IDEO ANV Navigation aériennre
Sommaire
Passagers
Transport international et interinsulaire
L'Aneuf étant un groupe d'îles dont la plus étendue a une superficie comparable à celle de la France métropolitaine (exceptée la Corse). Après avoir été assuré pendant des siècle par voie maritime, le transport international des passagers se fait par la voie des airs. La première ligne aérienne aneuvienne de passagers est née en 1928 entre l'île de la Fédération (renommée plus tard île de Lothars, puis Lođnika). Les premières lignes internationales apparurent en 1936 avec le continent américain (le plus proche), puis avec les autres États océaniens et l'Asie, pour être ensuite interrompues lorsque la seconde guerre mondiale fit rage dans l'(plutôt mal nommé à l'époque) océan Pacifique. Elles reprirent en 1946 par les compagnies d'autres pays, puis, conjointement avec l'AIFT (Anoevene Internatynene Flogene Transfære). Toutefois, quelques problèmes apparaissent entre l'AIFT et l'IATA quand cette dernière tente d'imposer les mesures anglosaxonnes d'altitude, y compris pour les vols intérieurs en lieu et place du système métrique, utilisé jusqu'alors (le personnel navigant doit connaître les deux systèmes d'unités et doit pouvoir convertir, sans durée de réflexion abusive, une altitude exprimée dans une unité vers une autre). Les AIFT quitte alors l'IATA qu'ils accusent d'être ouvertement sous obédience de l'US Air force, au grand dam d'une partie du personnel navigant qui soupçonne là une tentative de mainmise de Moscou ou de Pékin. Les AIFT changent de raison sociale et s'appellent désormais Anoflog, une compagnie qui gère également les vols intérieurs<ref name="nodo">Ne surtout pas dire "domestiques" !</ref> mais commence a avoir de sérieux problèmes. Privé du marché US, le navigateur aérien se tourne alors vers le marché européen : français, britannique, suédois & soviétique. Si la France peut fournir quelques avions (caravelles) la Scandinavie ne construit pas d'aéronefs civils, le Royaume uni refuse et, reste donc, l'Union Soviétique. Heureusement, parallèlement, un dégel semple se faire sentir en cette période de guerre foide (1958), dégel d'assez courte durée (Mur de Berlin, U2, Baie des Cochons, missiles de Cuba) qui va mettre à dure épreuve la neutralité aneuvienne. Toutefois, le ministère du commerce international et celui de la diplomatie va obtenir des deux superpuissance une solution inédite : celle de se faire équiper aussi bien en Boeing/McDouglas qu'en Illjuchin/Tupolev. Anoflog n'est certes pas une compagnie importante, en tout cas, guère capable de concurrencer TWA ou Aeroflot, mais ce sont les ailes de l'Aneuf. Les passagers aneuviens ont l'assurance d'avoir à bord, du personnel qui parle leur langue, ce qui est essentiel, y compris pour des voyageurs aneuviens polyglottes : ils s'y sentent chez eux. Les vols intercontinentaux furent rarement des vols directs, afin de rentabiliser au maximum les appareils, par conséquent, les escales furent multiples (elles ont quand même tendance à se raréfier, au fur et à mesure de l'augmentation de l'autonomie des appareils). Par exemple, un vol Frankfurt-Sfaaraies a pour arrêts intermédiaires Ankara, Bombay & Auckland. Lorsqu'Airbus apparut sur le marché aéronautique civil, ce fut pour Anoflog une occasion inespérée pour renouveler sa flotte ! Toutefois, il est spécifié, dans le cahier des charges des avions commandés, que l'altitude puisse être affichée dans les deux unités.
La compagnie Anoflog n'eut pas trop à souffrir des chocs pétroliers, dans la mesure où le maître mot de la gestion était d'abord et avant tout l'économie. Par ailleurs, la position géographique de l'Aneuf et la quasi disparition de la navigation maritime pour les transports internationaux faisait de l'avion un moyen de transport incontournable. Par ailleurs, l'aneuvien n'étant pas une langue internationale, les compagnies étrangères ne pouvaient guère concurrencer Anoflog, notamment auprès de la clientèle aneuviennne. toutefois, il restait les voyageurs étrangers à convaincre de voler aneuvien. Là, c'était un peu moins évident, d'où la nécessité de renouveler la flotte.
Transports intérieurs<ref name="nodo"/>
Les relations intérieures se répartissent en deux catégories :
— Les relations dans la grande île. Elles sont en concurrence directe avec les relations ferroviaires à longue distances. Elles se développèrent notamment dans les années '60 et utilisaient surtout des petits et moyens porteurs. Toutefois, à cause du prix du kérosène relativement élevé, elle restaient relativement coûteuses et n'étaient intéressantes tant que le train imposait un temps de parcours notablement plus long. Malgré tout, durant les 30 glorieuses, des aéroports de trafic intérieur fleurirent çà et là, desservant un certain nombre de villes moyennes.
— Les relations inter-insulaires n'ont pas, contrairement aux précédentes, la concurrence d'un moyen de transport assez rapide (le train) et les aéronefs ont, comme pour les vols internationaux, une grande étendue d'eau à survoler, étendue sur laquelle voguent des bateaux plus ou moins lents. Si ces bateaux (des ferries) subsistent encore, c'est parce qu'ils peuvent transporter, sans peine, des véhicules lourds. Sinon, pour des relations entre une cité "en pleine terre" comme Hocklènge ou Kramelne et une île au large, ou bien entre Lakùr et Lođnika, l'avion règne en maître, même si les relations sont loin d'être intensives<ref>Lakùr-Lođnika : trois vols hebdomadaires par sens.</ref>.
— Un cas particulier : les vols de correspondance.
Comme, en principe, les aéroports internationaux ne doivent pas se concurrencer, les avions venant de telle ou telle région du globe arrivent ou partent d'un lieu bien précis. Afin d'éviter des transits trop longs entre trafic purement intérieur et trafic international, certains vols, réservés à la correspondance, sont assurés entre les aéroports internationaux<ref>Notamment, un vol de correspondance Lakùr-Sfaaraies-Gerne prend ses passagers de Sfaaraies à l'aérogare de Taraket, alors qu'un vol "strictement" intérieur les prend à celle de Sbrone. Le plus étonnant, parfois, entre un vol en correspondance et un vol intérieur, c'est qu'il peut s'agir du même avion ! Les bagages en soute étant bien séparés, certains étant sous douane, d'autres non. Toutefois, le principe de l'"avion commun" n'est utilisé que si la fréquentation du vol en correspondance est faible, ce qui est plutôt rare ; dans ce cas, les passagers de service intérieur ont droit, gratuitement, à des collations qu'ils auraient dû payer sinon.</ref>. Les correspondances en question sont assurées, tant avec les vols Anoflog qu'avec les transporteurs ayant des accords commerciaux avec la compagnie aneuvienne. Par exemple la défunte compagnie UTA avait des vols atterrissant à Nakol-Kyvalne. Un accord avec Anoflog permettait à sa clientèle de changer d'avion à Kyvalne et de continuer, sans perte de temps notable, sur Kloze<ref>Karcfetal ne fut ouvert que fin 1990, dix mois après l'absorbtion du transporteur par Air-France-KLM.</ref>. Une proposition fut faite de permettre la concurrence entre les aéroports. Mais, vu la multiplication des vols que ça entrainerait, et vu le prix du kérosène, particulièrement taxé depuis que le ministère fédéral de la protection de l'environnement s'est engagé à limiter les gaz à effet de serre<ref>Navigation aérienne & taxe carbone</ref>, on a préféré à remettre ça aux calendes... ŧhub.
Fret
Le transport aérien est assez peu utilisé pour le fret (sauf pour les denrées périssables, comme les fruits exotiques dans la mesure où, en trafic international, il est assuré par bateau et en trafic intérieur par le rail ou la route. Toutefois, pour des transports exceptionnels demandant un délai court, Anoflog dispose, en location, d'un Antonov 122.
Aéroports
Contrairement aux États-Unis où la plupart des aéroports des grandes villes sont des aéroports internationaux, ou bien à la Corée du nord qui ne dispose que de l'aéroport international de Pyongyang, l'Aneuf dispose de plusieurs aéroports internationaux, certes en nombre limité.
Ville, région | Aéroport(s) | Langues des inscriptions<ref>Les langues sont mentionnées dans l’ordre d’énumération sur les panneaux. L’Anglais des inscriptions de tous les aéroports aneuviens n’est pas l’Anglo-américain mais bien l’ANGLAIS, même remarque pour les langues ibériques et le français...</ref> (en plus de l'aneuvien) |
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Hocklènge Pelljaṅt | Kloże, Karcfetal | Anglais, espagnol, français, espéranto<ref>Ces deux dernières, pour Karcfetal uniquement</ref> |
Nakol Sanflod | Kyvalne | Espagnol, portugais, anglais, français |
Sfaaraies Sarimat | Sbrone/Taraket<ref>En fait, l'ancienne aérogare (vols intérieurs) se situe sur la commune de Sbrone et la nouvelle (trafic international & vols de correspondance) sur celle de Taraket.</ref> | Allemand, espéranto, volapük, anglais |
Surroenyls | Gerne | Allemand, psolat, espéranto, anglais |
Lakib Laklas | Lakùr | Anglais, espagnol, français, kotava |
Beaucoup plus de langues sont concernées par les annonces sonores.
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