Latino sine flexione
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Année de création | 1903 | |||
Auteur | Giuseppe Peano | |||
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Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue auxiliaire | |||
Typologie | Langue a posteriori | |||
Alphabet | Latin | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_LTF |
Présentation & aspect
Giuseppe Peano partit du postulat qu'il y avait déjà depuis des siècles une langue internationale – le latin – et qu'il serait bien dommage de ne pas en profiter et de se creuser la tête à chercher tout un vocabulaire alors qu'il y en avait déjà un de disponible.
Le latino sine flexione fut un temps appelé Interlingua, mais une autre langue de ce nom fut créée dès 1924 et la langue de G. Peano prit donc ce nom plus limpide correspondant à sa définition.
Les mots du latino sont donc des mots latins, dont la flexion retenue comme unique est l'ablatif, du moins au singulier... car si le latino n'est pas une langue casuelle, ses mots prennent toutefois la marque du pluriel, comme en témoigne cette phrase, pompée sur Wikipédia :
- Tale multitudine de linguas in labores de interesse commune ad toto humanitate constitute magno obstaculo ad progressu.
Le latino ne saurait être présenté comme une langue universelle, dans la mesure où son aspect lexical est strictement latin ; ainsi, ce sont les portes de l'Europe du nord et de l'est (sauf la Roumanie) qui se ferment à cette langue internationale. Dans les pays à langue romane, il est concurrencé, notamment par l'interlingua.
Par ailleurs les déclinaisons n'ont pas que des inconvénients, même s'il faut reconnaître que pour celles de la langue latine classique, leur apprentissage n'était pas une sinécure, eu égard à la troisième déclinaison, aux déterminants et aux multiples irrégularités traînant çà et là.
Liens
- (fr) Wikipédia
- (en) Worldlingo
- (en) Ssmodeling