlieue) d'environ 50 kHab préférera un bus de longueur (12 m env.) standard à deux portes d'accès, dont l'entrée se fera en général par l'avant et la sortie par l'arrière. La vente de titres de transports au détail se fera par le conducteur.
- —Les grandes agglomérations choisiront plutôt des bus à trois portes (entrée souvent par l'arrière, avec une tolérance pour la porte centrale (avec priorité pour les passagers sortants) avec des automates de vente situés soit à bord des véhicules, soit aux arrêts d'importance. Ces bus à trois portes<ref>Parfois 4, sur certains bus articulés.</ref> étant soit monocaisse (12m) soit articulés (18m) et, presque toujours maintenant, à plancher bas.
La circulation des autobus est presque toujours facilité patr des couloirs, soit préférentiels (fréquentables également par les VP<ref name="vp">Véhicules prioritaires actionnant leurs gyrophares: pompiers, police, SAMU, gendarmerie.</ref>, ambulances, taxis, vélos, véhicules d'intervention d'ANOFYF (gaz)) soit exclusifs (en dehors des bus considérés, seuls les VP<ref name="vp"/> sont admis) avec souvent, en plus une signalisation privilégiant leur passage aux carrefours, à des degrés divers (maintien, commande de feu vert).
Depuis récemment, tous les autobus commandés doivent êtres munis d'un dispositif permettant l'accès des personnes à mobilité réduite. Le plancher bas, s'étant maintenant généralisé<ref>À l'inverse de certains réseaux de trams qui, eux, favorisent plutôt le quai haut, afin d'assurer une compatibilité avec un métro léger (Malbœrg, Seblir, p. ex.).
Certaines métropoles, comme le Pelljant et le Sanflod (même si le tram fait un retour dans cette dernière) ont largement privilégié l'autobus, quelle qu'en soi(en)t sa (ses) source(s) d'énergie (diésel, gaz, hybride, électrique).
Autocars
Les transports de marchandises
Retour: Aneuf
<references/>