Tahélitchisme revivaliste
On regroupe sous le nom de tahélitchisme revivaliste l’ensemble des courants qui, depuis la fin du XXe siècle, tente de faire renaître la culture et la religion tahélitchiennes.
Alors que le tahélitchisme stagnait depuis le moyen âge, avec notamment la perte de la langue gelota (les écrits saints furent traduit en latin, puis à partir du latin dans les langues véhiculaires des quelques peuples où les tahélitchiens trouvèrent refuge), et refusait l’entrée de convertis, quelques jeunes tahélitchiens ont lancé il y a quelques années le Mouvement tahélitchien revivaliste (TPR, Terona HaPoŝitaheliĉa-ho Renenagōha). Sans faire l’unanimité, ce mouvement, dont l’un des rôles principaux est d’enseigner le gelota, reconstitué grâce à des scientifiques laïcs depuis le début du XXe siècle, afin de créer une nation et de permettre l’accès aux textes sacrés originaux, a rassemblé autour de lui la majorité de la classe sacerdotale tahélitchienne. Pour la première fois depuis l’antiquité, une culture vit autour du gelota, qui retrouve son rang de langue sacrée. Ce mouvement a comme particularité d’accepter, et même d’encourager, les conversions, ce qui n’a pas été sans créer des dissensions : une minorité s’est séparée quelques années après la création du TPR, et a lancé le TP (Terona HaPoŝitaheliĉa-ho, Mouvement tahélitchien) qui, lui, n’accepte que les tahélitchiens « de sang ».