Adnébou sc
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Année de création | 2011 | |||
Auteur | Anoev<ref>Sur une idée originale de Ziecken : le nebou.</ref> | |||
Régulé par | — | |||
Idéolangue associée | Plusieurs possibles | |||
Idéomonde associé | ||||
Système | alphabet ou abjad | |||
Nombre de caractères | — | |||
Catégorie | a posteriori<ref>... puisque directement pris du nebou qui, lui, est un système a priori.</ref> | |||
Sens d'écriture | Plusieurs possibles | |||
Chasse | régulière | |||
Ligature | détachée | |||
Chambre | monocamérale | |||
Fonction | — | |||
Version | — |
L'adnébou (adaptation du nébou), dit aussi "Nébou adapté" est une adaptation de l'abjad "Nebou" (originairement conçu pour le kelep par Ziecken Azuris), pour d'autres langues.
Sommaire
Intérêt
L'adnébou peut être considéré comme un système de codage plus que comme le mode d'expression écrite d'une langue<ref>À ce titre, la présentation des messages peut encore être rendue plus mystérieuse par l'adoption du stoïchédon.</ref>. Certains procédés de codage peuvent exploiter le caractère symétrique de l'ensemble des lettres.
Présentation
Lettres
Les symboles ressemblent aux nébougrammes, puisque l'adnébou n'est pas un système d'écriture distinct. Toutefois, certaines lettres sont rajoutées, notamment des voyelles, afin de pouvoir le rendre compatible avec d'autres idéolangues, voire des langues naturelles. Certaines lettres adnébou n'ont pas la même signification que les nébougrammes, afin leur donner une compatibilité avec le plus de de lettres ou de sons possibles.
Disposition
Contrairement au nébou, où les symboles (lesquelles servent aussi bien de lettres que de chiffres) sont disposés en modules ; la version adaptée (aux autres langues) est linéaire, en boustrophédon voire en spirale ; chaque symbole devant, comme dans tout alphabet, être lue comme une entité propre à l'intérieur d'un mot et non comme l'élément d'un module, lequel représentant un mot.
Transcription
En plus du sens de lecture (linéaire, boustrophédon, etc...), on peut transcrire l'adnébou
- -soit en tant qu'alphabet (avec les voyelles) ou abjad (sans)
- -soit en tenant compte soit de l'orthographe du mot, soit de sa transcription phonétique.
Nombres
Il n'y a pas de système propre à l'adnébou. Toutefois comme pour le kelep, la numération est gématrique, on prendra bien soin, per conséquent d'ENCADRER tout nombre de deux (lequel n'est pas un signe d'addition).
Tableaux
Consonnes et ponctuation
Adnebou | Haut | Double haut | Bas | Double bas | Centre | Double centre | ||||||||||||
symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | |
Gauche | b | B, P | ɮ | DL (xhosa), ZL (ANV) | d | D | d͡z | DZ | g | G, GU | l | L | ||||||
Double gauche |
β, v | B grec, BH, V | ʀ ʁ | R, RR | ð | Δ, DH, TH (eng.) | d͡ʒ | DŽ, ŻH, Ĝ | ɢ | GH | ɫ | Л, LL (angl.) LH | ||||||
Droit | p | P, П | ɬ ç | LL (gallois) (i)CH, SH, SL |
t | T | t͡s | C, Z, Ċ | k | K, C, QU | ɲ | Ñ, NY, GN, NJ, Ň | ||||||
Double droit | ɸ, f | Φ, PH, QB, F | x, χ, h, ʔ | CH, J, X, Ĥ, HH, H | θ | TH, Þ | t͡ʃ | C(i), CH, Ĉ, ĊH | q | KH, Q | ŋ | NG | ||||||
Centre | s | S, SZ, ß | ʃ | SCH, S, SC, Ŝ SH, CH |
z | Z, S | ʒ | J, Ĵ, Ž, ZH | début/fin de nombre |
( | ||||||||
Double centre | m | M | ʙ | BB | n | N | ʙ̥ | PP | ) | ! |
Voyelles et ponctuation
Voyelles orales | Voyelles nasales | Ponctuation (suite) | |||||
symbole | A.P.I. | exmple | symbole | A.P.I. | exmple | symbole | exmple |
ɐ a ɑ ʌ | A | ɑ̃ | AN, EN, ÃO, AṄ | » | |||
e ɛ œ ə ø | E, Æ, Œ, Ö | ɛ̃ | IN, (i)EN, ÕE, Ę | « | |||
I | i ɪ ɨ | I, Y, Ы, И, J | — | — - | |||
o ɔ ɑu | O AU, Å | ɔ̃ | ON, Ą, ŒṄ | ? | |||
u | U, W, OU, OE, У | œ̃ | UN, OEṄ, ĔṄ | : | |||
y ʏ | Y, Ü, U, Ù | ; |
Le point étant inchangé.
La ponctuation peut être "glissante", ainsi, on aura, selon le sens de la lecture<ref>Les autres signes (parenthèses, !, ?) ne bougent pas.</ref>:
→ | ← | ↓ | ↑ |
« | » | : | ; |
Nébougrammes &
caractères adnébou originaux
Nébougramme |
Caractère adnébou |
Mode de fonctionnement
Qu'on l'utilise comme méthode de codage, ou bien pour fabriquer (le radical d')un mot à partir d'un autre, la méthode reste sensiblement la même :
On prend un mot que l'on retranscrit directement en adnébou, par une des méthode mentionnée ci-dessus (alphabétique ou phonologique<ref>On choisira la plus adaptée, ainsi, le mot français "bateau" ne sera guère applicable en mode alphabétique, puisque formé d'un trigramme vocalique en fin de mot, qui donnera une lettre inexploitable : le U n'étant représenté dans la langue de Molière que par un .</ref>), on trourne le mot à ±90° ou 180°, ou bien on utilise le reflet, puis on retranscrit dans l'autre sens. En cryptographie, il n'est pas vraiment indispensable que le mot soit prononçable (même si ça peut être souhaitable) ; pour la création d'un mot, c'est indispensable !
Ainsi, le mot français "plâtre" (mais on met de côté les diacritiques) donnera-t-il . Une fois retourné à 180°, on aura ; ce qui donne TchBEGnD. En cryptographie, ça peut passer, comme mot prêt à l'emploi, on repassera ! Les mots les mieux adaptés (ceux qui nécessitent le moins de "charcutages" après transcriptions) seront les mots les plus équilibrés en consonnes et voyelles. Si on retranscrit "bateau" comme on a retranscrit "plâtre" : "BATO", on aura ; retourné de 180°, on aura OBET, "françisable" en aubette.
<references/>