Zammito

De Ideopedia
Révision de 4 décembre 2008 à 11:00 par Ziecken (discussion | contributions) (Règle n°22 : LES TYPES DE PHRASES)

Le Zammito regroupe les 22 règles complémentaires de la grammaire de l'Elko. Ces règles ne sont pas indispensables mais permettent l'expression de nombreuses nuances et offre une vision quasi intégrale de la grammaire elkanne.

Les règles du Zammito

Le Zammito se compose de 22 règles fondamentales développant chacune un aspect essentiel de la grammaire. Il fait partie avec la liste des clés des deux seuls éléments nécessaires pour apprendre l'Elko.


Règle n°1 : LES SHAGAS

ex : Hei !

Dans cet exemple, on utilise un "h" car les affixes ne peuvent pas être utilisés seuls.


Règle n°2 : LA INGAMAS

Bela Daga

‘ba (passé très éloigné) ‘da (passé éloigné) ‘ga (passé proche) ‘za (passé très proche) ‘pa (futur très éloigné) ‘ta (futur éloigné) ‘ka (futur proche) ‘sa (futur très proche) ‘ra (cond. imparfait) ‘ma (cond. futur) ‘na (cond. présent) ‘la (cond. passé) ‘wa (présent)

ex : waki partir waki'ba il y a très longtemps on partait

Règle n°3 : LES INNUTAS

bau (proposition) dau (recommandation) gau (volonté) zau (besoin) pau (capacité) tau (autorisation) kau (obligation) sau (interdiction) wau (présent) rau (présent) mau (futur simple) nau (imparfait) lau (passé simple) wau (énonciation)

ex : Ego waki il part Ego gau waki il veut partir


Règle n°4 : LES AFFIXES CUMULES

En Elko

ex : aigo elles ; kalio embellissement


Règle n°5 : LES INFIXES

Pour former les antonymes ou contraires on utilise l’infixe « -a- » que l’on place après la voyelle de tête, pour former les synonymes on utilise l’infixe « -o- ».

ex : tora fort > toora fort  ; toara faible


Règle n°6 : LES COMPARATIFS

Pour traduire le comparatif de supériorité on utilise l’infixe « -i- » que l’on place après la voyelle de tête, pour l’infixe d’infériorité on utilise l’infixe « -e- ».

ex : tora fort > toira plus fort  ; toera moins fort


Règle n°7 : LES AUXILIAIRES MODAUX

Ils précèdent les verbes et prennent comme tous les auxiliaires le ligatif « -u ». Ils expriment la modalité et sont parfois présentés plus rarement sous leur forme réduite (innutas).

ex : nodo obligation > Ego nodu waki il doit partir


Règle n°8 : LES AUXILIAIRES TEMPORELS

ex : tamo habitude > Ego tamu lataki il a l’habitude de partir en retard


Règle n°9 : LA VOIX

Comme en français il existe 2 voix : la voix active (suffixe « -ii ») et la voix passive (suffixe « -ai »). Par défaut les verbes sont toujours écrit sous leur forme neutre : "-i".

ex : wami manger > wamii manger (forme active) ; wamai être mangé par (forme passive)


Règle n°10 : L'ASPECT

En Elko on distingue deux aspects : le perfectif qui désigne une action révolue et l’imperfectif qui désigne une action en cours.

ex : wami manger > ero wami je mange (imperfectif) ; ero wama j’ai mangé (perfectif)


Règle n°11 : LA REPRISE

ex : Ero mera tabo, ho nasa J’ai acheté un livre, il est intéressant


Règle n°12 : LES PRONOMS SUBSTANTIVES

ex : galo musique > Agalo musicienne Agaldo musicienne professionnelle


Règle n°13 : LE POLITIF

Le politif traduit la politesse, le respect ainsi que le souhait. Il est exprimé au moyen du suffixe « -ei »

ex : Lo tu > Lei vous ; noto nuit > notei bonne nuit


Règle n°14 : LE MELIORATIF ET LE PEJORATIF

ex : kala beau > hau kala mignon ; fau kala > fashion victim


Règle n°15 : LE GENITIF

Le génitif est le cas de l’appartenance, il se marque au moyen du suffixe casuel « -a » et se place en fin de phrase dans le circonstant.

ex : tano arbre > ilapo tana les feuilles de l’arbre


Règle n°16 : LE LOCATIF

Le locatif est le cas de la localisation dans le temps ou l’espace, il se marque au moyen du suffixe casuel « -e » traduit toutes les prépositions et se place en fin de phrase dans le circonstant.

ex : tano arbre > teteko tane le chat est dans l’arbre


Règle n°17 : LE DATIF

Le datif est le cas de la distribution et de l’échange, il se marque au moyen du suffixe casuel « -i » est indispensable avec les êtres animés et se place en fin de phrase, dans le circonstant.

ex : Or lambai tano je regarde un arbre > Or lambai mani je regarde une personne


Règle n°18 : LE NOMINATIF

Le nominatif est le cas du nom, il se marque au moyen du suffixe « -o », c’est le cas par défaut.



Règle n°19 : LA DEMONSTRATION ET L'ENONCIATION

La démonstration s’exprime en au moyen de la clé réduite K et l’énonciation (le moment où le sujet parle) au moyen de la clé réduite W.

ex : tano arbre > ka tano cet arbre ; wa tano cet arbre- ci


Règle n°20 : LES CLES REDUITES

Chacune des treize consonnes de la suite de Bela daga a été utilisée pour représenter les mots et les concepts les plus répandus de la langue, ils fonctionnent comme n’importe quelle autre clé !

b (opposition) d (disjonction) g (3ème personne) z (réciprocité) p (similitude) t (conjonction) k (démonstration) s (réflexion) r (1ère personne) m (affirmation) n (négation) l (2ème personne) w (énonciation)

ex : me oui, to et


Règle n°21 : LES INTERJECTIONS ET LES ONOMATOPEES

ex : bum boum

Règle n°22 : LES TYPES DE PHRASES

En Elko il existe quatre types de phrases : la phrase exclamative (a !), la phrase interrogative (e ?), la phrase injonctive (i !) et la phrase déclarative (o .).

ex : Elo waki e ? Tu viens ?

LIENS INTERNES

  • Le sammito : Il s'agit des 22 règles fondamentales de la grammaire de l'Elko