Régulation
La régulation est la fonction de la ou des personnes chargées de voter les modifications d'une idéolangue donnée. La plupart des idéolangues, n'ont comme régulation que leur auteur lui-même, mais ce n'est pas toujours le cas.
- Elko : Académie elkanne
- Espéranto : Akademio de Esperanto
- Klingon : Klingon Language Institute
- Kotava : Kotava Avaneda
- Lojban : Logicial Language Group
- Morsie : Akademie dos Morsios
- Navsio : Département linguistique d'Okata
- Talossan : La Comità per l'Útzil del Glheþ
- Tatsique : Institut d'études Tatsiques
Qui pour réguler ?
Lorsqu'une idéolangue est créée, l'auteur en devient systématiquement le régulateur. Si quelqu'un d'autre la modifie sans son consentement, cela pourrait s'apparenter à de la réappropriation. Certains auteurs acceptent les conseils d'autres contributeurs d'autres pas du tout. D'autres encore préfèrent nommer un groupe de personnes pour prendre ce genre décisions : ce sont les comités ou académies.
Quelle régulation choisir ?
Il est donc possible de choisir entre plusieurs types de régulation :
- Régulation fermée : seul le créateur peut modifier la langue, aucun conseil ne peut être donné (exemple : volapük).
- Régulation semi-ouverte : les conseils sont les bienvenus mais au bout du compte, c'est le créateur qui décide seul s'il suit ou non une suggestion (exemple : aneuvien).
- Régulation ouverte : C'est la seule qui fasse appel à un véritable comité. La création ou la modification d'un mot ou d'une règle est soumise à celui-ci, y compris si elle émane du créateur. Celui-ci pouvant se trouver en minorité (exemple : elko).
- Comité de régulation : Ensemble de personnes sélectionnées ayant pour but de discuter et de voter les nouvelles propositions concernant la langue.
- Académie : L'académie dispose d'un comité de régulation mais ne s'intéresse aussi à sa promotion et à sa diffusion.
Quelles conséquence ?
L'exemple du Volapük est souvent donné en exemple pour illustrer les conséquences d'une régulation fermée. Cela ne donne pas beaucoup de débouchés ni d'espoir d'évolution. Zamenhof l'avait très bien compris et c'est peut-être la raison pour laquelle l'espéranto a connu un plus grand succès que son prédécesseur.