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Année de création | 2012 | |||
Auteur | Setodest | |||
Régulé par | Setodest | |||
Nombre de locuteurs | 1/2 | |||
Parlé en | — | |||
Idéomonde associé | Edta | |||
Catégorie | Persolangue | |||
Typologie | ||||
Alphabet | Latin, cyrillique, grec et chinois | |||
Lexique | ~700 | |||
Version | 4 | |||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_STD |
Sommaire
Avant-propos, le sétolais mercatien
Attention, le sétolais mercatien diffère du sétolais présenté ici. Explications : Mercat [mɛrkjat] est une ville située au sud-est de Seto, près de la frontière commune avec le Borrof. Le borrais, langue du Borrof (Akaitogo en borrais) est une langue proche du japonais. La region de Mercat fût annexée à Seto tardivement, le peuple présent sur ces terres avait la culture et langue borraise. Pour accélérer le processus d'assimilation / annexion, le gouvernement sétolais de l'époque interdit l'emploi du borrais. Le sétolais mercatien est une conséquence de cette politique, c'est en fait le sétolais parlé par les borrais devenus sétolais. Cette variante du sétolais est par la suite devenu un repère culturel pour les habitants de la région de Mercat, même pour les sétolais s'étant installés dans la région après.
Le sétolais mercatien s'écrit de deux manières différentes : en romaji ou en hiragana complété de quelques kanji.
Introduction
Le sétolais a été créé en août 2012, avec pour but premier, distraire son créateur. La langue est en perpétuelle évolution, il n'y a donc pas pour l'instant de version stable. Ce que vous lirez donc sur cette page risque de ne plus être d'actualité.
Phonologie & Alphabet
Alphabet
Le sétolais utilise principalement l'alphabet Latin (Exonantien, sur Edta, l'idéomonde associé), avec quelques caractères en plus.
- les voyelles (a, e, ᴂ, i, y, o, u)
- les consonnes (b, c, d, f, g,h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, x, π, z)
- les caractères dérivés (ć, ǵ, ń)
- les semi-voyelles (w, u, y, ɩ̀)
- un caractère spécial (˞)
- les caractères disparus (ɵ, ш, ȿ, ɀ, и, ε)
Minuscule Majuscule Nom. lettre Prononc. API de la lettre a A A /a/ b B Bé /bɛ/ c C Cᴂ /kjɐ/ d D Dé /dɛ/ e E E /ε/ ᴂ Æ Æ /œ/ ou /ɐ/ f F Fê /fe/ g G Gê /ge/ h H Ahê /ae/ i I I /i/ j J Jow /ʒɔw/ k K Ky /kaj/ ε Ɛ Ɛo /ɹo/ l L La /la/ m M Mé /mɛ/ n N Né /nɛ/ и И Иi /ɲi/ o O O /o/ p P Pi /pi/ q Q Qhow /kɔw/ r R Ro /ɾo/ s S Se /sɛ/ t T Tê /te/ u U U /u/ v V Ive /ivɪ/ w W Iwᴂ /iwɐ/ x X Ix /igz/ π Л Лõ /ʃɔj/ y Y Yi /ji/ z Z Zé /zɛ/
Remarque : certains caractères disparus figurent encore dans le tableau, mais ne font plus parti officiellement de l'alphabet. En API est indiqué la prononciation du nom de la lettre, pas de la lettre elle-même.
Phonologie
La présentation qui va suivre se base sur le Sétolais parlé à Bamnyar [bamɲaɾ] (capitale de Seto), étant donné le nombre plus ou moins importants d'accents locaux.
Les voyelles :
Phonème Exemples a gakᴂn ɐ ᴂte , iwᴂ e seretten ɛ lugelen œ tᴂr i sinᴂn ɪ dare o melio ɔ ol u nuldan ɯ kannù
Les semi-voyelles :
Phonème Exemples j yel , oyo, nópio, veien, criev [kɾijɛv] , car [kjaɾ] , éi , ly [laj] , nõ [nɔj], monɩ̀ w wideru , uer , sueclo
Les voyelles nasales:
Phonème Exemples ɐ̃ ajań ĩ ajiń
Les consonnes :
Dans le tableau qui suit sera uniquement stipulé les phonèmes spéciaux admettant des différences par rapport au français.Phonème Remarque/exemple g toujours /g/ k k , q , ch , c+(certaines consonnes) ɲ toujours représenté par ny ʎ représenté occasionnellement par ly ɫ représenté occasionnellement par l ɾ toujours représenté par r ʃ iπo z zi , isi ʒ jin, misvo
Les lettres qui se prononcent différemment suivant leur place dans le mot :
(Y,y)
- - La lettre « y » se prononce différemment selon sa place dans le mot :
- -[j] quand elle est au début d’un mot suivi d'une voyelle (ex: yoru)
- -[j] entre deux voyelles (ex: joyo) ou à la suite d'une consonne (ex. lyita)
- -[aj] dans les autres cas (ex: ly, yko )
(E,e)
- -[ɪ] en fin de mot et sans diacritique (ex: hane ['a.nɪ])
- -[ε] en fin de mot, la lettre porte un accent grave : è (ex: hanè ['a.nε])
- -['e] en fin de mot, la lettre porte un accent circonflexe : ê (ex: hanê [a'ne])
- -[ε] ~ [e] dans les autres cas (ex: kiel, meli, eru...)
(O,o)
- [o] ~ [ɔ] en situation normale. C'est l'une des difficultés du Sétolais : savoir comment se prononce la lettre o.
- La lettre peut porter un accent circonflexe, qui la rend tonique et indique qu'elle se prononce exclusivement [ɔ] (ex: monô [mo'nɔ])
(S,s)
- -[z] entre deux voyelles (ex: Joso)
- -[ʒ] devant une consonne voisée (ex: masguar)
- -[s] dans les autres cas (ex; anles, ˞Soru, stato, Speratta...)
(L,l)
- -[l] dans le cas normal, c'est-à-dire dans les cas autres que décrits ci-dessous.
- -[ɫ] quand la lettre l est située après une voyelle portant l'accent tonique (ex. chéla)
- -[ʎ] quand le l est suivi d'un y. Ce n'est pas systématique, car il peut y avoir "conflit" avec la formation du pluriel des mots en i (ex. daeli → daelyi : dans le cas présent, la prononciation dépend du locuteur)
ɩ̀
- Cette lettre ne possède pas de majuscule. Elle sert de yod /j/ après une consonne ou un son nasal.
(Ǵ,ǵ)
- Le g surmonté d'un accent aigu se prononce [ʤ]
(Ć,ć)
- Le c surmonté d'un accent aigu se prononce [s]
ń
- Le n surmonté d'un accent aigu sert à nasaliser le a et la i respectivement en [ɐ̃] et en [ĩ]
Les digrammes et trigrammes :
- - Ai se prononce [ai] mais à tendance à être prononcé [aj]
- - Oi se prononce [ɔi] ou [oi] mais peut aussi être prononcé [oj] (ex. moi est prononcé [moj])
- - Ui suit le même phénomène que ai et oi. Par contre, il peut aussi se prononcer [wi]. (ex: tuilta [tu.ilta] ~ [twilta])
- - Ei se prononce [εj]
Remarque : ces quatre digrammes en fin de mot portent l'accent tonique. Il en va de même pour y en fin de mot
- - Consonne-Consonne : la consonne est prononcée longue (ex: kannù, Speratta...)
- - Ay se prononce [aj]
- - Ch se prononce [k]
- - Id en fin de mot se prononce [d͡ʒ] ou [id͡ʒ]
- - Sci se prononce [sj]
- - Eg en fin de mot se prononce /ɛ:/
Et enfin, un caractère spécial :
Le tsuei ˞ allonge les voyelles. Celui-ci est situé au plus près de la voyelles qu'il allonge mais peut être séparé de cette voyelle par une consonne quand elle est sur la première ou dernière syllabe (ex. ˞Soru [so] , soyono˞ [sojono:] , buno˞bu [buno:bu]...)
L'accent tonique
Sa place dans le mot dépend de la longueur de celui-ci. Mais il convient d'aborder, avant de présenter les règles régissant l'accentuation, les différents accents et les modifications qu'ils impliquent.
- l'accent aigu (í,ú,á,ó,é) représentant respectivement les sons [i], [u], [a], [o] ou [ɔ] et [e] ou [ɛ]. Celui-ci indique que l'accent tonique est situé sur la syllabe de la lettre qui porte l'accent.
- l'accent circonflexe (ê,ô,û) représentant respectivement les sons [e], [ɔ] et [ɯ]. Il indique aussi que l'accent tonique est situé sur la syllabe de la lettre qui porte l'accent
- l'accent grave (è,ò,ù) représentant respectivement les sons [ɛ], [ɔ] et [ɯ]. Il indique que la syllabe où se situe l'accent n'est pas tonique.
Les règles qui ne dépendent pas de la longueur du mot :
- les verbes à l'infinitif portent l'accent tonique sur leur dernière syllabe.
- les diphtonguent (ei, õ, ũ, y, oi) et les digrammes (oi, ui, ai) portent l'accent tonique quand ils sont en position finale.
- les voyelles nasales (ań, iń) en fin de mot sont également toniques.
Pour les mots bisyllabiques l'accent suit les règles suivantes :
- si aucun accent n'est présent, et la dernière lettre n'est pas un e (voir cas du e plus bas), alors l'accent tombe sur la dernière syllabe (par exemple, est indiqué en gras où tombe l'accent : sopa, vodat)
- un accent graphique est présent sur la première syllabe, aigu ou circonflexe, l'accent tombe là où est situé l'accent (par exemple yóna, tébru, kýju, chéla, béla)
- voir cas de la lettre e, qui est valable peu importe la longueur du mot.
Pour les mots à plus de deux syllabes, l'accent suit les règles suivantes :
- l'accent tombe sur l'avant dernière syllabe, excepté dans les cas ci-dessous. (par exemple tarielka, uvode, unomi)
- dans le cas où la dernière lettre porte un accent aigu ou circonflexe, l'accent tombe sur cette lettre (par exemple maenê, endoyû, mohoirê, koyamá )
Cas de la lettre e en position finale :
- si le mot finit par un e, sans accent, alors la dernière syllabe n'est pas tonique (par exemple mone, blete, uvode)
- si la lettre finale est un é alors la dernière syllabe est tonique (par exemple enadé)
- si la dernière lettre est un ê alors la dernière syllabe est aussi tonique (par exemple nabê, umoê)
- si la dernière lettre est un è alors la dernière syllabe n'est pas tonique : c'est l'avant dernière syllabe, par défaut, qui le porte (par exemple, odinè mais ôdinè)
Morphologie
Le nom
Le sétolais n'admet pas de genre. Il n'y a pas non plus de cas grammaticaux, ni déclinaisons. La langue admet cependant un pluriel dont la formation dépend de la dernière lettre (ou groupe de lettres).
L'adjectif
L'adjectif est simple d'utilisation en sétolais : il est invariable. Il ne se présente donc que sous une forme. Celui-ci est antéposé au nom qu'il qualifie.
- Exemples :
- e molyi idayè - une jolie fille avec molyi pour jolie et idayè pour fille.
- saê ipuachoe - de beaux coquillages avec saê l'adjectif traduisant beau, mais uniquement pour les objets inanimés, et ipuacho [i'pwako] pour coquillage.
- e polomive anles - un garçon talentueux avec polomive pour talentueux et anles pour garçon
Le pluriel
Le pluriel dépend de la dernière lettre (ou groupe de lettres). Il faut donc savoir identifier quel pluriel le mot admet à partir du singulier. Les règles régissant la formation de celui-ci sont les suivantes :
- Si la dernière lettre est une voyelle, le pluriel est formé par l'ajout de la lettre e qui à la valeur d'une diphtongue faible [ɪ]
- yóna → yónae
- dayo → dayoe
- pluôdo → pluôdoe
- tarielka → tarielkae
- Si la dernière lettre est une consonne, le pluriel est formé par l'ajout de la lettre i
- kirut → kiruti
- vodat → vodati
- arachen → aracheni
- Le pluriel des digrammes ei, y et ay, õ et ũ se forme respectivement en éno, áno, óno et úno
- echuei → echuéno
- idy → idáno
- arebõ → arebóno
- dezdũ → dezdúno
- remarque : l'accent graphique ici n'a aucune utilité car l'accent tombe sur les lettres le portant, néanmoins, sa présence constitue un signe distinctif qui permet de facilement reconnaitre un pluriel.
- Si la dernière lettre est un e sans accent alors le pluriel est formé en remplaçant le e par le idɩ̀ ɩ̀
- mone → monɩ̀
- blete → bletɩ̀
- uvode → uvodɩ̀
- myetse → mnyetsɩ̀
- Si le dernière lettre est une voyelle nasale, donc si les groupes de lettre finaux sont ań et iń , alors le ń est remplacé par le idɩ̀
- ajiń → ajiɩ̀
- ajań → ajaɩ̀
- remarque : la voyelle reste nasale, suivie directement d'un yod /j/.
Grammaire
Structure des phrases
C'est un point particulier du Sétolais. L'ordre syntaxique change selon ce que l'on exprime et le mode avec lequel on le fait. De manière générale, l'ordre des mots est Sujet-Verbe-Objet. Voici une liste des différents cas de figure rencontrés :
- A l'impératif : l'ordre devient Objet-Verbe (à l'impératif)
- L'ordre syntaxique est OVS quand on exprime une qualité propre, une habitude, quelque chose qui dure, un état permanent, fondamental ou caractéristique.
Cette propriété est analogue aux verbes estar/ser en portugais et en espagnol. La même séparation de sens est effectuée en Sétolais, mais il n'y a qu'un seul verbe être : c'est l'ordre syntaxique qui change.
- L'ordre syntaxique est SVO (l'ordre normal) quand on exprime des choses passagères, parle d’un état ou encore localise des choses mobiles :
Exemples :
- - Il est maigre - Varia lé ori
- traduit une qualité permanente du sujet, l'ordre de la phrase est donc OVS (lit. maigre-est-il)
- - Je suis à l'école - Ly dé siol scóla
- on parle ici d'une localisation spatiale du sujet, l'ordre de la phrase reste inchangé : SVO
- - Il mange du chocolat : ici deux interprétations sont possibles, la phrase peut décrire une action qui se produit ou bien décrit une habitude du sujet, on aura ainsi :
- - Ori πedè yóduc pour le premier cas : le sujet est entrain de manger du chocolat. La phrase est du type SVO. (lit. Il.mange.chocolat)
- - Yóduc πedè ori pour le deuxième cas : il a pour habitude de manger du chocolat, c'est une qualité qui peut le définir. La phrase est du type OVS.(lit. chocolat.mange.lui)
Les déterminants et pronoms
L'article indéfini
- Ce rôle est rempli par la particule e prononcé [i] (voire [ɪ]) ou [e] devant un mot dont la lettre initiale est un i.
- exemple e anles (un garçon) , e enoa arebõ (un oiseau gracieux) , e ipuacho (un coquillage, e prononcé [e])
- Il n'y a pas d'article indéfini pluriel.
L'article défini
- Au singulier, ce rôle est rempli par la particule ol [ɔl] (voire [ɔɫ]).
- exemple ol dayo (le repas) , ol anles (un garçon) , ol live (la voiture)
- Néanmoins son utilisation diffère de celle du français : il défini une quantité, un objet qui peut l'être. Ainsi, un concept abstrait n'est pas précédé de l'article. Cette partie sera complétée plus tard avec des exemples plus précis, l'article défini pluriel sera aussi présenté.
Les pronoms personnels
Ceux-ci se présentent sous trois formes : sujet - complément direct - complément indirect ou nominatif - accusatif - datif (ils sont des restes des déclinaisons de l'Exõh).
Sujet - Nominatif
- ly (je)
- art (tu, formel)
- aru (tu)
- kimi (tu, affectif)
- ori (il)
- ari (elle)
- djõ (il, entité non-humaine)
- tπegõ ~ tπé (nous)
- ersci (vous, formel)
- erski (vous)
- elye (ils)
- egi (elle)
- ódjõ (ils, entités non-humaines)
COD et COI - accusatif et datif
Sujet COD COI ly vi emi art te má aru tye aimi kimi tye aimi ori lye oimi ari lyù ami djõ lo yomi tπegõ ~ tπé tπye ~ tпe πeimi ersci se semi erski sye seimi elye mye meimi egi myù momi ódjõ myo domi
- Utilisation : les pronoms personnels COD se situent avant ou après le verbe suivant les cas rencontrés.
- Si le verbe est à l'infinitif ou à l'impératif, il est antéposé.
- Si le verbe est conjugué, il est postposé, joint au verbe par un trait d'union.
- exemples:
- ori nulû-tye - il te regarde
- apriпsia-lyù né ? - tu l'aimes hein ?
- ari eimia tye nulû - elle apprécie de te regarder
Les pronoms possessifs
Il y a deux classes de pronoms possessifs. Ceux de la première classe sont antéposés au possédé, ceux de la deuxième sont postposés ou suffixés.
st fr 1ere classe 2eme classe ly mon/ma/mes lía lana art vôtre/vos od odna aru ton/ta/tes ai aina kimi ton/ta/tes ai aina ori son/sa/ses oi oina ari son/sa/ses a ana djõ son/sa/ses yo yona tπegõ ~ tπé nôtre/nos πei πeina ersci vôtre/vos sei seina erski vôtre/vos sei seina elye leur/leurs mei meina egi leur/leurs mo mona ódjõ leur/leurs do dona
exemples :
- lía madi = madi lana = madilana - ma mère
- sei arachen = arachen seina = arachenseina - vôtre cheval
- sei aracheni = aracheni seina - vos chevaux
- od live = live odna - vôtre voiture
- toutefois, dans l'exemple précédent, on ne peut pas écrire liveodna, car cela modifierait les règles d'accentuation de même que la prononciation du mot. De même, pas de suffixation quand le mot est au pluriel.
Lexique
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Textes
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Idéomonde associé
Le sétolais est la langue officielle de Seto, un pays de l'idéomonde Edta (ce qui signifie monde en sétolais).