IDEO ANV Remarques Am
Sommaire
Amande
- Maṅd, c'est l'interieur du noyau de tout fruit qui en est doté :
- maṅd ùt nogen = l'amande d'une noix.
- Maṅdel, c'est la traduction du fruit nommé "amande" :
- kaag maṅdelse = gâteau aux amandes
- maṅdelpast = pâte d'amande
- maṅdelobaaje /ˌmɑ̃(n)dəlɔˈbɐːj/ = yeux en amande.
Amant
Tout dépend dans quel esprit ce mot est utilisé :
- àr klimdur Verona-v = les amants de Vérone.
- àt golàjdak Lady Chatterley-n = l'amant de Lady-Chatterley.
Amateur
- Adlàjdu, c'est celui qui aime :
- Æt ùt adlàjdak oenene = C'est un amateur de bons vins.
- Dans un sens proche, on trouve aussi làjdendu
- Æt • ùt làjdendak nexàvdakene
- Adgæsdu, c'est celui qui tente :
- Diskat nir adgæsduse! = Avis aux amateurs !
- Vorepdu, ce n'est pas un professionnel :
- wark vorepdun! = travail d'amateur !
Américain
Tout comme en espagnol, Amériken concerne le continent américain dans son ensemble. On ne dira non pas àr Amériken- ea'r Kanàdendur mais àr umòrestan- ea'r kanàdendur.
Amortir
Ekytun àr spaṅtese = amortir les frais, lykœmun à krex = amortir le choc.
Amour
Se dit klim, lorsqu'on parle du sentiment, ou bien lorsque le bénéficiaire de ce sentiment n'est pas un être humain. Sinon, on dira klimdu.
L'amour avec l'arc et les flèches se dira Qud (avec une majuscule). Au sens figuré ("c'est un vrai p'tit amour") on utilisera plutôt leàdu (cf juste en dessous).
"Faire l'amour" se dit (explicitement) golàjfak, de
Amouracher (s')
Attention à la syntaxe du verbe aneuvien :
- Da neçhlím omen każ quas da fyplen = Il s'amourache de toutes les filles qu'il rencontre. Traduction également possible : "enticher". Cependant, adklím (s'enamourer), qui utilise la même syntaxe, n'en a pas la notion péjorative.
- Dar aṁb ere adklíme kàt àt pirm heptáw = Ils s'étaient enamourés dès la première semaine.
On ne confondra pas avec neçhlàjden qui est la traduction du syntagme verbal "aimer mal" (uniquement pour sa satisfaction personnelle).
Amoureux
Le complément de cet adjectif est toujours à l'accusatif s'il désigne le bénéficiaire (personne ou non) de l'amour en question.
Iklímon ù trakkovs... setad nep! = Amoureux d'une locomotive... pourquoi pas ?
Par contre, on dira :
Ep àr iklímondur Parisev<ref>"Les amoureux vivant à Paris", bien sûr ; pour ceux qui aiment Paris, on aurait dit : Ep àr iklímondur Paris.</ref>• lyrmigere qua'r alise? = Les amoureux de Paris sont-ils plus romantiques que les autres ?
Amuser
Azlège est le terme général, toutefois, on peut toujours trouver neçhlège dans ce genre de phrase :
- Noger neçhlègun, kòmit ep adùvun es. = Au lieu de (plutôt que de) t'amuser, viens donc m'aider.
Ange
Le terme général est sràvdu<ref>Le redical sràv est rarement utilisé seul et sert notamment pour l'anacyclique et pour l'adjectif sravig.</ref>. Présent notamment dans les expressions :
- Ùt upomónet sràvdun = une patience d’ange
- Ù sràv-geràndu = un ange-gardien
Des termes comme karùbdu, (chérubin), syràvdu (séraphin) et kaψràvdu (archange) font plutôt partie du vocabulaire liturgique<ref>Bien que les anges (messagers entre le Ciel et les humains) soient censés être esprits, leur nom est souvent affublé du suffixe -du, vu la représentation humaine (aux ailes près) qui leur est attribuée</ref>.
"Ange" est également traduit en leàdu. Dans cette traduction, c’est surtout l’aspect physique, voire plastique qui est mis en avant. Ce terme peut évidemment subir des variations au gré de l’apparence qu’on veut bien lui donner :
- La kjas diktéa ùt leàkaden, gylo ka ere ryln. = On eût dit d'un ange, tant elle était belle (Ch Perrault).
- Int sràvduv, la vedj ptærse, int leàduv, la vedj bàlmese.
Leàdu (-kad, dak…) est également un des rares termes qui puisse être précédé de l’adjectif possessif med (affection).
Animal
Trois termes aneuviens, d'origines différentes traduisent le nom ou l'adjectif.
- Le plus ancien est animal (adj.) ou bien animàl (nom commun intégrant toutes les espèces animales, y compris l'homme : dù).
- Un autre terme, ( ζῷον), n'incluant pas les êtres humains : zo et traduisant également "bête" (nom commun) est utilisable. L'adjectif correspondant (traduction de "bestial") est zor, voire nezhòr
- Un troisième terme, en concurrence du second, mais d'origine différente, est utilisable : tyyr ( Tier)<ref>Attention toutefois à la paronymie avec la traduction de "pneu".</ref>. Toutefois, l'adjectif (tiyron) entre plutôt en concurrence avec animal :
- animal regant = tiyron regant = règne animal.
L'animalerie se dit zoskòp. On tâchera de ne pas confondre avec goskòp.
Animation
Anymentyn désigne l'état d'être animé : Olyg anymèntynen ep æt gedev in. = Il y a peu d'animation dans cette rue.
Luderentyn a un côté plus... ludique. Olyg luderèntyne ep æt Koṅzhoosev in = Il y a peu d'animations dans ce village de vacances.
Anneau
Orring, représente tout ce qui rappelle une forme fermée, plus ou moins circulaire :
- àr orringe àt kàten = les anneaux de la chaîne
- àt konsertenet àt Orringen = La communauté de l'Anneau.
- ùt orring syvneten = un anneau de vitesse.
Trtœl, c'est, en mathématique, un ensemble, muni de deux lois de composition internes...
Ânonner
- Parásin = accoucher, pour une ânesse ;
- aspàrl = réciter, pour un ânon.
Antérieur
- Aṅtráṅt, fait référence au temps :
- ùr aṅtráṅte fàkte. = des faits antérieurs.
- Aṅtráṅk a davantage une connotation de lieu, ou bien s'emploie dans l'anatomie.
- àr aṅtráṅke slene = les membres antérieurs.
Antiquité
- Aṅtiget se rapporte à la période de l'histoire. Ce mot est formé d'un préfixe et de deux suffixes :
- aṅt- = avant
- -ig : adjectivisateur ;
- ces deux éléments formant l'adjectif aṅtig = antique, ancien
- -et : suffixe, calque du français "-é", entre autres.
- Aṅtiglúk se rapporte aux objets datant de l'antiquité. Dans un sens plus général (objet ancien, de valeur ou non) on aura le terme venlúk, rattachement des deux mots désignant sa signification :
- ven = ancien
- luk = article, pièce.
Si on veut vraiment insister sur l'aspect "sans valeur" d'un tel article, on peut toujours enfoncer le clou avec neçhvenlúk (antiquaille).
Venluthógdu désignant un antiquaire. Attention : les deux U ne se prononcent pas de la même manière : /vənluˈθogdy/.
Apercevoir
Le synonyme de "percevoir" se traduit syvèdj et se conjugue comme vedj.
la signification de "Se rendre compte" est, en aneuvien également, un verbe réflexif et se traduit dem syráṅt.
Apocryphe
Formation du mot olverípys
- ol- = autour de
- veryd= vrai
- skripys = écrit(ure).
Apostrophe
Niçhœl est un appel (çhœl) adressé à (ni). Cependant, le verbe se dit oψhœles, du même radical, précédé du préfixe imbriqué ob-. Hogtýs, c'est le signe typographique : une virgule (tys) en hauteur (hógaret).
Appareil
Selon la complexité d'icelui, se traduira sat (simple) ou sent (élaboré). servent abondamment de suffixes.
Appareillage
Sentul, c'est un ensemble de dispositifs ; sendat, c'est l'action d'appareiller.
Appel
Le radical çhœl (appel) peut être agrémenté de deux flexions verbales, ce qui donne
- çhœlen, le verbe le plus ancien, a encore cours, spécialisé toutefois comme synonyme de naamen (nommer).
- Eg çhœlen ed neràpdax "Nikol" ; tet da vel kaṅves goox, da mir kàn aades ù skerden tœnj nit O ed gevnaamen = J'appelle mon fils "Nicolas" ; s'il veut changer de sexe, il n'aura que les deux dernières lettres à modifier<ref>Traduction approximative, la traduction littérale étant : « J'appelle mon fils "Nikol" ; s'il veut changer de sexe, il pourra ajouter un accent grave (gauche) au O de son prénom ».</ref>.
- Çhœles remplace le précédent pour l'invocation directe :
- O kjas kàn replige tev la çhœles os ! = Tu pourrais répondre quand on t'appelle.
- Ruv est utilisé pour les appels téléphoniques ( Anruf).
Application
- Eg mir mid æc adàvrentynev. = Je vais mettre ça en application.
- Ka fàkta æc kœm adplígentynev. = Elle a fait ça avec application.
- àt enerfœṅktyn fran ℝ dyn ℝ... = l'application de ℝ vers ℝ...
Apprécier
- Apprécier une distance, une masse... ou toute autre mesure se dit atréven (-na, -éva) ;
- Avoir un avis favorable sur..., donner du prix à... se dit nesim.
Apprendre
Arpen (-a, -éna), c'est apprendre à faire quelque chose, dans toute acception.
- Da arpena sjàdun hep jàreve = Il a appris à nager à six ans.
- Or matet das! æt mir arpen ni das livun! = Tuez-le ! ça lui apprendra à vivre !
Lèr, c'est apprendre un art, une science, une langue... ou simplement une leçon ou un texte.
- Ka lèrna àt vjolœṅs tiyne jàreve pavàr. = Elle a appris le violon en deux ans.
Adkóge a un sens beaucoup vague, il se rapporte à la prise de connaissance d'un fait donné :
- Eg adkóga ed pùzaṅtes an àt telefònev = J'ai appris son départ au téléphone.
Dok, enfin, c'est soit apprendre dans le sens d'enseigner (dokta, doktéa) ou simplement communiquer une information (doka, dokéa).
- Æt ed ajoelkad qua dokta àt elèktronix ni es. = C'est ma grand-mère qui m'a appris l'électronique.
- O prgœntesun nep do dokun ni es! = Tu me le demandes pas mais tu me l'apprends ! (M. Pagnol : Fanny)
Approcher
- Advíċes au sens transitif, advícen sinon. S'approcher de se dit dem advíces + acc.
- Adviċest àt mes = approche la table
- La dem adviċese àt kostes = On s'approche de la côte.
- Ar adviċene àt kostes = Ils approchent de la côte.
Pour éviter une allitération, on utilisera l'un, mais l'autre ne sera pas incorrect pour autant.
Approximation
Formation du mot advíkaltyn :
- ad- = vers, en direction de
- vic = proche
- kalùk = calcul
- -tyn : suffixe, calque du français "-tion" .
Appui
- Akrát, c'est un appui physique : ù pœṅt akráten = un point d'appui.
- atúnjat, c'est un appui phonique : ùt atúnjat àt pirm nadev en = un appui sur la première note.
- adúat/aduadu, c'est un appui moral, une aide : Da hab næq adúac: da mir slute æt adfàx. = Il n'a aucun appui : il perdra cette affaire.
- Aspínat, c'est le fait d'appuyer sur un bouton ou une touche.
Les verbes respectifs sont akrátes, atúnes, adúave & aspín.
AB | AR |
Am | A |
<references/>