Aneuf : Différence entre versions

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Version du 16 mars 2010 à 11:49

Situaneuf.gif


L'idée m'est venue, au début des années '70, d'associer un pays à cette toute nouvelle (à l'époque) langue. Comme il y avait un grand nombre de racines européennes, j'ai tout d'abord pensé le situer en Europe centrale. Mais ça posait un problème: il y avait déjà du monde (si j'ose dire). Alors j'ai eu idée d'implanter une île en plein océan Pacifique, là où il n'y a rien: à environ 2000 milles marins environ à l'ouest des côtes chiliennes et à 40° sud. Cette ile, grande grosso modo comme la France, allait s'appeler l'Aneuf. Ce pays aurait en plus une île à 400 nautiques au sud-est et un archipel à un peu plus de 700 nautiques au nord. L'aneuvien y serait la langue officielle, voisinant avec trois langues minoritaires sur lesquelles je ne me suis pas trop penché.

Superficie: 574 000 km² (y compris l'archipel de Lakùr et l'Île de Lożhnika)
Point culminant: Kag Alor (Mt Alor): 4108m (Aloryne, Malyr)
Cours d'eau principaux: Skovaan, Elpàtt, Taan, Alond, Hatua.
Population ≈ 27 Mhab.
Capitale fédérale: Kesna, 28 kHab
Monnaie nationale: le vir (100 ljàre)
Fuseau horaire: UTC-6:30

Provinces:

Alfazie (sud-ouest), cap: Sanpaz (212 kHab); Sorne (148 kHab)
Æstmor (nord-ouest), cap: Nælvyn (244 kHab); Træz (144 kHab), Akæl (67 kHab)
Kanolthe (nord), cap: Malbœrg (282 kHab); Birem (94 kHab)
Lakùr (à 700 mn au nord), cap: Lakib (58 kHab); Haverstad (39 khab), Lakorn (27 kHab)<ref>Cette provinnce n'est autonome que depuis juin dernier; auparavant, c'était une région malyroise.</ref>
Malyr (nord-est), cap: Sfaaraies (424 kHab); Laṅrúke (217 khab), Lenow (132 kHab)
Пanda (sud-est), cap: Sordalkÿ (261 khab); Donđke (147 kHab), Koddarka-Ruӄa (103 kHab)<ref>Province à statut particulier depuis Octobre 1972.</ref>
Roenyls (nord-nord-ouest), cap: Nakol (472 kHab); Nevwarkling (151 kHab), Seblir (137 kHab)
Santes (sud), cap: Hocklenge (679 kHab); Nevstad (49 kHab), Sense (41 kHab)



Histoire

Origines

L'Île d'A était occupée par plusieurs ethnies (Чup, Ptahx, Akrig) avant l'arrivée des Européens. Ces derniers étaient davantages des victimes des persécutions religieuses dans leurs pays d'origine (Huguenots de France, catholiques britanniques, juifs d'Espagne, etc...) que des missionnaires et conquérants envoyés par leurs gouvernements respectifs. Cependant, ces derniers n'allaient pas tarder à s'intéresser à l'île. Toutefois, un compromis (dénoncé par la suite) fut trouvé entre les autochtones et les nouveaux arrivants.

Six États, puis sept, furent alors constitués, vivant tout d'abord en autarcie et sans vraiment de lien entre eux sinon la volonté d'une minorité de créer un sorte de communauté basée sur un moyen de compréhension. Plutôt que d'imposer une langue (l'anglais, l'espagnol ou le français), il fut choisi de créer une langue communautaire issu non seulement des langues européennes sus-citées (ainsi que d'autres, comme des langues germaniques ou slaves), mais aussi des langues locales. L'aneuvien était né. Tout d'abord parlé par une poignée de personnes, son influence s'étendit par delà les frontières, et en 1577, il devint la langue officielle du royaume du Roenyls. Le 25 septembre 1785 naissait le royaume d'Aneuf.

L'ancien régime

L'ancien régime (monarchie) fut relativement stable tant que les monarquers en questions furent relativement éclairés. Le premier de la série, le roi Akirons (ancien roi du Roenyls) fut d'ailleurs assez brillant et fut succédé par sa fille Anoevia (il semblerait qu'elle fût à l'origine du nom du pays) en 1820. En 1840 lui succéda son fils ainé, Owyd sous lequel apparut et se développa le réseau ferroviaire. Vingt ans plus tard, Hæktor accorda à la population la plus modeste de l'Aneuf des acquis inespérés, comme par exemple l'élection des députés au suffrage universel<ref>Masculin: le suffrage mixte fut une des conquêtes de la République; une fois les élections, abolies par Deskerrem, furent rétablies.</ref> (au lieu du suffrage censitaire). Cependant, ses réformes avancées (pourtant approuvées par la Chambre Populaire, istituée par le roi Akirons) déplurent à certains nobles jaloux de leurs privilèges et il fut remplacé (au sens définitif du terme) par le duc du Pelljant (région d'Hocklenge) Zhil Kàrl Deskerrem; lequel, en 1890, s'installa à Nakol, dissolut la Chambre (non sans avoir fait exécuter un certain nombre de députés!) et commença, avec l'appui de sa police personnelle, à confondre, à son profit, le trésor du Royaume avec sa fortune personnelle. Ce régime suscita la réprobation générale, au point que les Républicains, qui n'étaient qu'une poignée auparavant, virent leurs rangs grossir à une allure exponentielle, secondés par les Socialistes... Ces deux formations, ainsi qu'un certain nombre de monarchistes modérés (un nombre non négligeable de barons, quelques comtes et un marquis) renversèrent le gouvernement tyrannique et la république fut proclamée le 28 décembre 1892.


La première république

Comme beaucoup de régimes issus d'une révolution, la république aneuvienne fut certes, quelque peu brouillonne mais grande porteuse d'espoirs. Toutefois, la bourgeoisie fut la grande gagnante de ce régime et les classes sociales les plus actives n'étaient pas, et de loin, les mieux rétribuées. Ce qui provoqua l'émergeance, à gauche du parti socialiste, de nouvelles formations. Tout d'abord, en, 1896, le parti socialiste révolutionnaire, qui se scinda en trois trente-neuf ans plus tard, en 1935. La partie la moins radicale rejoignit le parti socialiste, quant aux deux autres, elles formèrent le parti communiste et le parti anarchiste. Probablement à cause de la crise de 1929 (le continent américain n'est pas si éloigné que ça), la décennie '30 n'était pas très clémente en Aneuf, malgré de grandes réalisations (la nouvelle gare de Nakol, l'opération Skovaan-Alkages (Skovaan-amont: réseaux de centrales hydroélectriques)...) et des nostalgiques de Deskerrem semaient des troubles ça et là. Toutefois, là ne fut pas le réel danger. Un dissident du parti Républicain était en train de monter à toute vitesse avec un programme alléchant, plein de solutions simples contre les agitations, contre le chômage... Un programme qui devait porter l'Aneuf vers les sommets.

Les années noires

Le problème, c'est que ces "solutions", il était allé les puiser en Europe: à Rome, Berlin, Budapest... Il appliqua la première parti de son programme "populaire" et, comme il se rendit compte que les résultats tardaient à venir, il en vint assez rapidement aux suivantes: arrestations, internements des "ennemis du peuple", politique raciale... bref, toute la panoplie d'un régime fascite. Si Allan Hakrel fut élu en 1935 sur une base démocratique, cette base n'allait pas rester longtemps. Mais à force d'"exclure du peuple" des pans de plus en plus larges de la population aneuvienne, il allait se faire de plus en plus d'ennemis. Sa police politique (malgré les moyens énormes dont elle disposait) allait bientôt être submergée. Le Parti National du Peuple, après l'embellie des premières années commençait à se morceler. Il afficha ses alliances de plus en plus clairement, mais ses alliés étaient loin géographiquement et eux aussi, commençaient à rencontrer quelques difficultés (1943). Il tenta alors (comme Horthy) un changement de cap, mais fut court-circuité par encore plus extrêmiste que lui. Et il eut encore moins de chance que son homologue hongrois, puisqu'il fut assassiné par des officiers de sa propre police. Son successur, Frank Ruz, responsable de la terreur, n'hésita pas à demander un coup de main à l'aviation nopponne pour raser le Sarimat (Sfaaraies, siège du gouvernelment rebelle, et sa région) et à accueillir un certain nombre de nazis ayant fui l'Europe. On était en Juin 1945. Le nazisme était écrasé en Europe, mais il fallut encore quatre mois (et des pertes significatives) aux Aneuviens pour en venir à bout. Ces derniers avaient espérés, en vain, une aide de l'Oncle Sam, lequel était tout d'abord occupé à vaincre les armées impériales nipponnes, ensuite, à préparer la guerre froide. Le 9 Juillet, Hocklenge fut libérée et le 17 octobre, les derniers représentants de la dictature furent arrêtés ou prirent la fuite. Cette date devint un jour férié au même titre que le 28 décembre.

La liberté retrouvé et la deuxième république

Après la libération du pays, un gouvernement d'union nationale fut constitué, en attendant d'une part les élections fédérales (le statut de république fédérale fut choisi: en fait par certains aspects, l'Aneuf ressemblait davantage à une confédération). Les trente glorieuses auraient pu se passer dans le calme sans quelques troubles, ça (Pande) et là (Alfazie). De changements de majorité (aussi bien au niveau fédéral qu'au niveau des provinces) en déménagements (changement de capitale fédérale), l'Aneuf traversa le demi-siècle précédent sans que les événements dans le reste du monde (notamment l'écroulement de la sphère dite "communiste") n'altérassent son paysage politique outre mesure.

L'Aneuf aujourd'hui

Le XXIe siècle

Le premier événement notable a été, bien sûr, l'indépandance de l'Archipel de Làkur par rapport à la province du Malyr et son accession au titre de province fédérée. C'est la plus petite province de la République aneuvienne (les terres émergées représentent à peu près la superficie de la Lorraine) et la moins peuplée (un peu moins de 100 kHab). La crise mondiale semble avoir affecté certains secteurs économiques aneuviens, mais le pays tient le coup, grâce notamment à l'esprit de solidarité de ses habitants, quelques soient leurs différences ethniques, religieuses ou politiques.


Un État fédéral

La République aneuvienne est une république fédérale, en ce sens que chaque province qui la compose a ses in stitutions et son gouvernement. Toutefois, les autorité&s fédérales ont un certain pouvoir, notamment pour aplanir quelque différend pouvant survenir entre deux provinces ou bien pour gérer des institutions à l'échelle du pays tout entier comme l'énergie, les communications (téléphone, postes), la police fédérale, les chemins de fer ou l'armée (y compris la gendarmerie<ref>Toutefois, la Pande, en tant que province autonome, a son propre corps de gendarmerie</ref>). Sinon, en plus du gouvernement et de l'État fédéral, chaque province a son gouvernement, élu par le parlement provincial, lui-même élu au suffrage universel. La police provinciale, l'Éducation, la Santé, la Justice (hormis la cour de Cassation), les transports intérieurs, la radio, la télévision (y compris les relations avec les chaînes privées) et la collecte des impôts sont du ressort de la province<ref>Chaque ministère du budget verse ensuite un impôt à son équivalent fédéral.</ref>. Les provinces ayant beaucoup de pouvoir, il ne faut pas croire que les charges qui leur soit dévolues soient d'importance mineure. Chaque province est ensuite divisé en plusieurs régions, voire même, en comtés (distrit) pour certaines d'entre elles. Le pouvoir d'une région varie d'une province à l'autre, chacune d'entre elle ayant un statut différent. Ainsi, la sante du Nopral (Santes) a-t-elle beaucoup moins de pouvoir que le Nopral (région malyroise limitrophe, située au nord). Seules les élections présidentielles<ref>Ce, depuis peu de temps: auparavant, le président était élu par les deux chambres: le Sénat et l'assemblée fédérale.</ref> et les élections législatives fédérales font voter tous les Aneuviens en même temps. Pour les autres élections (provinciales, régionales, de district et municipales, ainsi que les élections professionnelles (Sécurité sociale, Prud'hommes), c'est le ministère des affaires civiques (Intérieur) ou celui du Travail qui a la charge de trouver une date en accord avec différentes institutions (partis, associations, syndicats, autorités religieuses...). La vie civique est très développée en Aneuf et il n'est pas de bon ton de ne pas être inscrit sur les listes électorales ou de ne pas aller voter. Le citoyen aneuvien pourra exprimer sa désapprobation de la classe politique en déposant un nekflío (feuille négative, autrement dit: bulletin blanc) dans l'urne. Une trop grande proportion de nekflio et le scrutin est invalide: les politiciens détestent ça! Le bulletin de vote est pour les Aneuviens un instrument de liberté de choix. Les deux Chambres fédérales sont l'Assemblée fédérale, élue au suffrage universel, et le Sénat, qui lui est élu par les conseillers provinciaux, eux-mêmes élus par les conseils de district. Ces deux chambres entérinent l'équipe (ou y opposent un véto) gouvernementale proposée par le premier ministre fédéral. Elles approuvent ou non l'élection des directeurs généraux des grandes entreprises publiques (ANB, Anoelek, Anopost...) élus par leurs comités d'entreprise respectifs. L'approbation du choix des Ministres d'État (Commerce international, Défense, Diplomacie) par le Président de la République n'est que du ressort de l'Assemblée fédérale. En cas de désaccord, le conseil constitutionnel, constitué d'anciens députés ou sénateurs ayant fait au moins trois mandats pleins sans ne jamais avoir été battus<ref>un mandat électoral = 4 ans</ref>, tranchera. Pour les désaccords concernant l'élection des directeurs d'entreprises publiques, le verdict (désaccord retenu ou rejeté) est du ressort d'un conseil de sages représentant, entre autres, les associations de consommateurs). Si, pour l'un de ces cas cités plus haut, le désaccord est retenu, on recommence (le président ou le premier ministre choisi un autre ministre ou même une autre équipe; ou le comité d'entreprise élit un autre directeur); sinon, les personnes choisies restent en place. L'assemblée fédérale ne peut être dissoute qu'une seule fois par le Président. Le premier Ministre ne peut dissoudre ni l'Assemblée fédérale, ni l'assemblée de la Pande. Pour les autres assemblées provinciales, il ne peut le faire que dans des cas extrêmes prévus par la Constitution. Le Sénat ne peut être dissous que par le Conseil constitutionnel.

L'État civil aneuvien

Les transports

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  • Notes:
<references />