AVK Substantifs : Différence entre versions

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Les substantifs se terminent par une voyelle ou une consonne, selon le lexique, mais cette terminaison est déterminante pour les mots qui s'y accordent, aussi bien les adjectifs qualificatifs que les [[IDEO_AVK_Déterminatifs|déterminatifs]] qui les accompagnent:
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En [[kotava]], les substantifs peuvent se terminer indifféremment par une voyelle ou une consonne, en dehors des "désinences" ou marques réservées (ainsi un ''-f'' final est normalement une marque exclusive des adjectifs) selon le lexique. Toutefois la terminaison d'un substantif est déterminante au regard de la règle de la "[[AVK_Référence euphonique|Référence Euphonique]]" qui induit l'accord vocalique des [[AVK_Déterminatifs|déterminatifs]] :
 
:''bat<font color=green>i</font> zver<font color=green>i</font>'' = cet oiseau.
 
:''bat<font color=green>i</font> zver<font color=green>i</font>'' = cet oiseau.
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:''bat<font color=green>a</font> listaf<font color=green>a</font> mon<font color=green>a</font>'' = cette belle maison.
  
 
==Genre==
 
==Genre==
  
Cette terminaison ne donne absolument aucune indication sur le [[genre]] du nom considéré. En kotava, la plupart des noms sont neutres, y compris des mots comme ''andaf'' (directeur) et il faut un suffixe particulier pour donner un genre au mot (lequel correspond '''exactement''' au sexe de l'être (humain ou animal) désigné).
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Il n'existe à proprement parler pas de [[genre]] en kotava. Les termes lexicaux de base présents dans le dictionnaire peuvent donc être tous assimilés à une notion de neutre, y compris pour ceux relatifs au monde du vivant, animaux et humains. Ainsi un mot comme ''andik'' (directeur) est-il épicène. Toutefois, existent deux suffixes particuliers, assez peu employés en dehors des notions de parentèle, qui permettent de préciser éventuellement le sexe d'un animal ou d'un individu (voire d'une plante). Par exemple :
:''andafye'' = directeur (♂), ''andafya'' = directrice.
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:''bulol'' = cochon, ''bulolye'' = verrat, ''bulolya'' = truie.
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:''andik'''ye''''' = directeur (♂), ''andik'''ya''''' = directrice.
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:''bulol'' = cochon, ''bulol'''ye''''' = verrat, ''bulol'''ya''''' = truie.
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:''berik'' = frère ou sœur, ''berik'''ye''''' = frère, ''berik'''ya''''' = sœur.
  
 
==Nombre==
 
==Nombre==
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==Noms propres==
 
==Noms propres==
  
Les noms propres gardent dans la mesure du possible leur orthographe d'origine (du moins, ceux à alphabet latin) et sont suivis d'un nom commun en apposition, nommé "classificateur", qui les détermine :
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Dès lors qu'ils sont écrits dans un alphabet latin, les noms propres sont conservés tels quels, sans aucune modification. Pour ceux relevant d'un autre alphabet, ils sont transcrits selon les règles de plus proche respect de la prononciation originale.
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Tout nom propre, qu'il soit en alphabet latin ou transcrit doit, en théorie, être utilisé en apposition d'un classificateur déterminant :
 
:''London widava'' = Londres (''widava'' = ville) ;
 
:''London widava'' = Londres (''widava'' = ville) ;
:''Franca patecta''<ref name="cla">Toutefois, pour les noms propres très courants, et li le contexte ne laisse aucune ambigüité possible, on peut toujours se passer de classificateur: ''London'' = Londres. Les noms munis de diacritiques non utilisés en kotava devront toujours être suivi d'un classificateur entier.
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:''Franca patecta''<ref name="cla">Toutefois, pour les noms propres très courants, si le contexte ne laisse aucune ambigüité possible et si leur graphie ne déroge à aucune des règles du kotava (lettre inconnue, diacritique, combinaison interdite), on peut omettre le classificateur : ''London'' = Londres. En revanche, les noms "non conformes" devront toujours être exprimés apposés à un classificateur entier.
On peut toujours écrire ''Londonik'' au lieu de ''London widavik'', mais par contre ''A Coruña widavaf'' (relatif à ''A Coruña'') sera obligatoirement requis, et non pas ''<strike>A Coruñaf.''</ref>= La France (''patecta'' = pays)
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On peut toujours ainsi écrire simplement ''Londonik'' au lieu de ''London widavik''. Par contre ''Québec widavik'' (relatif à ''Québec'') sera obligatoirement requis, et non pas ''<strike>Québecik</strike>'' qui comporterait une lettre illégale (Q) et un diacritique (accent aigu), outre le fait que l'usage du classificateur permet de conserver la prononciation originale du mot "importé", alors qu'un mot "kotavisé" doit être obligatoirement prononcé selon les règles kotava. </ref> = La France (''patecta'' = pays)
''Euro tal'' = l'Euro (€) (''tal'' = monnaie).
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:''Euro tal'' = l'Euro (€) (''tal'' = monnaie).
  
 
S'en déduisent les dérivés:
 
S'en déduisent les dérivés:
:''London widavikya'' = une Londonnienne.
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:''London widavikya'' = une Londonienne.
 
:''Paris widavaf''<ref name="cla"/>= relatif à Paris.
 
:''Paris widavaf''<ref name="cla"/>= relatif à Paris.
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Version actuelle en date du 25 octobre 2011 à 10:30

En kotava, les substantifs peuvent se terminer indifféremment par une voyelle ou une consonne, en dehors des "désinences" ou marques réservées (ainsi un -f final est normalement une marque exclusive des adjectifs) selon le lexique. Toutefois la terminaison d'un substantif est déterminante au regard de la règle de la "Référence Euphonique" qui induit l'accord vocalique des déterminatifs :

bati zveri = cet oiseau.
bata listafa mona = cette belle maison.

Genre

Il n'existe à proprement parler pas de genre en kotava. Les termes lexicaux de base présents dans le dictionnaire peuvent donc être tous assimilés à une notion de neutre, y compris pour ceux relatifs au monde du vivant, animaux et humains. Ainsi un mot comme andik (directeur) est-il épicène. Toutefois, existent deux suffixes particuliers, assez peu employés en dehors des notions de parentèle, qui permettent de préciser éventuellement le sexe d'un animal ou d'un individu (voire d'une plante). Par exemple :

andikye = directeur (♂), andikya = directrice.
bulol = cochon, bulolye = verrat, bulolya = truie.
berik = frère ou sœur, berikye = frère, berikya = sœur.

Nombre

Les noms ne varient pas en nombre et ce sont les déterminants qui donnent ce renseignement essentiel.

Noms propres

Dès lors qu'ils sont écrits dans un alphabet latin, les noms propres sont conservés tels quels, sans aucune modification. Pour ceux relevant d'un autre alphabet, ils sont transcrits selon les règles de plus proche respect de la prononciation originale.

Tout nom propre, qu'il soit en alphabet latin ou transcrit doit, en théorie, être utilisé en apposition d'un classificateur déterminant :

London widava = Londres (widava = ville) ;
Franca patecta<ref name="cla">Toutefois, pour les noms propres très courants, si le contexte ne laisse aucune ambigüité possible et si leur graphie ne déroge à aucune des règles du kotava (lettre inconnue, diacritique, combinaison interdite), on peut omettre le classificateur : London = Londres. En revanche, les noms "non conformes" devront toujours être exprimés apposés à un classificateur entier.

On peut toujours ainsi écrire simplement Londonik au lieu de London widavik. Par contre Québec widavik (relatif à Québec) sera obligatoirement requis, et non pas Québecik qui comporterait une lettre illégale (Q) et un diacritique (accent aigu), outre le fait que l'usage du classificateur permet de conserver la prononciation originale du mot "importé", alors qu'un mot "kotavisé" doit être obligatoirement prononcé selon les règles kotava. </ref> = La France (patecta = pays)

Euro tal = l'Euro (€) (tal = monnaie).

S'en déduisent les dérivés:

London widavikya = une Londonienne.
Paris widavaf<ref name="cla"/>= relatif à Paris.

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