Spirant
Les consonnes spirantes laisse passer encore davantage d'air que les fricatives. Elles sont aussi nettement moins nombreuses que ces dernières ; et certaines sont assez peu courantes, comme le ʟ. Toutefois, on trouve, dans ce mode d'articulation, des phonèmes bien connus des francophones, comme le [l] (lampe), le [j] (hayon) ou bien [ɥ] (lui).
En russe (ainsi que dans d'autres langues slaves, comme l'ukrainien, le biélorusse...) le Л se prononce plutôt vélarisé ([ɫ]) et il faut lui adjoindre un "signe mou" (Ь) ou bien une lettre telle que И, Ю ou Я pour lui rendre une prononciation plus proche de la nôtre, voire, un [ʎ]<ref>En fait, c'est surtout l'adjonction du Ь et des voyelles mentionnées qui palatalise vraiment le Л :
- Ля : /la/ (Solaris)
- Лья : /ʎa/. (Наталья).</ref>.
Le R anglophone est une spirante alvéolaire (voisée) :
- wrong : /ɹɒŋ/.
Plus en arrière encore (vélaire), on trouve le [ɰ], notamment en turc (Ğ).
Il y a ette spirante assez courante, la labio-vélaire [w], qui est souvent considérée comme un U glidisé (comme en italien dans buongiorno ou dans quattro).
Plus en avant encore, on trouve le son labiodental [ʋ], transcrit W en néerlandais et des dialectes allemands...
Idéolangues
... ainsi qu'en...
Elko
... où il est représenté par la lettre F.
Aneuvien
Les spirantes aneuviennes se trouvent notamment en tant que latérales : (L<ref>Toutefois, SL et ZL sont des fricatives latérales.</ref>, Lj, Lh), et le R spirant n'existe qu'en tant que variante. Sinon, le W spirant labiovélaire est représenté :
- par un U s'il se trouve, non accentué entre un Q et une voyelle suivante.
- Par un W s'il se trouve derrière une autre consonne dans la même syllabe.
La version non voisée n'en étant qu'une variante allophone derrière d'autres consonnes non voisées.
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