Discussion:Langue universelle
Cette appellation de "langue universelle" a quelque chose de présomptueux, surtout dans la mesure où elle (la langue) prétend rassembler des caractéristiques souvent contradictoires de langues n'ayant rien de commun entre elles. Rien qu'en Europe, il serait illusoire d'avoir à la fois une langue pouvant concilier des langues romanes (pas de déclinaisons ; importance du genre dans les accords entre les noms, les adjectifs et les verbes (au participe passé)) et des langues finno-ougriennes<ref>Appellation (officieuse) possible : finnougriennes.</ref>aux nombreux cas de déclinaison et dans lesquelles la notion de genre est totalement absente. L'écriture est une autre pierre d'achoppement contre l'universalité : certes, l'alphabet latin est très répandu (jusque dans les adresses courielles & internet où là, il peut à la rigueur prétendre à une certaine universalité), mais c'est loin d'être le seul au monde, mêmes sans tenir compte des alphabets grec et cyrilliques qui en sont des parents proches : plus d'un milliard de personnes utilisent des idéogrammes, l'abjad arabe est utilisé par plusieurs dizaines de milliers de locuteurs, pas uniquement de langue arabe sans oublier l'audience du devanagari. L'intérêt des langues auxiliaires tient surtout à l'existence de langues de groupe comme le slovianski (slaves), l'interlingua (romanes) etc, mais également de "langues-ponts" à plusieurs types de racines, comme l'espéranto, l'uropi ou bien le sambahsa-mundialect à vocation indo-européenne.
--Anoev 14 mai 2013 à 08:39 (UTC)
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