AVK Substantifs
En kotava, les substantifs peuvent se terminer indifféremment par une voyelle ou une consonne, en dehors des "désinences" ou marques réservées (ainsi un -f final est normalement une marque exclusive des adjectifs) selon le lexique. Toutefois la terminaison d'un substantif est déterminante au regard de la règle de la "Référence Euphonique" qui induit l'accord vocalique des déterminatifs :
- bati zveri = cet oiseau.
- bata listafa mona = cette belle maison.
Genre
Il n'existe à proprement parler pas de genre en kotava. Les termes lexicaux de base présents dans le dictionnaire peuvent donc être tous assimilés à une notion de neutre, y compris pour ceux relatifs au monde du vivant, animaux et humains. Ainsi un mot comme andik (directeur) est-il épicène. Toutefois, existent deux suffixes particuliers, assez peu employés en dehors des notions de parentèle, qui permettent de préciser éventuellement le sexe d'un animal ou d'un individu (voire d'une plante). Par exemple :
- andikye = directeur (♂), andikya = directrice.
- bulol = cochon, bulolye = verrat, bulolya = truie.
- berik = frère ou sœur, berikye = frère, berikya = sœur.
Nombre
Les noms ne varient pas en nombre et ce sont les déterminants qui donnent ce renseignement essentiel.
Noms propres
Dès lors qu'ils sont écrits dans un alphabet latin, les noms propres sont conservés tels quels, sans aucune modification. Pour ceux relevant d'un autre alphabet, ils sont transcrits selon les règles de plus proche respect de la prononciation originale.
Tout nom propre, qu'il soit en alphabet latin ou transcrit doit, en théorie, être utilisé en apposition d'un classificateur déterminant :
- London widava = Londres (widava = ville) ;
- Franca patecta<ref name="cla">Toutefois, pour les noms propres très courants, si le contexte ne laisse aucune ambigüité possible et si leur graphie ne déroge à aucune des règles du kotava (lettre inconnue, diacritique, combinaison interdite), on peut omettre le classificateur : London = Londres. En revanche, les noms "non conformes" devront toujours être exprimés apposés à un classificateur entier.
On peut toujours ainsi écrire simplement Londonik au lieu de London widavik. Par contre Québec widavik (relatif à Québec) sera obligatoirement requis, et non pas Québecik qui comporterait une lettre illégale (Q) et un diacritique (accent aigu), outre le fait que l'usage du classificateur permet de conserver la prononciation originale du mot "importé", alors qu'un mot "kotavisé" doit être obligatoirement prononcé selon les règles kotava. </ref> = La France (patecta = pays)
- Euro tal = l'Euro (€) (tal = monnaie).
S'en déduisent les dérivés:
- London widavikya = une Londonienne.
- Paris widavaf<ref name="cla"/>= relatif à Paris.
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