Datif
Pour les langues à déclinaisons qui en disposent, le datif est le cas du complément d'attribution, ou, d'une manière plus générale, du complément d'objet indirect (derrière des constructions verbales comme "donner à...", "penser à..." etc...). Il est possible qu'on décline un mot au datif pour d'autres raisons, comme en allemand, par exemple, pour certains compléments circonstanciels de lieu (Inessif, p. ex.).
Quelques Datifs:
- Allemand: Das Herz, dem Herzen
- Latin: PVELLA PVELLAE
- Russe: отцы отцов
- Le datif subsiste en français dans le pronoms de la troisième perrsonne: Je lui ai posté une lettre.
Sommaire
Idéolangues
Aneuvien
L'aneuvien ne dispose pas de datif propre et la la plupart des compléments d'objets indirects (notamment tous ceux ayant trait à l'attribution, au bénéfice...) sont à l'accusatif précédé d'une préposition (ni):
- Eg adfæra æt mypàx ni ed neràpkads = J'ai apporté ce colis à ma fille.
D'autres cas peuvent être utilisés, selon le sens du complément indirect en question:
- La kovar nep ùc ni ave. = On ne leur a rien acheté (ils n'avaient rien à vendre qui nous intéressât).
Elko
En elko, le datif est exprimé au moyen du suffixe cumulé -oi, parfois simplifié en -i. Le datif elkan exprime à la fois le complément d'objet indirect mais aussi la direction, le but et l'objectif.
- Ogo gibi kazo natoi. = Il offre un bijou à une femme.
- Ego waki peloi. = Il va à la maison.
Volapük
S'obtient au moyen de la terminaison -e et s'utilise comme en allemand: COI, locatif, inessif... le pluriel suit derrière:
- ofblodes = aux sœurs.