Vadora se
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Année de création | 2011 | |||
Auteur | Anoev | |||
Régulé par | — | |||
Idéolangue associée | Aneuvien | |||
Idéomonde associé | Aneuf | |||
Système | alphabet | |||
Nombre de caractères | — | |||
Catégorie | à postériori | |||
Sens d'écriture | GDHB | |||
Chasse | régulière | |||
Ligature | détachée | |||
Chambre | bicamérale | |||
Fonction | — | |||
Version | — |
Histoire<ref>... légendaire</ref>
Tandis que la langue teheub s'adaptait à un système d'écriture la rendant plus facile à être diffusée par imprimerie et à être plus rapidement apprise par les jeunes générations (du moins là où cette langue était encouagée, ce qui n'était pourtant pas le cas dans la province directement concernée), un instituteur aneuvien remarqua que nombre d'élèves avaient moins de difficultés à lire le teheub que l'aneuvien. Ceci avait pour raison un certain nombre de lettres homophones (la règle des diacritiques n'était pas toujours bien respectée par les maisons d'édition, y compris pour les livres de lecture destinés aux jeunes enfants: un comble!). L'idée de cet instituteur fut donc de créer un alphabet où chaque phonème avait la même forme de lettre (comme en API), avec cependant la possibilité de lettres majuscules. Toutefois, le but n'était pas toujours possible à atteindre, mais les difficultés pour ses élèves (et les autres) seraient moins ardues. Keaṅder Vadora s'inspira donc de certaines lettres du teheub reconstitué (au grand dam des Santois) et y ajouta d'autres lettres, faciles (mais pas toutes, hélas!) à reproduire, puisque faisant partie, elles aussi, d'autres alphabets. L'accent tonique étant toujours dans le même sens: droit ("aigu"). Cependant, si cette méthode avait des avantages, elle avait aussi des inconvénients: certains changement phoniques étant intimement liés à la grammaire, les changements orthographiques dus aux déclinaisons n'étaient pas toujours compréhensibles<ref>Sauf, à la rigueur, pour le cas du ψ, transformé en ps. Par ailleurs, il y avait (à l'époque) une certaine difficulté pour imprimer certaines lettres, peu courantes, mais indispensables. Cette écriture ne remporta qu'un succès d'estime, surtout à comparer<ref>À condition de rester, bien sûr, dans la dimension de ce fil, à savoir l'imaginaire.</ref>avec la diffusion d'un alphabet à peu près similaire pour le teheub. Elle fit long feu; toutefois, dans les maisons d'édition on comprit l'importance des diacritiques, surtout dans des ouvrages destinés à la prime jeunesse. Cette écriture n'a pas été complètement abandonnée, notamment en raison de nombreuses symétries dans ses lettres, lesquelles offrant des débouchés<ref>Toutefois, certaines adaptations sont effectuées: le Ψ est conservé, en raison de son caractère symétrique, vis-à-vis du digramme Ps. [pʃ], cependant, adopte la graphie valorienne: pɯ.</ref> dans certains domaines, artistiques notamment.
Tableau
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Les autres lettres furent analogues à celles de l'"aneuvien conventionnel".
Graphies comparées
- Єg єrə єƨpə tєp o єrə pyzéɑ ɑṅt єv.
- Eg ere espe tep o ere puzéa aṅt ev.
- Je souhaitais que tu fusses parti avant moi.
- Єg ruva os dvɔn sarkdɑw.
- Eg ruva os dvon sàrkdaw.
- Je t'ai appelé avant-hier
- Dɑ dɔra lag ɯuilnenə krєєndəv.
- da dora làg çhwilnene krændev.
- Il a fait plein de cochonneries par terre (à terre).