IDEO GLM Morphologie
Les mots galums se forme d'une racine et d'un suffixe, groupe auquel il est possible de rajouter d'autres éléments, afin d'élaborer simplement tout un champs lexical à partir d'une simple racine.
Sommaire
Général
Racines
A la base d'un mot en Galum, il y a une racine composée :
- D'une consonne (b;c;d;f;g;h;j;k;l;m;n;p;r;s;t;v;w;z) ou d'un groupe de consonnes (br;bl;cr;cl;...;sb;sd;..)(d'autres combinaisons sont éventuellement possibles comme bn, fk... mais peu courantes)
- De une à quatre voyelle(s) (a;e;i;o;u;y)
- D'une consonne ou d'un groupe de consonnes mais cette fois il y a davantage de possibilités (rt;tr;jk;np;...)
- ex : 1) l 2) o 3)g → log = idée de mouvement
Chaque racine a pour objectif d'avoir une sonorité proche de son sens, bien que cela soit particulièrement subjectif.
Suffixes
À partir de cette racine, l'ajout d'un suffixe permet de former un mot. Un mot ne peut toutefois n'avoir qu'un seul suffixe !
Variantes verbales
Les variantes verbales donne une idée d'action à la racine. Ils seront toujours le verbe principal d'une proposition.
- or / yv = verbe
- hiakor / hiakyv : jouer
- is = qui se passe avant l'action précédente (2ème conjugaison)
- Ev hutorana. Ib hurtislei. : Je mangeais. Tu avais préalablement cuisiner.
- ir = qui se passe en même temps que l'action précédente (2ème conjugaison)
- Ev vialorena. Ib flarir. : Je chante et toi, pendant ce temps, tu danses.
- ul = qui se passe après l'action précédente (2ème conjugaison)
- Uva galorana. Uvo galgalul. : Elle parlait, et ensuite il répondait
- eg = négation du verbe
- jionor : fonctionner → juejionor / jioneg : ne pas fonctionner
- ok = sens inverse du verbe
- kieltor : ouvrir → jukieltor / kieltok : fermer
- ak = sens concret du verbe
- teror : porter → terak : porter (une pierre, ...)
- en = sens figuré du verbe
- teror : porter → teren : assumer (ses choix, ...)
- uc = répétition de l'action (les 2 conjugaisons sont possibles)
- galuc : parler sans cesse, encore une fois
- Uv hurtucana tae hurtucialt. : Il mangeait et mangeait encore et sans cesse.
Variantes adjectivales
Les variantes adjectivales donne une idée "d'état" à la racine et se conjuguent de la même manière que les variantes verbales. Ils peuvent être le verbe principal d'une proposition ou simplement servir à faire la description d'une variantes nominales, auquel cas il se place après le nom qu'ils qualifient. Seul l'adverbe ne se conjugue pas, et se place devant le mot qu'il qualifie, que ce soit un nom, un adjectif ou un verbe.
- ar / un = adjectif
- sijar / sijun : précis
- pas de suffixe = adverbe, « à la manière de » (prend parfois le sens de l'adjectif)
- ziain : gentiment
- ub = négation de l'adjectif
- letub : pas mince
- yl = sens inverse de l'adjectif
- letyl : gros
- ap = caractéristique générale (« ser » espagnol)
- groltap : énervé de nature
- ol = caractéristique momentanée, lié aux circonstances (« estar » espagnol)
- groltol : énervé par la situation, à ce moment là
- yt = qui est plus …. que
- aj = qui est autant … que
- od = qui est moins … que
- Uv feinodena up' iso. / Uv altelarena up' ji' iso. : Il est est moins beau que toi.
- ec = qui est le plus ...
- if = qui est le moins ...
- Ivo ksirif ! / Ksirifib ! : Espèce d'abrutie ! (=Tu es le moins intelligent !)
Variantes nominales
- am / ij = objet "matériel" en référence direct avec l'action
- hilsam / hilsij : main
- um / yd = objet "immatériel" en référence direct avec l'action ("um" peut se prononcer /øm/ ou /œm/ en plus de /ym/)
- fratum / fratyd : mot
- ur = celui qui fait l’action
- renur : étudiant
- al = celui qui est de tel manière
- spetal : celui qui est rapide
- os / ef =lieu où se passe l’action
- kymos / kymef : bibliothèque
- on / yz = moment où se passe l’action
- fiumon /fiumyz : moment où l'on dort
- ez / ac = « le fait de » (« -ation » français)
- reitsez / reitsac : croissance, le fait de croître
- ep = NoVAR (nom virtuel d'amorce renforcée)
- -Voirep, frewos' logiultib ? : Je me demandais, où iras tu ?
- -Os' Cailef. : En Asie.
- -Sijep, frewos' os' Cailef ? : Précise, où en Asie ?
- il = ensemble des choses qui ont une relation avec l’action
- kykil : l'ensemble des livres
- ad = partie d'un groupe
- kykad : un livre parmi tant d'autres
- ut = celui qui fait faire l’action
- renor : apprendre (quelque chose) → renut : celui qui fait apprendre, l'enseignant
- iz = celui qui subit le résultat l’action
- viuyfpiz : celui qui est tomber
- glebkiher' : produit de recherche scientifique (gleb-kih-er : recherche-sciences-er)
- gzieifgamer : sismographe (gzeif-gam-er : tremblement-terre-er)
- in = résultat d'un action
- glebkihin : avancées technologiques
- gzieifgamin : dégât dû à un séisme
- an = objet qui est de tel manière
- Hihan juekoes tsuinam : Tout ce qui brille n'est pas de l'or
- oc = tactile
- feiboc : la texture d'un vêtement
- el = auditif
- viuyfpel' : le bruit d'un chute
- og = visuel
- manog : l'apparence d'une personne, l'apparence humaine
- yb = forme
- fiyfyb : sphère, forme d'une balle
- af = olfactif
- zuijaf : l'odeur d'un parfum
- az = gustatif
- froakaz : le goût du poison (souvent utilisé au figuré pour parler de quelque chose qui n'inspire pas confiance)
- id = mental
- mlyivid : tristesse, sentiment de tristesse
- djanmanid : le souvenir de l'enfance
- em = l'art, le fait de savoir faire
- feibem : la couture, la technique de conception de vêtement
Divers
Doublement de la racine
Avec la plupart des racines, le doublement indique que l'action est répété. On relèvera la différence avec le suffixe "uc", bien que les deux formes sont parfois interchangeables.
- Ev bleijorana on' kekai (J'ai perdu hier)
- → Ev bleijbleijorana on' klekai (J'ai de nouveau perdu hier.)
- → Ev bleijucana on' klekai (J'ai perdu encore et encore hier.)
Mais pour certaines racines, le doublement confère un sens nouveau.
- cutor (payer) → cutcutor (rembourser)
Préfixes
Le préfixe "ju" permet d'exprimer le contraire du sens du mot et "jue" la négation.
Autres suffixes
Les suffixes "-at" et "-ot" permettent respectivement de marquer le féminin et le masculin. Ils se placent entre la racine et les suffixes "traditionnels" et sont optionnels.
Il existe un troisième type de suffixes, qui eux, se placent à la toute fin d'un mot, même après la conjugaison d'un verbe ! Il s'agit des suffixes "lei", "mei", "nei", ... qui n'ont pas de sens à proprement parler. Ils permettent de faire varier le sens d'une racine, mais de manière aléatoire d'une racine à une autre.
- logor (aller) → logormei (entrer) ; logorkei (s'échapper)
- cutor (payer) → cutorjei (vendre) ; cutorlei (acheter)
Combinaisons
Il est possible de combiner plusieurs racines avec un suffixe pour faire un nouveau mot.
- logcador : marcher (qui veut approximativement dire "aller-pied-verbe" pour "log-cad-dor")
- logcadur : marcheur
Adjectifs
Vih/lah
Afin de préciser qu'un adjectif marque une simple caractéristique de la personne, on utilise l'adverbe « vih » devant l'adjectif. Au contraire, « lah » sert à à dire que l'adjectif donne une information importante pour reconnaître une personne. « vih » et « lah » se place devant les adverbes de l'adjectif.
- (Ez) plafam vih kaul feibar, hurtor.
- Mon frère, qui est habillé en rouge, mange.
- Iz plafam lah kaul feibar, hurtor.
- Ton frère, celui qui est habillé rouge, mange