Polygraphie
Une polygraphie est habituellement considéré comme étant un système utilisant plusieurs systèmes d'écriture combinés. Il ne s'agit pas la de transcription ou de translittération mais bien de systèmes complémentaires. Toutefois, il est possible d'utiliser ce terme dans un sens tout à fait différent : La polygraphie en tant que double lecture d'un même texte.
Sommaire
Étymologie
Le terme polygraphie provient des racines grecques πολυ "plusieurs" et γραφω écrire.
La polygraphie chez les langues naturelles
Le japonais
Le japonais utilise de manière complémentaire 3 systèmes d'écriture : les Katakana, les Hiragana et les Kanji.
La polygraphie chez les idéolangues
Elko
L'elko utilise habituellement l'alphabet runique plus communément appelé futhark. Mais il lui arrive d'utiliser un sytème plus complexe appelé Kimrunnabo, celui-ci fonctionne de manière complémentaire avec l'alphabet runique. Le Kimrunnabo "Système d'écriture utilisant les runes liées" est un système où chaque clé est exprimée au moyen d'une clé unique à la manière des idéogrammes chinois. Les Noms propres et les affixes sont toutefois retranscrites au moyen des runes classiques. Voici ci-dessous le texte de Babel utilisant le Kimrunnabo :
Pour information, l'alphabet latin utilisé par l'elko n'est qu'une translittération utilisée pour retranscrire l'alphabet runique non disponible.
Comme il l'était dit dans l'introduction, le terme de polygraphie joui de deux acceptions, et l'elko surfe sur cette ambiguïté. Ainsi, cette idéolangue propose une langue utilisable et intelligible mais cache en son coeur une autre interprétation pour qui détient le code.
Polygraphie d'Hourwitz
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Steganographie
L'un des ouvrages de Steganographie de Johannes Trithemius datant de 1462 porte le nom de "Polygraphie". Il y a un texte "apparent" et, à l'intérieur de celui-ci, organisé selon un code, un autre texte.