Sévélor
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Année de création | 2012 | |||
Auteur | Lunatik | |||
Régulé par | ||||
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Parlé en | ||||
Idéomonde associé | ||||
Catégorie | Langue artistique Langue expérimentale Langue auxiliaire | |||
Typologie | Langue a priori langue a posteriori Langue mixte | |||
Alphabet | Latin (transcription) | |||
Lexique | ||||
Version | ||||
Codes de langue | ||||
ISO 639-1 | — | |||
ISO 639-2 | — | |||
ISO 639-3 | ||||
Préfixe Idéopédia | IDEO_SEV |
Le sévélor est une idéolangue créée en 2012 par Lunatik.
Historique
Pour commencer, le sévélor est parlé par les davhéens, un peuple de loups gigantesques. Bien qu'ils soient de forme animal, leur intelligence n'est pas amoindrie pour autant, au contraire, ils ont une hiérarchie très complexe et un système communautaire très développé. L'une des grandes particularités de ce peuple est leur ouïe. Ils peuvent différencier facilement les tons et la sonorités de plusieurs sons qui pourraient sembler identiques. De plus, ils associent souvent les noms de lieu ou de personne à des sons. Par exemple, ils nomment leurs terres Kalindàrel, kalindà signifiant écho en français (le suffixe -rel servant à identifier un lieu).
Toutefois, la plus grande particularité des davhéens est leur capacité à hurler, dans le sens magique du terme. En effet, pour ce peuple de loups, hurler est l'action de crier un mot dans le but de produire un acte surnaturelle. Par exemple, le fait de crier le mot phenë (terre) permet de faire trembler le sol. Bien que les effets des hurlements peuvent être dévastateurs, les davhéens ne s'en servent jamais pour se battre, mais uniquement pour mieux comprendre le fonctionnement du monde. De plus, il s'agit d'un art instinctif, les davhéens savent donc l'utiliser dès leur naissance.
Une chose bien importante à savoir des davhéens est leur immortalité. Cela explique l'absence des mots liés à la mort dans leur vocabulaire (la mort est possible, mais elle est très rare et ne se fait jamais par vieillesse). De plus, il faut savoir que lorsqu'un être immortel s'accouple avec un autre immortel, les deux parents meurent pour former instantanément le nouveau-né. Les davhéens appellent cela la renaissance. La mort d'un être vivant est connue par eux sous le terme de disparition, puisqu'à la mort d'un immortel, le corps de ce dernier disparaît.
Parlons maintenant un peu plus en détail du sévélor. Ce mot, en sévélor, donc sous la forme Sphenvelor, se traduit littéralement par notre langue. Il est bien important d'ajouter la majuscule au mot pour ainsi indiquer que l'on parle bien de la langue des davhéens (la majuscule peut être oubliée en français). Le sévélor existe sous une forme conventionnelle et sous trois dialectes. La forme conventionnelle est la moins parlée par les davhéens, surtout utilisée lors d'échanges entre les meutes. Les trois dialectes, eux, sont utilisées par les trois grandes meutes composant la communauté davhéenne. Ici, nous verrons le sévélor conventionnel.
Au départ, seule le sévélor conventionnel existait. Mais la migration et la séparation des davhéens d'origine formèrent les trois grandes meutes et leur langue évolua donc chacun de leur côté. Lorsque leur Seigneur (il s'agit d'une entité céleste venue d'un autre univers pour des raisons nébuleuses et qui est vue comme un sauveur par les davhéens), qu'ils nomment Kalindà (voilà pourquoi le monde porte ce nom), apparut pour la première fois, ce dernier parlait uniquement le sévélor conventionnel. Les plus vieux, qui étaient les seuls à encore parler cette langue, ont donc initié les autres davhéens pour la leur apprendre et ainsi pouvoir entendre les paroles de leur sauveur. Elle est maintenant utilisée pour communiquer avec leur Seigneur et également lors des échanges entre les différentes meutes, mais jamais dans la vie de tous les jours.
Alphabet & prononciation
Les davhéens étant des loups, leurs pattes ne leur permettaient pas d'écrire. Alors jamais il n'y a eu d'alphabet propre pour le sévélor, tout ce faisait oralement. Cette langue a donc été retranscrite sous l'alphabet latin. Il y a en tout seize lettres.
Lettres Prononciation
- A /a/
- E /e/
- I /i/
- O /o/
- U /u/
- D /d/
- H /h/ ou muet
- L /l/
- N /n/
- Ph /f/
- Qu /kw/
- R /ʁ/
- Ř /r/
- S /s/
- V /v/ ou /f/
- W /w/ ou muet
- Les lettres h et w sont muettes lorsqu'elles précèdent une consonne ou qu'elles terminent un mot. Toutefois, il existe certaines exceptions.
- La lettre ph fait le sont [ph] lorsqu'elle se trouve entre deux voyelles, sauf pour certaines exceptions.
- Dans de rares occasions, il peut arriver que la lettre v produise le son [f], mais cela arrive de façon hasardeuse, sans pouvoir expliquer pourquoi.
L'accent tonique
Généralement, l'accent tonique ce trouve sur la première voyelle qui est précédée d'une consonne. Cet accent élève toujours là voyelle d'un ton.
Cependant, il peut arriver que l'accent tonique soit déplacé ou qu'il faille plutôt baisser la voyelle d'un ton au lieu de l'augmenter. Dans ces cas-ci, une diacritique sera placé sur la voyelle accentuée. Il s'agit soit d'un accent grave si la voyelle baisse sa tonalité ou d'un accent aigu si elle la monte.
Il peut arriver que, suite à l'ajout d'un affixe, il y ait deux accents toniques dans un même mot. Si une telle chose devait arriver, il suffit de garder le premier accent et éliminer l'autre.
L'accent tonique est toujours absent sur les mots monosyllabiques.
Le tréma
Tout les e qui terminent un mot possèdent un tréma. Ce dernier est là pour indiquer un accent tonique qui est toujours présent sur les e finaux. Le tréma est donc utilisé au lieu de l'accent aigu pour identifier cette règle. Si un suffixe est ajouté au mot, le tréma devient un accent aigu.
Liens
Notes
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