Sammito : Différence entre versions
m (Remplacement de deux � par des à et des ei par des ė) |
((tout de même préciser que « ė » peut s’écrire « ei », dans ce cas)) |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
===Règle n°1 : L’ALPHABET=== | ===Règle n°1 : L’ALPHABET=== | ||
− | L’alphabet de l’{{MediaWiki:IDEO_ELK_Idéolangue}} ne compte que 22 lettres, 14 consonnes (b d f g h k l m n p r s t z), 5 voyelles (a e i o u), 2 glides (j w) et une diphtongue (ė) | + | L’alphabet de l’{{MediaWiki:IDEO_ELK_Idéolangue}} ne compte que 22 lettres, 14 consonnes (b d f g h k l m n p r s t z), 5 voyelles (a e i o u), 2 glides (j w) et une diphtongue (ė). Cette dernière peut facilement être notée par un digramme (ei). |
a b d e ė f g h i j k l m n o p r s t u w z | a b d e ė f g h i j k l m n o p r s t u w z | ||
− | L'alphabet latin est plutôt une | + | L'alphabet latin est plutôt une transcription, destinée à faciliter l'édition de textes elko avec un clavier courant. L'elko s'écrivant de préférence au moyen du [[futhark]]. |
===Règle n°2 : LA PRONONCIATION=== | ===Règle n°2 : LA PRONONCIATION=== |
Version du 7 septembre 2011 à 08:07
Le Sammito regroupe les 22 règles fondamentales de la grammaire de l'elko. C'est l’équivalent du Fundamento en Espéranto. Il s’agit d’une sorte de règlement visant à offrir rapidement les outils nécessaires pour apprendre l'elko. De plus le Sammito permet de préserver la langue des modifications trop conséquentes. Ainsi, si l’une des règles du Sammito n'était pas respectée, on ne pourrait alors plus parler d’Elko mais d’une langue qui lui serait dérivée.
Sommaire
- 1 Les règles du Sammito
- 1.1 Règle n°1 : L’ALPHABET
- 1.2 Règle n°2 : LA PRONONCIATION
- 1.3 Règle n°3 : L’ACCENT TONIQUE
- 1.4 Règle n°4 : LES CHIFFRES ET LES NOMBRES
- 1.5 Règle n°5 : LE GENRE
- 1.6 Règle n°6 : LE NOMBRE
- 1.7 Règle n°7 : LES ADJECTIFS
- 1.8 Règle n°8 : LES ADVERBES
- 1.9 Règle n°9 : LES VERBES
- 1.10 Règle n°10 : LES NOMS COMMUNS
- 1.11 Règle n°11 : LES PRONOMS
- 1.12 Règle n°12 : LES NOMS PROPRES
- 1.13 Règle n°13 : LE LIGATIF
- 1.14 Règle n°14 : LA CONJUGAISON
- 1.15 Règle n°15 : LES PARTICIPES
- 1.16 Règle n°16 : LES PREPOSITIONS
- 1.17 Règle n°17 : LES CONJONCTIONS
- 1.18 Règle n°18 : LA NEGATION
- 1.19 Règle n°19 : L’ARTICLE
- 1.20 Règle n°20 : LES CLES
- 1.21 Règle n°21 : L’AGGLUTINATION
- 1.22 Règle n°22 : LA SYNTAXE
- 2 LIENS INTERNES
Les règles du Sammito
Le Sammito se compose de 22 règles fondamentales développant chacune un aspect essentiel de la grammaire. Il fait partie avec la liste des clés des deux seuls éléments nécessaire pour apprendre l'Elko. La maîtrise du Sammito permet d'atteindre le niveau 2 sur les quatre niveaux d'apprentissage de l'Elko.
Règle n°1 : L’ALPHABET
L’alphabet de l’Elko ne compte que 22 lettres, 14 consonnes (b d f g h k l m n p r s t z), 5 voyelles (a e i o u), 2 glides (j w) et une diphtongue (ė). Cette dernière peut facilement être notée par un digramme (ei).
a b d e ė f g h i j k l m n o p r s t u w z
L'alphabet latin est plutôt une transcription, destinée à faciliter l'édition de textes elko avec un clavier courant. L'elko s'écrivant de préférence au moyen du futhark.
Règle n°2 : LA PRONONCIATION
La prononciation elkanne ne pose pas de problème car la plupart des lettres ont la même prononciation qu’en français. Sauf :
- le « h » qui s’expire légèrement comme en anglais hello
- le « j » qui se prononce [j] comme dans yaourt
- le « u » qui se prononce [u] comme dans hibou
- le « ė » qui se prononce [ɛj] comme dans sommeil
Règle n°3 : L’ACCENT TONIQUE
Il n’existe pas vraiment en Elko, on se contente de prononcer distinctement toutes les consonnes d’un mot. Chaque consonne se prononce séparément de sa voisine.
kalla [kal-la] il a fait beau kala [kala] beau, belle
Règle n°4 : LES CHIFFRES ET LES NOMBRES
Les chiffres de l’elko sont : nunta (0), narta (1), nutta (2), asta (3), elta (4), akta (5), matta (6), sasta (7), alta (8), tamta (9).Les nombres se font par juxtaposition des chiffres, en elko on épelle les nombres puis on ajoute la particule « -ta » signifiant nombre (une seule particule par nombre).
narnutnunta cent-vingt
Règle n°5 : LE GENRE
En Elko il existe trois genres se marquant au moyen de préfixes facultatifs : le masculin « o- », le féminin « a- » et le neutre « e- ». Ils ne sont utilisés que pour distinguer les êtres sexués.
- mano: être humain
- amano: femme
- omano: homme (♂)
Règle n°6 : LE NOMBRE
En Elko il existe trois nombres se marquant au moyen de préfixes facultatifs : le singulier « u- », le pluriel « i- » et le duel « y- ». Ces préfixes ne s’appliquent que sur les noms.
- mano: être humain
- imano: êtres humains
Règle n°7 : LES ADJECTIFS
Les adjectifs se marquent au moyen du suffixe « -a ». Ils sont invariables
- mano: être humain
- mana: humain, e, s
Règle n°8 : LES ADVERBES
Les adverbes se marquent au moyen du suffixe « -e ».
- mano: être humain
- mane: humainement
Règle n°9 : LES VERBES
Les verbes se marquent au moyen du suffixe « -i ». Ils sont invariables, ils ne se conjuguent pas.
- mano: être humain
- mani: humaniser
Règle n°10 : LES NOMS COMMUNS
Les noms communs se marquent au moyen du suffixe « -o »
TEW (ville) → tewo: ville
Règle n°11 : LES PRONOMS
Les pronoms se marquent également au moyen du suffixe « -o ». En Elko il existe quatre personnes : ro (première personne), lo (deuxième personne), go (troisième personne) et ko (démonstratif et indéfini). Pour former les pronoms il suffit de choisir le genre et le nombre adéquat.
ero je ago elle iro nous oigo ils
Règle n°12 : LES NOMS PROPRES
Les noms propres se transcrivent phonétiquement et utilisent un auxiliaire les définissant.
Tuluz tewo Toulouse
Règle n°13 : LE LIGATIF
Le ligatif permet d’éviter la juxtaposition de deux mots de même nature (deux verbes, deux noms,…). Il se marque au moyen du suffixe « -u » placé sur le premier des deux mots.
rosu wami vouloir manger
Règle n°14 : LA CONJUGAISON
Elle n’existe pas en Elko. On utilise à la place des auxiliaires temporels, il en existe quatre : le passé (wedu), le présent (wodu) le futur (wudu) et le conditionnel (wadu).
ego wami il mange ego wedu wami il mangeait
Règle n°15 : LES PARTICIPES
Il existe deux participes en Elko, se marquant au moyen d’un suffixe : le participe passé « -a » et le participe présent « -ia » wama mangé wamia mangeant
Règle n°16 : LES PREPOSITIONS
Les prépositions se marquent, comme les adverbes, en Elko au moyen du suffixe « -e ».
WUT (extérieur) wute dehors, hors de, …
Règle n°17 : LES CONJONCTIONS
Les conjonctions prennent le suffixe « -o ».
nuto lien, conjonction, coordination,… nuto et
Règle n°18 : LA NEGATION
La négation se marque au moyen de la particule « ne »
- Ero ne wami: je ne mange pas
Règle n°19 : L’ARTICLE
Il n’existe pas d’article en Elko, ni défini, ni indéfini. Cependant on utilise parfois la particule "o" pour traduire l'article défini (le, la, l', les) mais uniquement dans les cas d'ambiguïtés.
tano arbre, un arbre, l’arbre
Règle n°20 : LES CLES
L’Elko fonctionne à l’aide de petites racines de trois lettres que l’on appelle « clés ». Il en existe plus de 700. Elles sont toujours présentées en majuscules mais utilisées en minuscules. Le sens de chacune d’entre elles est indiqué entre parenthèses et le champ sémantique en italique.
TAN (arbre) arbre, arbuste, bois, arborescence,…
Règle n°21 : L’AGGLUTINATION
Les mots se forment par agglutination des clés et des affixes. Un mot compte au minimum une clé et un affixe. KAN (feu) + DUL (bâton) = kandulo torche
Règle n°22 : LA SYNTAXE
La syntaxe elkanne est rigide et compte quatre éléments : le sujet (S) le verbe (V), le complément (Co) et le circonstant (Ci), ce dernier informe sur le lieu et le temps de l’action.
Le chien (S) mange (V) un os (O) dans le jardin (Ci)