Kesna
Kesna est la capitale de la République fédérale aneuvienne, constitutionnelle et démocratique depuis le 19/1/1991. ceci afin de bien distinguer, une fois pour toutes, les intances fédérales de celles de la province des Santes. Hocklènge ne pouvait plus tenir ce rôle et il était hors de question de ramener le gouvernement fédéral, ainsi que les Chambres, à Nakol.
Un certain nombre de personnes auraient bien eu l'espoir d'émerger une ville nouvelle, sur un territoire vierge, à l'intersection de quatre provinces et de deux voies de chemin de fer importantes, en un lieu-dit nommé le "carrefour cardinal": àt Kardinal Strak.
Problème: mis à part les lignes de chemin de fer et deux routes, il n'y avait que des champs, aucune construction, pas même une gare. par ailleurs, le changement de capitale ne fut pas dû à une révolution. Cette solution, pourtant séduisante (création d'un district fédéral totalement détaché d'une province donnée) ne fut donc pas retenue, car jugée trop onéreuse. Il fallait donc "élire" une cité qui ne fût pas déjà capitale d'une province, d'une région, voire d'un district. Parmi les cités candidates, une fut retenue: Kesna. Située entre deux aéroports (l'ancien et le futur), peu éloignée de l'ancienne capitale (20km à l'est), elle avait des atouts de choix. Les ministères fédéraux purent prendre leur temps pour déménager.
Kesna eut, dès lors, un statut particulier. Toujours desservie par le système de transports du Pelljaṅt (NITP, remplaçant d'HKTO), elle est, malgré tout, une cité "à part". Ses habitants, s'ils élisent un maire, comme dans n'importe quelle commune aneuvienne, ne paient pas d'impôts locaux au Pelljaṅt et les impôts sur le revenu sont directement versés au fisc fédéral. Environ 30 khab résident dans la capitale. Mais cette ville s'est construite et a pris de l'importance: la rocade ferroviaire Est passe par la gare (reconstruite)<ref>Cependant, une autre ligne, à grande vitesse, celle-ci, passerait encore sous cette rocade et rejoindrait la ligne actuelle de l'est non loin de Smùhr.</ref>, en dessous des voies reliant Hocklènge-Astskovaan à la Pande et à l'est du Malyr. Les ministères fédéraux ont tous quitté Noblenge (un quartier de l'ancienne capitale) et un certain nombre d'ambassades ont également déménagé, laissant les consulats sur place.
Toutefois, Kesna, enclavé dans le Pelljaṅt, ne peut pas s'étendre; par ailleurs, les immeubles, à cause de la qualité du terrain, ne peuvent pas avoir une taille démesurée. Ainsi, au bout de cinq ou six ans, peut-être sept, la population de Kesna se stabilisera en un nombre pas beaucoup supérieur à la population actuelle.
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