Lekhi
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Année de création | 1998 | |||
Auteur | Akarra | |||
Régulé par | ||||
Nombre de locuteurs | ||||
Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique | |||
Typologie | Langue a priori | |||
Alphabet | Latin, alphabet lekhi | |||
Lexique | 600 mots | |||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_LEK |
Le Lekhi est une idéolangue créée en 1998 par Akarra. Il s'agit d'une langue artistique sans visée auxiliaire, développée autour d'une volonté de disposer d'une structure simple et logique. Durant les premières années de sa création, les modifications ont été nombreuses et la langue s'est enrichie de l'expérience de son créateur. Le Lekhi est actuellement en stand-bye.
Sommaire
Alphabet et prononciation
Le Lekhi dispose d'un alphabet spécifique de 26 symboles, mais est sovent retranscrit au moyen de l'alphabet latin.
Les Voyelles
En Lekhi il existe 6 voyelles et deux diphtongues.
- A [a]
- E [e/ɛ] ɛ dans certains cas seulement
- I [ i]
- O [o/ɔ]
- U [ u]
- Y [y]
- AE pour celui la il faut des notions de musique: le a est prononcé comme une noire (temps de base quoi) et le E se prononce [ɛ] et dure 1/2 temps, on ne l'entend presque pas.
- OU pour lui c'est le même principe
- ON se prononce [ɔn] (pas de nasalisation).
Les consonnes
En Lekhi il existe 20 voyelles et deux diphtongues.
- B [b]
- D [d]
- F [f]
- G [g]
- H [h]
- J [dʒ]
- K [k]
- KH [k:]
- L [l]
- M [m]
- N [n]
- P [p]
- R [ʁ]
- RR [r]
- S [s]
- SH [ɕ]
- T [t]
- TH [t͡s̪]
- V [v]
- Z [dz]
Grammaire
Les pronoms sujets
Ils ont la même utilité qu'en français :
- je : e [e]
- tu : to [to]
- il : i/iz* [ i]/[idz]
- elle : sa [sa]
- nous (inclusif) : da [da]
- nous (exclusif) : na [na]
- nous (duel) : va [va]
- vous : ve [ve]
- ils : ai/aiz* [ai]/[aidz]
- elles : sa [sa]
Remarque : la version avec le z sert quand le verbe suivant le pronom commence par une voyelle
Les pronoms cibles
Ils servent à designer la cible du verbe: je te tue...
- me : em [ɛm]
- te : tem [tɛm]
- le : izem [idzɛm]
- la : saem [saɛm]
- nous (inclusif) : -> daem [daɛm]
- nous (exclusif) : -> naem [naɛm]
- nous (duel) : -> vaem [vaɛm]
- vous : vem [vɛm]
- les : aizem [aidzɛm]
- les ((à) elles) : saem [saɛm]
Ils servent aussi pour la possession :
ex: em uraki [ɛm uʁaki] = mon animal (uraki = animal)
Conjugaison
Il y a quatre temps : le passé, le présent, le futur et le conditionnel Les verbes sont composés de clés qui sont modifiées par des affixes
Considérons la racine EK qui signifie être, pour la mettre au présent on rajoute -o
EK => eko (être)
- je suis : e eko (ou "ekon")
- tu es : (to) eko
- il est : i/iz* eko
- elle est : sa eko
- nous (inclusif) sommes : da eko
- nous (exclusif) sommes : na eko
- nous (duel) sommes : va eko
- vous êtes : ve eko
- ils sont : ai/aiz* eko
- elles sont : sa ekor
Cependant cela n'est pas la seule difficulté: comment différencier "je la vois" de "je les (elles) vois" ?
par le rajout du -r au verbe . Exemple:
kalko : regarder
- kalkon saem : je la vois [kalkɔn]
- kalkorn saem : je les vois [kalkɔʁn]
- Le présent : Le présent sert pour toute action en cours, qu'elle ai commencé dans le passé ou non.
- Le passé : Il se forme à l'aide du suffixe -da. Si jamais il est impossible de prononcer le résultat on intercale un 'a' entre les deux : Ekdan, ekda, iz ekda, sa ekda, sa ekdar...
- Le futur : Il se forme à l'aide du suffixe -tha. Encore une fois, un 'a' est intercalé en cas de besoin : Ekthan, ektha...
- Le conditionnel : Il se forme à l'aide du suffixe -za. Cette fois c'est un 'o' qui sert de liaison :Ekzan, ekza...
Le pluriel
- Pour les mots finis par une consonne on rajoute -ei :
ex : kalk (oeil) => kalkei (yeux) [kalkɛi]
- Pour les autres on rajoute un -i :
ex : uraki (animal) => urakii (animaux) [uʁaki:]
Adjectifs et adverbes
Pour transformer un nom en adjectif on rajoute -en (ou -n si il finit déjà par un -e). L'adjectif se place avant le nom auquel il se rapporte.
ex : uraki (animal) = urakien (animalesque ) Cela signifierait que la personne ainsi caratérisée serait poilue ou sujette à un comportement bestial. Ils ne s'accordent pas avec le sujet
Pour transformer un nom en adverbe on rajoute -an (ou -n si il finit déjà par un -a). Les adverbes se placent après le verbe auquel il se rapporte.
ex : uraki => urakian (de manière animal)
La référence
La référence est le nom donné à la structure grammaticale qui permet d'introduire une caractéristique physique (couleur des yeux, etc...) ou psychique (un état mental, les pensées) de quelqu' un. On a le choix de l'utiliser avec un pronom (si je veux dire de quelle couleur sont mes yeux je dois donc l'utiliser avec "je") ou un nom (pour dire que Bidule a les yeux bleux )
Pour les pronoms on utilise le pronom cible auquel on rajoute -e puis la suite de la phrase. 'Em' deviens donc 'eme' [eme]. Et en sachant que kalk veut dire 'oeil' et que luv veut dire 'bleu':
ex : Eme kalkei ek luven [eme kalkɛi ɛk luvɛn] J'ai les yeux bleux
Pour les noms on met le nom puis la particule 'te' et la suite de la phrase. Donc:
ex : Akarra te kalkei ek luven [akara te kalkɛi ɛk luvɛn]
La négation
On rajoute sia [sja] ou sotha [sot͡s̪a] à la fin de la phrase. J'utilise tout le temps sia.
ex : Ekon fairen : je suis blond
ex: Ekon fairen sia/Ekon fairen sotha : je ne suis pas blond
La forme potentielle
Cela correspond à l'ajout de -able (mangeable,pliable...). On rajoute -ai (ou -asa) après le verbe.
ex : GAN (manger) = ganai/ganasa mangeable,comestible
- Le négatif de -ai est -aei et celui de -asa est -aesa
ex : kada uraki ek ganai : cet animal est comestible ex : kada uraki ek ganaei : cet animal n'est pas comestible
L'individualisation
Cette forme sert à parler d'un objet/ être vivant bien précis. Que ce soit parce que cette chose soit l'objet de votre conversation ou parce que vous la montrez du doigt. On la forme par l'ajout au mot du préfixe i-/iz- (si le mot commence par une voyelle). Lorsque cette forme est utilisée, l'adjectif passe après le nom.
ex : uraki = izuraki e : kalk = ikalk
Adjectivisation des verbes
On rajoute simplement -en à la clé
ex : KALK (regarder) : kalken (regardé)
Infinitif
Il se forme grace au suffixe -i
ex : EDREM (craindre) : edremi (craindre)
Affirmation
C'est le contraire de -sia/-sotha et sert à affirmer l'énoncé de la phrase. On rajoute tka à la fin de la phrase
ex : artkinei ek darai tka (les hommes sont mortels)
Le négatif est, en lekhi, assez neutre et il y a un moyen d'affirmer la négation grace a une fusion de sia et de tka qui est ska
ex : anon gani ska!
Syntaxe
En lekhi on respecte l'ordre SVC : sujet + verbe + objet +complément
Échantillon
Poème de l'anneau
- To kûlei am hirei Shimei yda detha
- Nak am hirei Khazarei nai graken lair
- Not am hirei Artkinei na darai
- Ak am ihir malken ir izem danen zael
- Turrin Mordor-nai na varrai zano
- Ak kûl am duki aizem
- Ak kûl am weri aizem
- Ak kûl am dreii aizem
- A varrai-nai irili aizem
- Turrin Mordor-nai na varrai zano
Notre père
- Dosho na kuno detha
- Tal tem dyta ek alkaii
- Tal tem dukim tolo
- Tal tem anim ek kodi
- Nai turrin ekhi nai detha
- Uksuo omio naem sa laef sa uksu
- Naem ylvio am naem mistim
- Ry na ylvo izitkai na mistda
- Ekhi na ek laren vir sia
- Kta kepio naem am nit
- Tokri avo dukim, ke a alkaiim am asylei
- Amen