Écriture du Tatsique
La langue tatsique est écrite au moyen d'un alphabet latin adapté depuis ses origines. Cependant, dans le conteste où elle se situe, d'autres sytèmes d'écriture coexistent ou ont coexisté avec cette réalité.
Origines
Le Tatsique fut dès ses débuts, écrit au moyen de l'alphabet latin afin d'en faciliter la conception. Son orthographe fut choisie et finalement fixée, à partir de la prononciation la plus courante des lettres de l'alphabet latin, et d'éléments diacritiques rajoutés, empruntés à différentes langues (notamment au tchèque : č, ň, ř, š, ů ; à l'albanais : ë ; au maltais : ċ, ż ; au kabyle : ṛ.
D'autres diacritiques tels que le point souscrit (sous c et ḍ, ṇ, ṣ, ṭ), le macron (ā), ć, ə, ġ, ṇ, ŋ, ŕ, ś, ž furent supprimés avec le temps. Le tréma quant à lui, d'abord uniquement placé sur ë (d'où son nom geg emprunté à un dialecte de l'albanais), pour remplacer un ə trop difficile à rendre par ordinateur ; a fini par se généraliser pour pouvoir être placé sur ä, ë, ö et ü.
Après ses premières apparitions sur le web, le Tatsique a été primé pour son orthographe sur le ZBB. Celle-ci finit donc par s'imposer définitivement à la langue, en éloignant son créateur d'une idée originale qui aurait voulu écrire cette langue en une autre écriture. Si les projets d'adaptationà ux alphabets cyrilliques, arméniens, géorgiens ou même à l'écriture devanagari ont été concluants et pourraient avoir donné lieu à un développement contextuel, la langue, de par sa situation sur une autre planète, devait s'écrire selon au système propre.
Plusieurs tentatives de création d'une écriture propre se sont soldées par des échecs avant de définitivement prendre forme. L'inspiration provint de deux horizons. Le premier, étant une écriture développée à partir de concepts familiers à notre alphabet, en y mêlant d'autres concepts cette fois-ci issus des systèmes de l'Inde. Ainsi, l'écriture traditionnelle de Naroda marque les voyelles sur les consonnes au moyen de diacritiques. Mais la totalité des signes utilisés sont inspirés d'écritures familières, avec une certaine influence de l'alphabet arménien dans leurs formes.
L'autre inspiration provint de Chine. L'idée d'écrire le Tatsique au moyen d'idéogrammes fut un réel succès qui ne tarda pas à se développer sur une base solide. Ainsi la majorité des mots de la langue possèderaient leur idéogramme, avec, comme en japonais, une sorte de systpeme paralèlle pour transcrire les flexions grammaticales ou les mots étrangers.
Ainsi donc, le tatsique possède aujourd'hui, à côté de son orthographe latine, deux systèmes d'écriture historiques.
Description des écritures narodiques
Historiquement, la Naroda a toujours possédé son propre système d'écriture, et celui-ci est une forme d'idéogramme, fortement paralèlle à celle en usage pour le chinois ou le japonais. Cependant, au fil des siècles, et notamment avec l'avènement de Zara comme capitale, une écriture plus simple fut créée, laissant aux idéogrammes la tâche de remplir les besoins d'une écriture définitivement plus culte et prestigieuse.
Idéogrammes
Voir article détaillé : Idéogrammes chinois adaptés au tatsique
Les idéogrammes sont, un peu comme en chinois, apparus à partir de dessins plus ou moins imaginatifs, de la réalité. Avec le temps, les codes et les usages les ont formés de sorte qu'ils sont parfois devenus totalement arbitraires. Ceux-ci se composent de différentes clés ou racines porteuses de sens ou d'un son, et qui s'entremêlent harmonieusement et selon une logique stricte afin d'écrire tous les mots de la langue. Ces idéogrammes sont fort nombreux mais non indénombrables. On peut en effet estimer leur nombre à 5580 pour la langue actuelle. Quelques milliers de caractères sont tombés en désuétude au cours des siècles, si bien qu'on peut parfois voir des estimations qui dépassent les vingt mille caractères.
À côté des idéogrammes à proprement parler, existe un système d'idéogrammes simples dont on se sert à dénoter les différentes variations morphologiques de la langue, qu'un système idéographique ne peut aisément retranscrire, cela afin de faciliter la lecture des textes, mais aussi d'aider à la prononciation de caractères inconnus, puisque ce système possède les caractéristiques d'une écriture phonétique, qu'on utilise donc pour retranscrire les mots étrangers.